HMS Tradewind (P329) — Wikipédia

HMS Tradewind
illustration de HMS Tradewind (P329)
Le Tradewind dans la rivière Medway en octobre 1943.

Autres noms Bolshevik
Frunzenets
Type Sous-marin
Classe Classe T
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Chatham Dockyard
Chantier naval Chatham
N° de coque : 189
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Vendu pour la ferraille le
Équipage
Équipage 61 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 84,28 m
Maître-bau 7,77 m
Tirant d'eau 3,89 m à l'avant
4,45 m à l'arrière
Déplacement 1 290 t (surface)
1 560 t (plongée)
Propulsion 2 hélices
2 moteurs diesel
2 moteurs électriques
Puissance 2 500 ch (moteur diesel)
1 450 ch (moteur électrique)
Vitesse 15,5 nœuds (28,7 km/h) en surface
9 nœuds (17 km/h) en plongée
Profondeur 91 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles internes orientés vers l'avant
2 tubes lance-torpilles extérieurs orientés vers l'avant
2 tubes lance-torpilles extérieurs au milieu du navire orientés vers l'arrière
1 tube lance-torpilles extérieurs tournés vers l'arrière
6 torpilles de rechargement
Canon de pont de 4 pouces (100 mm)
3 mitrailleuses antiaériennes
Rayon d'action 8 330 km (4 500 mi) à 11 nœuds (20 km/h) en surface
Carrière
Indicatif P329

Le HMS Tradewind (P329) était un sous-marin du troisième groupe de classe T de la Royal Navy. Construit au chantier naval Chatham Dockyard à Chatham, il est mis en service . Il est nommé d'après Tradewind (« Alizé »), un vent régulier des régions intertropicales.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Il passe la plus grande partie de sa carrière opérant contre les forces japonaises en Extrême-Orient, attaquant les embarcations ennemies et posant des mines. Il coula neuf voiliers japonais, deux petits navires japonais non identifiés, un remorqueur japonais et le navire marchand japonais Takasago Maru. Le navire marchand japonais Kyokko Maru coula après avoir touché une mine posée par le Tradewind.

Le , il attaque et coule le hell ship Junyō Maru pendant son transfert vers Sumatra. Au moment de l'attaque et du naufrage, le Jun'yō Maru embarquait 1 377 Néerlandais, 64 Britanniques et Australiens, et 8 Américains, prisonniers de guerre, accompagnés de 4 200 travailleurs forcés javanais destinés à travailler sur les lignes de chemin de fer posées entre Pekanbaru et Muaro (Sumatra). C'était le plus grand désastre maritime à son époque, avec 5 620 morts. 723 survivants furent secourus pour finalement travailler dans des conditions similaires à ceux des chemins de fer birmans où la mort était une banalité quotidienne.

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Le Tradewind a survécu à la guerre et a été modifié en / pour devenir un sous-marin d'essais acoustiques, utilisé pour des tests. Les modifications incluaient le retrait des tubes lance-torpilles et des canons externes, le pont a été modifié, la coque a été simplifiée et certains tubes lance-torpilles internes ont disparu. Les mesures concernaient plusieurs sous-marins de la classe T afin d'accroître leur capacité à agir de manière furtive contre les sous-marins et les navires de surface soviétiques.

En 1953, il participe à la Fleet review (en) pour célébrer la couronne de la reine Élisabeth II. Il est vendu pour la ferraille à Charlestown le .

Commandement[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]