Gwilherm Berthou Kerverziou — Wikipédia

Gwilherm Berthou Kerverziou
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Guillaume Berthou Kerverziou, né le à Paimpol et mort le à Rennes, poète militant nationaliste[1] du mouvement breton.

Guillaume Berthou Kerverziou est ingénieur chimiste, puis un temps pharmacien à Guipavas. Il est membre du mouvement artistique breton Seiz Breur dont la figure majeure est René-Yves Creston.

Terrorisme[modifier | modifier le code]

Quatre des interpellés à la suite de l'attentat en 1932 du Gwenn ha Du avouent que Guillaume Berthou a fourni la nitroglycérine. Parmi eux se trouve Théophile Jeusset. Berthou sera aussitôt condamné par le Kuzul Meur à s'exiler à Marseille pour avoir dénoncé plusieurs Bretons aux policiers français[2].

Nationalisme breton et Occupation[modifier | modifier le code]

C'est un poète celtisant. Il est franc-maçon (il écrivit plusieurs articles dans Le Symbolisme de Marius Lepage). Il fut rédacteur en chef du journal collaborationniste Arvor et défenseur de l'Europe Nouvelle nationale-socialiste, collaborateur des revues Gwalarn, Breiz da Zont et Kad, fondateur du périodique Ogam et président des Amis de la Tradition Celtique. Il effectue des recherches sur les anciens textes britanniques et gaéliques et leurs rapprochements avec les mythes hindous. Il participe à la revue Stur d’Olivier Mordrelle, la revue Galv et, pendant la guerre, à l'Institut celtique créé sous l'Occupation allemande (plus précisément par Leo Weisgerber).

Mouvement néodruidique[modifier | modifier le code]

Il adhère au Poellgor (« conseil directeur ») des débuts sous le nom du barde "Iactimagus", mais aussi du druide "Vissurix". Il devient le barde Kerverziou et, sous le pseudonyme d'"Iaktimagos Vissurix", dédicace des poèmes métaphysiques en vieux gaulois, tout en prédisant « la fin de la race blanche pour l'année 2018 »[3], correspondant plus exactement à l'an 3888 de son calendrier personnel, établi à la fois sur les rotations de la lune et du soleil et sur le point de départ de la victoire légendaire de Mag Tured en Irlande. Il est le restaurateur des rites de la Kredenn Geltiek. Pendant la guerre, il assiste Morvan Marchal lors du remplacement de la revue druidique Kad par la revue Nemeton (le Sanctuaire).

Écrits[modifier | modifier le code]

  • Ogam. Bulletin trimestriel des "amis de la Tradition Celtique " de la Bretagne Armorique - En feuillet ronéoté : 1948 : du numéro 1 au numéro 4 - 1949 (Nouvelle série : du no 1 au no 5, - 1950 : no 6 + supplément + bulletin et du no 7 au numéro 10 avec bulletin + supplément, no 11 bulletin - 1951 : no 12 + bulletin et du no 13 au numéro 17 avec bulletin + supplément. 1952 : du no 18 au no 30 (de 18 à 23 bulletin et supplément) et du no 24 à 30 supplément uniquement.
  • Annuaire de Bretagne. Numéro Spécial, avec la coll. de Y.Laigle, Yann Poupinot, Rennes, 1951
  • Al Liamm

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son nom apparaît cité dans l'organe nationaliste Breiz da Zont en mai 1932 et en signe un article, dénonçant clairement « l'oppression du pauvre par le riche juif ».
  2. Ronan Caouissin dans Gwenn ha Du, et la Révolution permanente ; repris par Françoise Morvan dans Le Monde comme si, 2002, p. 210.
  3. in La Bretagne dans la guerre (4 volumes), Hervé Le Boterf, France-Empire, 1969 (ISBN 2-7048-0908-9).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]