Gustave Belot — Wikipédia

Gustave Belot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Philosophe, inspecteur des écoles, éthicien, enseignant du secondaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Influencé par
Distinction

Gustave Belot est un philosophe français né à Strasbourg, le , mort à Paris le 21 ou le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Gustave Belot est le fils de Émile Joseph Belot (1829-1886), historien, et frère d'Émile Belot (1857-1944), ingénieur et astronome.

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Élève du Lycée Condorcet[2], Bachelier ès lettres en 1877, il est admis à l'École normale supérieure en 1878 (promotion d'Émile Durkheim, de Jean Jaurès et Henri Bergson). Il suit l'enseignement d'Émile Boutroux[3], puis obtient l'agrégation de philosophie en 1881, étant reçu 4e de sa promotion derrière Paul Lesbazeilles, son ami Henri Bergson[4] et Jean Jaurès[5]. Il devient professeur de philosophie, notamment à Brest[6]. Titularisé à Janson de Sailly en 1896, il succède à Lucien Lévy-Bruhl comme professeur de philosophie au lycée Louis le Grand en 1899[7]. Il est par ailleurs membre du conseil supérieur de l'instruction publique[8]. En 1911 il est nommé inspecteur dans l'académie de Paris, puis en 1913 il devient inspecteur général de l'enseignement secondaire[9], jusqu'en 1929[10]. Il est par ailleurs secrétaire général et vice-président de la ligue française d'éducation morale[11]. Informé de la sociologie d'Émile Durkheim[12], il était un théoricien de la « moralité laïque » collective, rationnelle et fondée sur l'intérêt général.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Traductions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de psychologie, vol. 23, , p. 77.
  2. Yaël Dagan, « Justifier philosophiquement notre cause », Mil neuf cent : Revue d'histoire intellectuelle, vol. 1, no 23,‎ , p. 49-74 (ISSN 1146-1225, lire en ligne, consulté le ).
  3. Laurent Rollet, Henri Poincaré, des mathématiques à la philosophie. Étude du parcours intellectuel, social et politique d’un mathématicien au début du siècle. : Thèse de doctorat de philosophie., Université Nancy-II, , 445 p. (HAL tel-00137859, lire en ligne), p. 105.
  4. « Lettres de bergson à ferdinand buisson : Philosophies et politique scolaire cinq lettres inédites d’henri bergson à ferdinand buisson », dans Annales bergsoniennes : Bergson et la politique : de Jaurès à aujourd'hui, vol. V, Paris, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-058673-9, ISSN 0768-0708, lire en ligne [PDF]), p. 46.
  5. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le ).
  6. Mathias Gardet, Histoire des PEP : pupilles de l'école publique, Éditions Beauchesne, , p. 175.
  7. « Chronique », Revue néo-scolastique de philosophie, Revue philosophique de Louvain, deuxième no 26,‎ , p. 250-257 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Devinat, Chalamet, Bernès, Belot, Sigwalt et Paul Clairin, « 10 janvier 1900 : Vœu au Conseil supérieur de l'Instruction publique, tendant à modifier l'épreuve d'orthographe au certificat d'études primaires élémentaires », dans André Chervel, L'enseignement du Français à l'école primaire : Textes officiels, t. 2 : 1880-1939, Paris, Institut national de recherche pédagogique, coll. « Bibliothèque de l'histoire de l'éducation » (no 5), , 512 p. (ISBN 2-7342-0443-6, lire en ligne), p. 184-185.
  9. « Les Belot : chercher, expliquer et pérenniser l’ordre dans le cosmos, la manufacture et la société », sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  10. Jean Bonnet, Kant instituteur de la République (1795-1904) : Genèse et formes du kantisme français dans la construction de la synthèse républicaine, Paris, École pratique des hautes études, , 795 p. (HAL tel-00275209, lire en ligne), p. 218.
  11. « L'union morale », sur Le site de l'Institut français de l'éducation (consulté le ).
  12. Samuel-Gaston Amet, « Tableaux de la philosophie française du XIXe siècle : Diaporama du cours présenté aux auditeurs de l’Université Ouverte de Franche-Comté en 2018-2019 », hal-02321675 [PDF], sur archives-ouvertes.fr, Besançon, France, (consulté le ), p. 35.
  13. a et b « Belot (Gustave) », dans Qui êtes-vous ? Annuaire des contemporains : notices biographiques, vol. 3, C. Delagrave, , 806 p., p. 56.

Liens externes[modifier | modifier le code]