Gunthamund — Wikipédia

Gunthamund
Illustration.
Monnaie à l'effigie de Gunthamund.
Titre
Roi des Vandales et des Alains

(12 ans)
Prédécesseur Hunéric
Successeur Thrasamund
Biographie
Titre complet Rex Wandalorum Et Alanorum
Dynastie Hasdings
Origine Vandales
Date de décès
Nature du décès Maladie
Père Gento
Fratrie Thrasamund
Religion Arianisme
Résidence Carthage

Gunthamund est le troisième roi des Vandales et des Alains, de 484 à 496. Il succède à son oncle Hunéric et, continue les persécutions envers les chrétiens de rite catholique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gunthamund est le deuxième fils de Gento, le quatrième et dernier fils de Genséric, fondateur du royaume vandale. Comme la plupart des membres de la famille immédiate de Genséric sont morts, ses frères aînés ayant été assassinés par Hunéric, Gunthamund se retrouve comme le membre le plus âgé de la famille lorsque Hunéric décède en 484. Conformément aux lois sur la succession de son grand-père, qui prévoient que le membre le plus âgé de la famille sera le successeur, il est proclamé roi[1].

Tout au long de son règne, Gunthamund bénéficie du fait que les plus puissants rivaux des Vandales, les Wisigoths, les Ostrogoths et l’Empire byzantin, sont tous fortement impliqués dans des guerres. Après que Théodoric le Grand eut forcé Odoacre, roi d’Italie, à fuir en 490, Gunthamund se considère comme libéré de l’obligation contractuelle concernant la Sicile et tente d'envahir l’île, mais il est vaincu par Théodoric en 491.

Concernant les affaires internes au royaume, il doit souvent faire face aux bandes de pillards berbères qui menacent toujours un peu plus le royaume vandale, se faisant de plus en plus pressant depuis la mort de Genséric. En 493, un général vandale nommé Ansila remporte une brillante victoire sur ces pillards berbères, faisant cesser leurs incursions pour trois ou quatre années[2],[3].

En outre, il intensifie les persécutions des chrétiens catholiques qui commencent sous Hunéric[1].

En 496, il meurt de maladie. Son frère Thrasamund lui succède et sera plus efficace pour diriger le royaume[1].

Référencement[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Procope de Césarée 1852, p. III.8.2.
  2. (en) Marco Cristini, « De Ansila duce Gunthamundi regis Vandalorum (Drac. Satisf. 214) », Vox Latina, vol. 54,‎ , p. 2-26 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Yves Modéran, chap. 11 « La mutation des Maures de l’intérieur à l’époque vandale », dans Les Maures et l’Afrique romaine (IVe – VIIe siècle), Rome, Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome », , 900 p. (ISBN 9782728310036, EAN 9782728306404, DOI 10.4000/books.efr.1395, lire en ligne), p. 20-21.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Procope de Césarée, Histoire de la Guerre des Vandales, Paris, Firmin Didot, (lire en ligne).