Hôtel Chambellan — Wikipédia

Hôtel Chambellan de Dijon
Image illustrative de l’article Hôtel Chambellan
Hôtel Chambellan
Type Hôtel particulier
Début construction XVe siècle
Fin construction XVIIe siècle
Propriétaire actuel Propriété privée
Protection Logo monument historique Classé MH (1913, 1917)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2015, Climats du vignoble de Bourgogne)
Coordonnées 47° 19′ 20″ nord, 5° 02′ 26″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Commune Dijon
Géolocalisation sur la carte : Dijon
(Voir situation sur carte : Dijon)
Hôtel Chambellan de Dijon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Hôtel Chambellan de Dijon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Hôtel Chambellan de Dijon

L'hôtel Chambellan est un hôtel particulier gothique flamboyant de Dijon, situé 34, 36 rue des Forges, dans son secteur sauvegardé.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'hôtel bénéficie d'un double classement au titre des monuments historiques : l'hôtel depuis 1913 et la chapelle en 1917[1].

Henri Chambellan, riche drapier de Dijon, vicomte-majeur de Dijon de 1490 à 1493, puis conseiller à la chambre des comptes, a transformé l'ancienne demeure en une résidence luxueuse.

Architecture[modifier | modifier le code]

On accède à l'hôtel par une porte située à droite de l'immeuble 34-36 rue des Forges, dont la façade a été construite au XIXe siècle. Cette porte donne dans un long couloir à l'extrémité duquel on débouche dans la cour intérieure de l'hôtel Chambellan. À droite, une aile en pierre de taille, percée de fenêtres à meneaux de style gothique flamboyant, comporte au niveau de la toiture une haute lucarne en pierre qui forme deux étages en coupant la gouttière du toit. À l'extrémité de ce bâtiment, une tour abrite un escalier à vis, ajouré ; elle se termine par une terrasse entourée d'un garde-corps. À l'intérieur, l'escalier de pierre est couvert à son sommet par des voûtes d'ogives dont les liernes et les tiercerons semblent jaillir de la hotte qu'un homme sculpté porte sur l'épaule ; ce personnage est appelé à Dijon « le jardinier[2] ». A gauche de la tour d'escalier s'étend une galerie de bois à deux niveaux, elle aussi gothique flamboyant.

L'hôtel a appartenu à la ville de Dijon de 1913 à 2008[3], année où la municipalité Rebsamen le vend à un propriétaire privé, Philippe Bernard, également acquéreur de nombreux éléments du patrimoine historique dijonnais comme la Maison des Cariatides, la Maison Millière ou de nombreux autres immeubles historiques[4]. Il reste ensuite fermé au public (hormis lors des journées du patrimoine) jusqu’en 2018, année où il fait l’objet d’une réfection et de l’installation d’un commerce[5].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Hôtel Chambellan », notice no PA00112289, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Eugène Fyot, L’hôtel Chambellan, Dijon, Édition du Syndicat d’initiative et de tourisme de Dijon et de la Côte-d’Or, 1925, 59 p.
  3. « Fragilités du patrimoine », Le Bulletin du Renouveau du Vieux-Dijon, n°46, 2009, p. 3-4.
  4. Alexis Cappellaro, « Philippe Bernard, le « monopolysateur » du vieux Dijon », sur DijonBeaune Mag, (consulté le ).
  5. Anne-Françoise Bailly, « Dijon : l’hôtel Chambellan va être refait et accueillir un commerce », sur Le Bien public, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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