Hamed Bakayoko — Wikipédia

Hamed Bakayoko
Illustration.
Hamed Bakayoko en 2007.
Fonctions
Premier ministre de Côte d'Ivoire
[N 2]
(8 mois et 2 jours)
Président Alassane Ouattara
Gouvernement Bakayoko
Prédécesseur Amadou Gon Coulibaly
Successeur Patrick Achi

Intérim
(2 mois)
Président Alassane Ouattara
Gouvernement Gon Coulibaly III
Prédécesseur Amadou Gon Coulibaly
Successeur Amadou Gon Coulibaly
Maire d'Abobo

(2 ans, 4 mois et 24 jours)
Prédécesseur Adama Toungara
Successeur Kandia Camara
Ministre de la Défense[N 1]
[N 3]
(3 ans, 7 mois et 19 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Lui-même
Gouvernement Coulibaly I, II et III
Bakayoko
Prédécesseur Alassane Ouattara
Successeur Téné Birahima Ouattara
Ministre d'État
Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité

(6 ans, 3 mois et 8 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Guillaume Soro
Jeannot Kouadio-Ahoussou
Daniel Kablan Duncan
Amadou Gon Coulibaly
Gouvernement Soro III
Kouadio-Ahoussou
Duncan IV et V
Coulibaly I
Prédécesseur Émile Guiriéoulou
Successeur Sidiki Diakité
Ministre des Nouvelles Technologies de l’information et de la communication

(4 ans, 2 mois et 19 jours)
Président Laurent Gbagbo
Premier ministre Charles Konan Banny
Guillaume Soro
Gouvernement Banny I et II
Soro I
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Gohorey Houga Bi
Biographie
Surnom HAMBAK
Date de naissance
Lieu de naissance Abidjan (Côte d'Ivoire)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Fribourg-en-Brisgau (Allemagne)
Nature du décès Cancer du foie
Nationalité Ivoirienne
Parti politique RDR, RHDP
Profession Journaliste
Religion Islam

Hamed Bakayoko
Premiers ministres de Côte d'Ivoire

Hamed Bakayoko, né le à Abidjan et mort le à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), est un homme d'État ivoirien.

Membre du RDR & RHDP du président Alassane Ouattara, il est Premier ministre de juillet 2020 jusqu’à sa mort, des suites d’un cancer foudroyant. Au moment de son décès, il est également ministre de la Défense et maire d'Abobo.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Hamed Bakayoko est né à Abidjan[1], dans le quartier populaire d'Adjamé, Habitat-Extension. Il grandit au sein d’une famille musulmane de classe moyenne[2]. Son père est fonctionnaire et sa mère meurt alors qu'il est encore jeune. Il est alors élevé par son père veuf avec son frère et ses deux sœurs. Sa famille pieuse et conservatrice est issue du nord-ouest de la Côte d’Ivoire et descend d'érudits musulmans connus de la famille d'El-Hadji Moussa Bakayoko[3],[4].

Études et militantisme[modifier | modifier le code]

Hamed Bakayoko commence des études de médecine à l'université de Ouagadougou en 1984. Il ne persiste pas dans cette voie. Deux ans après, il décide de se reconvertir et se consacre au journalisme dont il fera plus tard sa profession[4].

En 1986, pendant ses études au Burkina Faso, il devient responsable de l’Amicale des élèves et étudiants ivoiriens au Burkina Faso. Quand il rentre à Abidjan, il se rapproche des mouvements estudiantins liés au Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI), dont il deviendra le responsable de la Jeunesse estudiantine et scolaire en 1990. Formé au militantisme à l’école du Mouvement des étudiants et élèves de Côte d'Ivoire (MEECI)[5], il fait partie de la génération de jeunes ivoiriens qui voient l’émergence du multipartisme à partir de 1990. La réputation d’Hamed Bakayoko grandit, et il se fait remarquer lors de la campagne présidentielle de 1990. Il fonde à cette époque les Jeunesses estudiantines et scolaires du PDCI[6] (JESPDCI), qui vont traverser la période de crise faisant suite à la mort du président Félix Houphouët-Boigny qui dirigeait le pays depuis son indépendance[7].

Vie privée et familiale[modifier | modifier le code]

Marié à partir de 1995 avec Yolande Tanoh, de confession chrétienne et avocate au barreau d’Abidjan, Hamed Bakayoko est père de quatre enfants[8].

Journalisme[modifier | modifier le code]

À 25 ans, en 1990, il fonde[6] le quotidien Le Patriote dont il est directeur de publication jusqu’en 1993. Leader étudiant influent au sein du PDCI, il finit par obtenir que son journal devienne l’organe de presse du Rassemblement des républicains (RDR), fondé par Djéni Kobina lors de la scission du PDCI historique.

En 1993, trois ans plus tard, il est le premier PDG de radio Nostalgie Côte d'Ivoire à sa création. En 2000, il devient PDG de radio Nostalgie Afrique[9].

Réseaux[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Le parcours d’Hamed Bakayoko lui permet de se créer un important réseau international. Dans le monde politique, il est proche du roi du Maroc, Mohammed VI[10] et du président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Dans la politique ivoirienne, il parvient à conserver des liens de confiance dans les deux camps de la guerre civile (2007-2011), des « comzones » insurgées jusqu’au sein du Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. L’affirmation et la densification de son réseau a permis progressivement à Hamed Bakayoko de s’imposer comme un négociateur et un intermédiaire dans le jeu politique ivoirien et sous-régional[11][réf. à confirmer].

En tant que président et fondateur de la Jeunesse estudiantine et scolaire du PDCI (JESPDCI), il s’implique dans la crise politique qui secoue la Côte d’Ivoire en 1990. Il mêle activités professionnelles et vie associative en devenant en 2001 président du conseil national des patrons de la presse de Côte d’Ivoire. Enfin, en 2014, il crée la fondation MAYAMA, en hommage à sa mère Mayama Bakayoko[12] : cette fondation œuvre pour la scolarisation et l’insertion de la femme dans la société ivoirienne, en travaillant pour leur autonomie intellectuelle et financière.

Franc-maçon, Hamed Bakayoko est le grand maître de la Grande loge de Côte d’Ivoire de 2015 à sa mort[13],[14],[15].

En 2023, Hamed Bakayoko est mentionné, avec Karim Keïta, ami proche et fils du président malien, comme l'organisateur d'un trafic d'or, extrait du Mali et exporté illégalement en Côte d'Ivoire via Sahel aviation service[16].

Culturel et sportif[modifier | modifier le code]

Amateur de musique, Hamed Bakayoko est proche d'artistes populaires tels que DJ Arafat, A’salfo (Salif Traoré) du groupe Magic System[6], ou encore de Tiken Jah Fakoly[17]. Son passé au sein de Radio Nostalgie lui permet de se lier d’amitié avec DJ Arafat, alors connu comme « l'Etoile filante » du coupé décalé. Il déclara avoir été séduit par les origines modestes de la star ivoirienne. « Hamback », surnom d’Hamed Bakayoko, encourage alors le jeune artiste et devient son protecteur, l'invitant à plusieurs reprises dans son club privé. La star disparue le 12 août 2019 avait d’ailleurs appelé à voter pour Hamed Bakayoko lors de son meeting de campagne municipale d’Abobo[18]. Aussi Bakayoko n'hésitait pas à présenter DJ Arafat comme son « fils »[19].

De sa proximité avec la scène culturelle ivoirienne et africaine, Hamed Bakayoko se veut proche des préoccupations populaires nationales mais aussi un défenseur des cultures africaines[20].

Au-delà de son goût pour les rythmes ivoiriens, Hamed Bakayoko est également connu pour être un adepte du Makossa camerounais ou bien du Ndombolo, sorte de rumba congolaise[17].

Hamed Bakayoko est proche de Didier Drogba, qui, en 2018, lors du décès de son père lui présente publiquement ses condoléances et en fait l'éloge[21]. Hamed Bakayoko s'affiche également avec Teddy Riner et Fally Ipupa[22].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Hamed Bakayoko devient membre du Rassemblement des républicains (RDR) dès sa fondation en 1994[23] ; le parti est ensuite regroupé avec d’autres au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Lors de la formation du gouvernement de réconciliation nationale consécutive aux accords de Linas-Marcoussis (2003), Guillaume Soro, dont Bakayoko est proche, propose à Alassane Ouattara qu'Hamed Bakayoko obtienne le portefeuille de ministre des Nouvelles Technologies de l'information et de la communication (NTIC). Le président Laurent Gbagbo suit ce conseil[24],[4]. Appelé en tant que membre du RDR au sein du gouvernement d’union nationale, il remplit ces fonctions jusqu’à l’arrivée au pouvoir d'Alassane Ouattara en 2011.

Ministre d'État, ministre de l'Intérieur[modifier | modifier le code]

En 2011, si Hamed Bakayoko ne fait pas encore partie du cercle rapproché d'Alassane Ouattara, il entretient déjà une relation de confiance avec son épouse[9]. Ainsi, le président le nomme au ministère de l'Intérieur en . En 2016, il est reconduit comme ministre de l’Intérieur dans les gouvernements de Jeannot Ahoussou-Kouadio, de Daniel Kablan Duncan et d'Amadou Gon Coulibaly[25]. Entouré de techniciens, et grâce à ses bonnes relations avec les anciens chefs militaires locaux et les dirigeants du FPI, Hamed Bakayoko parvient, jusqu’à son départ en 2017, à stabiliser un pays marqué par dix ans de partition et une grande insécurité au sortir de la crise post-électorale de 2010-2011[26],[27].

Ses résultats au ministère de l’Intérieur marquent l’entrée d'Hamed Bakayoko dans le cercle de proximité du président Ouattara. Ce dernier l'utilise également dans divers types de négociations avec ses alliés ou adversaires politiques, voire lors de négociations régionales en Afrique de l'Ouest[28].

Ministre d'État, ministre de la Défense[modifier | modifier le code]

En , quelques mois après les mutineries des Forces armées de Côte d'Ivoire (FANCI, aujourd’hui FACI), Hamed Bakayoko est appelé au ministère de la Défense afin notamment de rétablir l’ordre dans l’institution militaire[29]. Il est chargé de mettre en place la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) ivoirien, embourbé depuis 2011, et de faire appliquer la Loi de programmation militaire adoptée en 2016[30]. À cette époque, les FACI sont des troupes mal équipées, mal entraînées, peu fiables et non opérationnelles[31]. Sous son égide, les FACI voient leurs effectifs restructurés (4 000 départs à la retraite), leurs chaînes de commandement rationalisées et purgées de leurs éléments trop politisés et peu compétents. Une partie de leurs infrastructures sont également rénovées (casernes, écoles…) voire créées (hôpitaux militaires…)[32]. Enfin, Hamed Bakayoko maintient le Partenariat militaire opérationnel (PMO) avec les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), présentes dans le pays afin de prodiguer des missions de formation[33] et de conseil[34] auprès des FACI.

Élection à la mairie d’Abobo[modifier | modifier le code]

En 2018, Hamed Bakayoko est élu maire d’Abobo[35], avec près de 59 % des voix face à Tehfour Koné[36],[37]. La commune d’Abidjan, peuplée de plus d’un million d’habitants, constitue l’une des plus grandes commune de Côte d’Ivoire, et est marquée par une forte pauvreté[38],[39].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Intérims[modifier | modifier le code]

Renforcé par ce succès électoral, et proche du président Alassane Ouattara, Hamed Bakayoko apparaît comme l'un des deux favoris — avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly — pour succéder à Ouattara à l’occasion de l'élection présidentielle de 2020[28]. En mai 2020, Amadou Gon Coulibaly, choisi quelques mois plus tôt comme candidat à l'élection présidentielle, est évacué vers la France pour raison de santé. Pendant son absence, Bakayoko assure l'intérim à la tête du gouvernement[9],[40],[41]. À la suite de la mort de Gon Coulibaly, le , la candidature de Bakayoko est de nouveau évoquée pour l'élection présidentielle[42]. Il assure de nouveau l'intérim à la tête du gouvernement[43],[44]. Le , il appelle le président sortant à se représenter[45].

Confirmation à la tête du gouvernement[modifier | modifier le code]

Il est confirmé dans ses fonctions le 30 juillet 2020 par le président Alassane Ouattara[46]. Il conserve également son portefeuille de la Défense[47]. Il prend ses fonctions le 4 août 2020[48]. Ouattara annonce sa candidature le 6 août et remporte l'élection face à KONAN Kouadio Bertin qui était l'opposant le plus populaire suite aux boycotts actifs des autres partis politiques.

Maladies, hospitalisations et mort[modifier | modifier le code]

À partir de la fin de l’année 2020, Hamed Bakayoko se plaint d'une importante fatigue. Il est en parallèle atteint par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) et par une sévère crise de paludisme[49].

Très affaibli, il est transporté vers la France le . Il est soigné à l’hôpital américain de Paris, où il avait effectué une série de tests médicaux le mois précédent et où il reçoit la visite d’Alassane Ouattara. En fait atteint d'un cancer du foie en phase terminale[49],[50], il voit son état de santé se dégrader fortement. Il est envisagé le qu'il subisse une greffe en Turquie, mais les médecins le jugent trop faible pour être opéré, et l’envoient le au centre hospitalier de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, pour lui administrer un traitement expérimental[49], alors que la presse révèle le jour même la nature de sa maladie[51].

En son absence, il est élu député lors des élections législatives du [52]. Le , conscient de la gravité de la situation, le président Ouattara signe deux décrets « portant intérim » de Hamed Bakayoko (qui fait l'objet de rumeurs sur son décès[53]), le remplaçant par Patrick Achi à la tête du gouvernement, et par son frère Téné Birahima Ouattara au ministère de la Défense[54].

Le 10 mars 2021, le président Alassane Ouattara annonce qu'Hamed Bakayoko est mort à Fribourg, des suites de son cancer fulgurant[49],[55]. Le , une journée d’hommage national lui est consacrée[56] ; alors que le Premier ministre défunt était très proche du milieu de la culture, plusieurs artistes — dont Alpha Blondy, Fally Ipupa et Sidiki Diabaté — se produisent devant un public de 30 000 personnes venues en son honneur[57]. Rapatrié en Côte d'Ivoire, son corps est inhumé le dans sa ville d'origine Séguéla[58].

Distinctions et décorations[modifier | modifier le code]

  • Mars 2021 : grand-croix de l'ordre national de Côte d'Ivoire (posthume)[59]
  • Janvier 2020 : commandeur de l'ordre du Mérite de la Communication (Côte d'Ivoire)[60]
  • Février 2020 : commandeur de l'ordre du Mérite agricole (Côte d'Ivoire)[60]
  • Juillet 2019 : commandeur de l'ordre du Mérite de l'Étalon (Burkina Faso)[60]
  • Novembre 2019 : Médaille d’honneur de la Police nationale avec les palmes (Côte d'Ivoire)[60]
  • Décembre 2017 : commandeur de l'ordre du Mérite maritime (Côte d'Ivoire)[60]
  • Février 2016 : Grand officier de l'Ordre de l'Étoile d'Italie Grand officier de l'ordre de l'Étoile d'Italie pour son engagement dans la coopération avec l'Italie[61]
  • Avril 2015 : CGECI Academy 2015 (Patronat Ivoirien) : prix du Partenaire Public[60]
  • Août 2011 : Commandeur de l'ordre national du Mérite ivoirien[60]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ministre d'État jusqu'au 30 juillet 2020.
    • Par intérim jusqu’au 4 août 2020.
    • Patrick Achi assure l'intérim pour Bakayoko à partir du 8 mars 2021.
  2. Téné Birahima Ouattara assure l'intérim à partir du 8 mars 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Qui est BAKAYOKO Hamed - Abidjan.net Qui est Qui ? », sur business.abidjan.net (consulté le )
  2. « Dépêche AFP - Côte d'Ivoire: Hamed Bakayoko, le « Golden Boy » devenu Premier ministre », sur AFP / africaradio.com, (consulté le ).
  3. « Qui est Hamed Bakayoko, le nouveau Premier ministre ivoirien ? », sur lepoint.fr, (consulté le )
  4. a b et c Baudelaire Mieu, « Hamed Bakayoko : autodidacte, tribun, ambitieux… Ce qu’il faut savoir sur le Premier ministre ivoirien », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  5. KOACI, « Côte d'Ivoire : Pour Eugène Djué, la nomination d'Hamed Bakayoko à la primature est celle de la génération des « batteurs de pavé » », sur KOACI (consulté le )
  6. a b et c « Côte d’Ivoire : la machine Hamed Bakayoko », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  7. LUGAN Bernard, Histoire de l’Afrique des origines à nos jours, Paris, Ellipses,
  8. « Yolande et Hamed Bakayoko: Là où l’histoire commencé », sur netafrique.net, (consulté le )
  9. a b et c Le Point Afrique, « Qui est Hamed Bakayoko, le nouveau Premier ministre ivoirien ? », sur Le Point, (consulté le )
  10. « hamed bakayoko mis sur ecoute par alassane ouattara », sur meyomessalainternational.com, (consulté le )
  11. « Côte d’Ivoire : comment Hamed Bakayoko s’est rendu indispensable pour Alassane Ouattara – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  12. « Côte d’Ivoire/ Le ministre Hamed Bakayoko met 5 millions de FCFA à la disposition des femmes du Woroba de San Pedro », sur Abidjan.net (consulté le )
  13. « Côte d’Ivoire : le sens de la famille Bakayoko », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  14. « Ali Bongo Ondimba réélu grand maître de la Grande Loge du Gabon, Mohamed Ould Ghazouani retraité… », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  15. « Francs-maçons : la Grande Loge de Côte d’Ivoire se met en congé après le décès d’Hamed Bakayoko », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
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  17. a et b « En Côte d’Ivoire, le sulfureux coupé-décalé du ministre et de l’ambianceur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  20. Linfodrome, « Hamed Bakayoko : « Souvent, c’est dans des boites de nuit que j’ai reconnu les préoccupations des Ivoiriens » », sur www.radar-ra.net (consulté le )
  21. Elvire Ahonon, « Didier Drogba : Son « yako » à Hamed Bakayoko qui fait polémique chez les GOR », sur yeclo.com, (consulté le ).
  22. « Publication Facebook », sur Facebook.com (consulté le ).
  23. La Libre.be, « Hamed Bakayoko, ce "golden boy" devenu pillier du régime ivoirien », sur LaLibre.be, (consulté le )
  24. « Côte d’Ivoire : jusqu’où ira Hamed Bakayoko ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
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  27. « Le nouveau PM ivoirien, Hamed Bakayoko, « un joker de Ouattara » », sur Abidjan.net (consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]