Hôtel de ville de Dijon — Wikipédia

Hôtel de ville de Dijon
Hôtel de ville de Dijon
Présentation
Type
Partie de
Destination actuelle
Style
Architecte
Jean Poncelet (1450 à 1455),
Daniel Gittard (1682),
Jules Hardouin-Mansart (1682),
Jacques Gabriel (1737),
Charles Joseph Le Jolivet (1782 à 1784),
Jean-Michel Wilmotte (2006 : transformation de la place de la Libération)
Eric Pallot et Yves Lion (2006 à 2019)
Construction
1364 (Pour la partie médiévale de Philippe le Hardi) et en rénovation jusqu'en 2019
Propriétaire
Gestionnaire
Ville de Dijon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
Carte

L'hôtel de ville de Dijon héberge les institutions municipales de Dijon depuis 1192, et est situé dans le Palais des ducs de Bourgogne dans le centre historique de la ville.

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès le début du Moyen Âge et l'époque féodale la ville de Dijon possède la fonction de maire ainsi que de magistrats municipaux (vingt échevins).

En 1187, l’existence de ces fonctions publiques sont confirmées lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. C'est en 1192 que le maire dijonnais est élu pour la première fois.

À la fin du XIIIe siècle, en 1477-1479, Louis XI lui confie le titre de vicomte maïeur, qu’il gardera jusqu’en 1789. Ainsi en 1491, sous Charles VIII, jusqu'à la fin du XVe siècle porter la charge de vicomte maïeur permet d’être anobli[g 1]. Il est désormais dispensé de contributions le temps de sa charge. Il en sera de même pour le titre d’échevin à compter du XVIe siècle.

À partir de 1500 et à la suite de la mort du chancelier Rolin en 1492, son hôtel particulier servira de mairie à la ville de Dijon jusqu'en 1831 [1].

Devenir vicomte maïeur permettait à celui-ci qu'on lui confie les clefs de la ville. Il administrait, assisté d'un conseil de vingt 'jurés', le droit de haute, moyenne et basse justice, ainsi que le droit de sol et de visite. Sa fonction militaire, importante jusqu’au XVIIe siècle, lui permettait également de diriger les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers. Il levait aussi une partie de la Taille (impôt). En contrepartie, la ville versait 500 marcs d'argent par an au duc[l 1],[N 1].

Fonction élective, le vicomte maïeur est élu en général trois jours avant la Saint-Jean par les habitants qui payent la Taille (impôt), ni mendiants ni étrangers n'ont le droit de vote. Cette élection a lieu sur le parvis de l'Église Saint-Philibert de Dijon[g 3].

À partir de 1669, afin de se distinguer des habitants, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" le plus souvent lors de cérémonies.

En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi[g 4].

L'intérieur de l'hôtel de ville[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Bureaux du maire de Dijon
François Rebsamen, actuel maire de Dijon.

Parmi les maires ayant marqué l'histoire de la ville, certaines personnalités sont à remarquer :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette délégation avait pour effet indirect de stimuler l'essor économique de la ville, afin d'alléger le poids que représente le prélèvement ducal[g 2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Palais des Archives Départementales de la Côte-d’Or », sur jondi.fr (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  1. p. 103-104
  2. p. 49-50
  3. p. 166
  4. p. 168-172
  1. p. 151-153