Guingamp — Wikipédia

Guingamp
Guingamp
L'hôtel de ville.
Blason de Guingamp
Blason
Guingamp
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
(sous-préfecture)
Arrondissement Guingamp
(chef-lieu)
Intercommunalité Guingamp-Paimpol Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Philippe Le Goff
2020-2026
Code postal 22200
Code commune 22070
Démographie
Gentilé Guingampais
Population
municipale
7 105 hab. (2021 en augmentation de 2,97 % par rapport à 2015)
Densité 2 084 hab./km2
Population
agglomération
21 870 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 48″ nord, 3° 09′ 00″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 126 m
Superficie 3,41 km2
Unité urbaine Guingamp
(ville-centre)
Aire d'attraction Guingamp
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Guingamp
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Guingamp
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Guingamp
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Guingamp
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Guingamp
Liens
Site web www.villeguingamp.bzh
Partout dans la Ville, des oeuvres monumentales comme par exemple Sitis, le faon géant.
Le Chateau de Pierre II.

Guingamp /gɛ̃.gɑ̃/[1] Écouter, Gwengamp en breton, est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Idéalement située, entre terre et mer, elle est homologuée « Petite cité de caractère »[2] pour la richesse de son patrimoine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne, la ville se situe à une centaine de kilomètres de Rennes et Brest, et à une trentaine de kilomètres de Saint Brieuc (Préfecture) et des plages...

Historiquement, Guingamp appartient au Tregor (Bro Dreger) et géographiquement à l'Argoat.

La ville est traversée par le Trieux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La région de Guingamp est marquée géologiquement par la chaîne cadomienne : au sud-ouest, le complexe de Belle-Isle-en-Terre (gabbros et péridotites) caractérise le bassin arrière-arc de cette chaîne. Guingamp est marquée par le métamorphisme intense de roches sédimentaires en migmatites et granitoïdes.

Transports[modifier | modifier le code]

La prison de Guingamp, unique en Europe.
  • Réseau terrestre

La route nationale 12 (2 × 2 voies) passe au sud de la commune.

  • Réseau ferroviaire

La gare de Guingamp se situe sur la ligne Paris-Montparnasse - Brest, qui la relie à la capitale en 2h35.

Deux lignes de réseaux secondaires, la ligne de Guingamp à Carhaix et la ligne de Guingamp à Paimpol, permettent de joindre Carhaix et Paimpol.

  • Transport en commun

Depuis 2011, Guingamp possède, avec son agglomération, un service de transports urbains : les Axéobus[3]. Elle est reliée au reste de l'agglomération grâce aux 3 lignes régulières du réseau desservant Guingamp, Grâces, Pabu, Plouisy, Ploumagoar et Saint-Agathon. Le réseau est exploité pars le transporteur Jézéquel/Nicolas[4]. Les couleurs du réseau seront modifiées en [5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[7]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanleff à 17 km à vol d'oiseau[9], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Guingamp est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

Elle appartient à l'unité urbaine de Guingamp, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[16] et 21 870 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guingamp, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Depuis le 1er janvier 2017, Guingamp fait partie de la communauté d'agglomération Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération, par arrêté préfectoral du 17 novembre 2016.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (94,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (86,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), forêts (2,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Wingamp[22], Guencamp en 1123[23], Guengamp en 1145, Wengampus en 1151, Wengamp, Guengampus en 1165 et en 1169, Wingamp en 1165 et en 1171, Guengampus, Guingampus en 1235[22].

Le nom en breton de la ville est Gwengamp /ˈɡwɛn.ɡãmp/[24], sans doute issu de gwenn « blanc » ou « béni » au sens figuré, et kamp (latin campus) « champ »[25].

Le sens étymologique serait donc « champ blanc », peut-être « champ ou domaine laissé en friche »[23].

Sigismond Ropartz privilégie le sens de Champ de vin (Guin-Camp). En 1151, Marguerite, duchesse de Bretagne, fait don à l'abbaye de Sainte Croix de plusieurs biens, dont quatre arpents de terre labourable situés entre « Ecclesiam vestran et Guingampum » pour y planter une vigne.

Bien que n'étant pas située dans l'aire traditionnelle de sa pratique linguistique, Guingamp se nomme Ghingan en gallo, prononcé [ɟɛ̃gɑ̃][26]. Ce nom est attesté à l'oral et à l'écrit dans plusieurs communes des Côtes-d'Armor et du Morbihan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité gallo-romaine[modifier | modifier le code]

De nombreux tumulus et dolmens paléolithiques, néolithiques et de l'Âge du bronze sont présents dans le pays guingampais (Trésor de Kérivoa[27]). La ville est toute proche de la voie romaine allant à Vorgium, passant notamment à Saint-Adrien et Plésidy.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le Penthièvre fut un temps réduit à un petit comté dit « de Guingamp ».

Les trois châteaux successifs[modifier | modifier le code]

Les fouilles menées par Laurent Beuchet dans le château de Guingamp ont mis en évidence les trois châteaux construits successivement sur le même site.

Un premier château, construit vers 1030 sur une motte féodale circulaire, était entouré d'un fossé d'une profondeur de 5 m creusé dans le rocher. Les bâtiments étaient en bois, de même que la tour-porte rectangulaire reposant sur six poteaux qui en défendait l'entrée.

Un second château, construit en pierre, est édifié au XIIe siècle. Son mur d'enceinte est polygonal ; les angles en sont renforcés de contreforts, selon un modèle alors très courant dans les domaines des Plantagenêt.

Un troisième château est construit au milieu du XVe siècle, de plan carré avec d'imposantes tours circulaires aux quatre angles, adaptées à l'artillerie de l'époque. Ce troisième château est resté inachevé : les tensions existant alors entre le duché de Bretagne et le royaume de France obligent le duc François II de Bretagne à privilégier les châteaux situés à l'est aux marges de son duché, comme Dinan, Fougères ou Nantes[28].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Guingamp est citée pour avoir participé à la Révolte des Bonnets rouges ou Révolte du papier timbré survenue en 1675. Trois émeutiers y furent pendus.

Les Sœurs Augustines de la miséricorde de Jésus arrivent à Guingamp en 1676, s'installant dans un monastère (actuel hôtel de ville) ; elles prodiguèrent des soins hospitaliers jusqu'en 1944 ; les 7 dernières religieuses de la communauté, âgées en moyenne de 90 ans, quittent Guingamp en 2020[29].

Révolution française[modifier | modifier le code]

La ville de Guingamp prit activement part à la Révolution de 1789. Fin 1792, Pierre Boullon, notable, révolutionnaire montagnard, fut élu maire, en remplacement de Pierre Guyomar parti siéger à la Convention. À partir de , deux comités de surveillance se mettent en place en ville. Le fait que deux comités soient mis en place dans une ville aussi modeste atteste d'une opinion très favorable au pouvoir Jacobin et à la nouvelle République, mise en place en . Guingamp, est également chef-lieu de district depuis 1790. Présidé par Vistorte, ce district comportait 38 communes autour de la ville. Dans chacune fut mis en place un comité de surveillance, mais les archives départementales conservent les documents d'une vingtaine seulement.

Les personnages principaux de l'époque de la « Terreur » furent des modérés tels que Charles Hello, Yves-Marie Salpin avocat, membre du district et du comité dit « De la Délivrance », ainsi qu'un « Enragé », Olivier Rupérou. L'historien Hervé le Goff détaille ces faits avec précision dans son ouvrage « Les riches heures de Guingamp, des origines à nos jours ». Les archives sont consultables aux Archives Départementales de Saint-Brieuc, dans la section 100L.

À Guingamp, sous la Révolution, aucune exécution n'est à noter. Par contre, les récoltes sont catastrophiques et l'approvisionnement des marchés s'avère souvent maigre. Pas de guillotine, et aucune chouannerie. En revanche, les Guingampais participent activement aux guerres de Vendée, du côté républicain. Quelques troubles éclatent également en 1794, avec la menace de chouans venus de l'est du département.

La Grande Rue vers 1900 (lithographie d'Albert Robida).

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Guingamp était alors une ville de garnison (le 48e régiment d'infanterie y était basé).

Ce régiment participa notamment à la bataille d'Arsimont (Belgique) le , bataille au cours de laquelle son colonel (Louis de Flotte) fut tué.

Le 48e régiment d'infanterie, basé à Guingamp, a compté 2 057 morts bretons pendant la Première Guerre mondiale ; son régiment de réserve, le 248e régiment d'infanterie, en a compté 1 216[30].

387 soldats originaires de Guingamp sont Morts pour la France. 16 ont été distingués de la Légion d'Honneur[31].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Bunker type R608, situé près de la gare.

Pour avoir hébergé et caché des aviateurs anglais, Georges Le Bonnie, de Lanvollon, fut arrêté le à Guingamp ; il fut décapité à Cologne le [32].

Né à Guingamp en 1923, Jean Tallec rejoint le maquis de Pont-Melvez au début de l'année 1944. Alors que son groupe venait d'exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques, il fut arrêté sur dénonciation, en même temps que ses camarades, le 27 juin 1944. Incarcéré à la maison d'arrêt de Guingamp, il eut à subir d'horribles tortures. Jugé et condamné à la peine de mort pour attentats et attaques à main armée contre l'occupant, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp de Servel. Il avait 21 ans[33].

Membre du maquis de Pont-Melvez, René Forestier né à Guingamp, fut arrêté le 27 juin 1944 sur dénonciation, en même temps que quatre autres résistants. Accusés de sabotage de lignes téléphoniques, ils furent torturés pendant plusieurs jours. René Forestier fut amputé d'une jambe la veille de son exécution[34]. Il avait 20 ans.

Georges Herviou, né à Guingamp en 1925, rejoint le maquis de Pont-Melvez au début de 1944. Alors que son groupe venait d'exécuter des sabotages sur les lignes téléphoniques, il fut arrêté, en même temps que ses camarades, sur dénonciation le 27 juin 1944. Incarcéré à la maison d'arrêt de Guingamp, il subit d'affreuses tortures. Jugé et condamné à la peine de mort pour attentats et attaques à main armée contre l'occupant, il fut fusillé le 3 juillet 1944 au camp de Servel. Il avait 19 ans.

Un groupe de 18 résistants, lesquels tenaient une réunion dans la sacristie de l'église de Guingamp, fut arrêté par les Allemands, emprisonnés à Saint-Brieuc et, après avoir été torturés, 17 d'entre eux furent tués et leurs corps jetés pêle-mêle dans une fosse commune dans le bois de Malaunay en Ploumagoar le [32] ; le 18e, Eugène Moulin, a été exécuté d'une balle dans la tête à Plélo la veille[35],[36].

Guingamp est libérée le par les maquisards de Plésidy-Saint-Connan.

97 soldats guingampais sont morts pour la France[31].

Le monument aux Morts[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms de 501 soldats morts pour la Patrie[31]:

  • 387 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 97 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 8 sont morts durant la guerre d'Algérie.
  • 7 sont morts durant la guerre d'Indochine.
  • 1 est mort durant le conflit du Levant.
  • 1 est mort dans les troupes françaises d'occupation en Allemagne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis l'après-guerre, neuf maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
Pierre Milon SFIO Avocat

(démission)
Henri Kerfant RGR-UDSR Transporteur routier, vice-président de la CCI des Côtes-du-Nord
Deuxième adjoint au maire [Quand ?]
Édouard Ollivro CDP puis
UDF-CDS
Écrivain, professeur d'histoire
Député des Côtes-du-Nord (4e circ.) (1967 → 1978)
François Leizour[37] PCF Professeur de philosophie
Député des Côtes-du-Nord (4e circ.) (1978 → 1981)
Conseiller général de Guingamp (1951 → 1958 puis 1964 → 1982)
Maurice Briand PS Avocat
Adjoint au maire (1977 → 1983 puis 1995 → 2008)
Député des Côtes-du-Nord (4e circ.) (1981 → 1986 puis 1988 → 1993)
Conseiller régional de Bretagne
Albert Lissillour RPR Vétérinaire retraité
Noël Le Graët PS Président-directeur général et fondateur du Groupe Le Graët
Président de l'En Avant de Guingamp (1972 → 1991 puis 2002 → 2011)
Président du Paris FC (2001 → 2003)
Président de la Ligue nationale de football (1991 → 2000)
Président de la Fédération française de football (2011 → 2023)
[38] Annie Le Houérou PS-DVG Attachée d'administration centrale du ministère de l'Agriculture
Députée des Côtes-d'Armor (4e circ.) (2012 → 2017)
Sénatrice des Côtes-d'Armor (2020 → )
Conseillère générale de Guingamp (2005 → 2012)
Présidente de Guingamp Communauté (2002 → 2008)
[39] en cours Philippe Le Goff PS Professeur d'éducation physique et sportive
Premier adjoint au maire (2009 → 2014)
2e vice-président de Guingamp-Paimpol Agglomération[Note 3] (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[40]
Frise chronologique de la succession des maires de Guingamp

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[41].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'unité urbaine de Guingamp regroupe six communes qui totalisent 23 000 habitants[42], Guingamp, Plouisy, Ploumagoar, Grâces, Pabu et Saint-Agathon pour près de 27000 dans l'aire urbaine[43].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2021, la commune comptait 7 105 habitants[Note 4], en augmentation de 2,97 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 1775 1904 9735 5506 1006 4666 7966 9496 718
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 8937 3506 9777 0457 8958 4048 7449 1969 272
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9 2529 2129 3857 9238 5758 6448 6639 0808 117
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
8 9129 2329 2848 5077 9058 0087 7247 6937 280
2015 2020 2021 - - - - - -
6 9007 1157 105------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements éducatifs[modifier | modifier le code]

Guingamp relève de l'académie de Rennes. Voici ci-dessous la liste des principaux établissements scolaires de la commune : Guingamp a la chance de pouvoir compter de nombreuses écoles, collèges et lycées publics et également privés. Sa population en saisons scolaires est ainsi très jeune.

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .

À la rentrée 2018, 190 élèves étaient scolarisés à Diwan et dans les classes bilingues (soit 16,6 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[48].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Festival de la Saint-Loup[modifier | modifier le code]

Le Festival de la Saint-Loup - Concours national de la danse bretonne et Festival international se tient tous les ans vers la mi-août. Il se termine toujours par la traditionnelle danse : la Dérobée de Guingamp.

Les principaux invités sont l’Écosse, l’Irlande, la Galice, les Asturies, le Pays de Galles, et autres artistes du monde entier. Guingamp est la capitale de la danse bretonne.

La danse est très présente dans les activités culturelles de la ville et l’office culturel organise une semaine de la danse créative contemporaine.

La ville du camelia[modifier | modifier le code]

La ville est en outre connue pour la promotion de la culture du camelia à l'initiative de Fanch Ar Moal, grand spécialiste breton et international du camelia qui est maintenant soutenu par une nouvelle association dévouée à cette cause.

Santé[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'un hôpital et d'une clinique privée[49].

Sports[modifier | modifier le code]

En avant Guingamp[modifier | modifier le code]

La ville abrite le club de football professionnel En avant Guingamp. Ce club ayant joué en Ligue 1 entre 1995 et 1998 puis de 2000 à 2004 et de 2013 à 2019. Il est souvent lié à des investissements très importants, par rapport à la petite population de la ville. Le stade du Roudourou compte ainsi 19 039 places pour une population de Guingamp sous les 8 000 habitants. C'est l'une des plus petites agglomérations à être à ce niveau dans le monde[50]. Parmi les clubs de supporters, on compte : le Kop rouge, les Red boys.

Le stade du Roudourou a accueilli la rencontre France-Îles Féroé, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde de football de 2010 (groupe 7), qui a eu lieu le .

Début , l'équipe de France féminine a joué à Guingamp contre l'Irlande ; match gagné 4 à 0, par les bleues, tout juste revenues des jeux olympiques de Londres, où elles avaient fini quatrièmes. Match qualificatif de l'Euro 2013.

En avant Guingamp a remporté la coupe de France de football 2008-2009 en battant le Stade Rennais 2-1, devenant ainsi le deuxième club de deuxième division à remporter la compétition.

Le , à l'issue de la 37e journée du championnat de Ligue 2, grâce à sa victoire sur le GFC Ajaccio (1-0), En avant Guingamp rejoint de nouveau la Ligue 1 qu'il avait dû quitter 9 ans auparavant.

En avant se qualifie pour un remake de la finale remportée en 2009, à l'issue d'une victoire contre l'AS Monaco aux prolongations 3 - 1 grâce à un doublé de Yatabaré et un but d'Atik sur des passes de Giresse et de Langil contre un but de Berbatov pour Monaco.

Le , En avant Guingamp retrouve donc le Stade Rennais FC pour cette finale de la coupe de France. Une nouvelle fois, EAG s'impose au Stade de France, 2 à 0, et ramène un second trophée dans les Côtes-d'Armor. Le club est ainsi qualifié pour la ligue Europa.

Le , En avant Guingamp se qualifie pour les 16es de finale de la ligue Europa après avoir terminé 2e de sa poule derrière la Fiorentina.

Roller[modifier | modifier le code]

Guingamp Roller Skating est une association sportive principalement axée sur la course.

Handball[modifier | modifier le code]

La ville compte un club: Guingamp Handball (GGHB). Les seniors ont réussi à atteindre à plusieurs le reprises le niveau Nationale 3. Les jeunes ont été plusieurs fois champions de Bretagne, comme lors de la saison 2021/2022.

Canoë-Kayak[modifier | modifier le code]

Les Guingampais disposent d'un club, situé au moulin de la ville. La navigation se fait sur le Trieux.

Basket Ball[modifier | modifier le code]

En 2023, pour la 3e année consécutive, les Guingampais de l'ABC ont remporté la coupe départementale. Les effectifs du club local sont en pleine croissance.

Médias[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire du pays de Guingamp est L'Écho de l'Armor et de l'Argoat.

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Le chômage est en baisse dans la zone d'emploi de Guingamp[modifier | modifier le code]

Le taux de Chômage à Guingamp est actuellement de 7,2 % de la population active contre 7,8 % en 2021. C'est une bonne performance par rapport à l'évolution du chômage au niveau national sur la même période (-1 %). L'emploi sur le bassin de Guingamp est plus dynamique que la moyenne avec un taux de chômage inférieur à celui de la France métropolitaine qui est de 7,3 % au premier trimestre 2022 (selon les données BIT).

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Les habitants de Guingamp (Côtes-d'Armor) gagnent en moyenne 1 957 € nets par mois, soit 23 488 € nets par an.

Source : calculs JDN d'après données Insee, 2021

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

  • Dolmen SA : entreprise de confection textile

Commerce[modifier | modifier le code]

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor et fait partie de la technopole Anticipa gérée par l'Agence de développement industriel du Trégor.

Elle possède de nombreux commerces dans le centre ville et partout en périphérie.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Basilique Notre-Dame de Bon Secours, rue Notre-Dame (XIe-XVIe siècle) Logo monument historique Classé MH (1914)[51].
  • Abbaye Sainte-Croix, rue de l'Abbaye (XIIe-XVIIIe siècle), fondée vers 1135, inscrite MH en 1926[52].
  • Couvent des Ursulines, rue de la Trinité (XVIIe siècle), inscrit MH en 1925[53].
  • Chapelle Saint-Léonard, rue Saint-Léonard (XIIe-XIXe siècle)[54]. Elle forme une croix latine incomplète, le transept sud étant manquant[55]. Il a été remplacé par un petit porche à une date indéterminée[56]. Le carré de transept est la seule partie subsistante de l’édifice du XIIe siècle. Ses arcs de plein cintre à double rouleau retombent sur des colonnes[55]. Le reste, ruiné lors de la guerre de Succession de Bretagne, fut reconstruit au XIVe siècle grâce aux largesse de Charles de Blois. La nef, initialement plus longue, fut endommagée par une tempête en 1810 et réduite de moitié[56].
  • Ancien monastère des religieuses hospitalières, puis ancien hospice aujourd'hui Hôtel de ville, place de Verdun (XVIIIe siècle) Logo monument historique Classé MH (1913)[57].
  • Chapelle de la congrégation des Sœurs du Christ, rue de Montbareil.
  • Chapelle Saint-Joseph de Sainte-Croix, rue Penquer.
  • Chapelle du collège-Lycée Notre-Dame, rue des Capucins.
  • Salle du royaume, rue Ruporzou.
  • Église évangélique, rue de la Chesnaye.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Unité militaire ayant été en garnison à Guingamp :

Lieux culturels[modifier | modifier le code]

La ville possède :

  • une médiathèque moderne, située en plein centre-ville à l'emplacement des anciens remparts de la vieille ville ;
  • un Centre culturel de culture bretonne et celtique ;
  • un théâtre municipal où l'Office culturel organise de nombreux spectacles issus des scènes nationales françaises ;
  • un centre d'art contemporain d'intérêt national dédié à la photographie, dans l'ancienne prison : le Centre d'art GwinZegal ;
  • un Centre social et un Foyer de jeunes travailleurs qui ont une activité culturelle soutenue qui se poursuit dans quelques bars dynamiques de la ville dans lesquels se produisent des orchestres de différents courants musicaux ;
  • un espace de création, d'échange et de formation destiné à la danse : Le Lieu.
  • Le centre culturel breton Ti ar vro

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Fascé d'argent et d'azur de quatre pièces.
Commentaires : Les armes sont celles de la Frérie Blanche. Elles sont incrustées depuis le XIVe siècle au fronton d’une fenêtre de la basilique Notre-Dame de Bon-Secours, au-dessus et à gauche de la Porte-au-Duc. Le même blason figure sur les véhicules municipaux ainsi que sur les plaques indiquant le nom des rues. Mais il existerait une variante hypothétique remontant à l’année 1447 décrivant le blason d’argent à une fasce d’azur et un chef de même[64].

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Philippe Le Goff : Troisième vice-président de l'intercommunalité de 2017 à 2020 [1]
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.
  2. Super User, « Ville de Guingamp - Le Patrimoine guingampais », sur villeguingamp.bzh (consulté le ).
  3. « Axéo. Une semaine de transports gratuits », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  4. « Louargat - Pommerit-le-Vicomte : les Autocars Jézéquel rachètent les cars Nicolas », sur actu.fr (consulté le ).
  5. « Guingamp (22). Axéobus se déclinera en vert et bleu », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Guingamp et Lanleff », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Lanleff » (commune de Lanleff) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Guingamp », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  22. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Guingamp » (consulté le ).
  23. a et b Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 71, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
  24. Prononciation en breton KLT retranscrite selon la norme API.
  25. Regard sur le patrimoine architectural de la ville de Guingamp.
  26. Chubri, « ChubEndret ».
  27. Olivier de Pontbriand, Notes sur le Trésor de Kerivoa à Bourbriac, Oberthur, , 28 p. (lire en ligne).
  28. Yves Menez et Stéphane Hingant, Fouilles et découvertes en Bretagne, Rennes Paris, Éd. Ouest-France Inrap, , 143 p. (ISBN 978-2-7373-5074-0), « Laurent Beuchet ».
  29. https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/ploumagoar/trop-agees-les-soeurs-quittent-guingamp-344-ans-apres-leur-arrivee-22-11-2020-12660252.php
  30. Jean-Pascal Scadagne, "Les Bretons dans la guerre de 14-18", éditions Ouest-France, 2006, (ISBN 2737363152).
  31. a b et c « Guingamp - Monument aux Morts », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  32. a et b Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944), Sables-d'Or-les-Pins, Astoure, , 255 p. (ISBN 978-2-36428-032-8).
  33. Prigent Alain et Tilly Serge, Les fusillés et décapités après jugement d'un tribunal militaire allemand (Côtes-du-Nord, 1940-1944), Les cahiers de la Résistance populaire, mai 2011, p. 145.
  34. Prigent Alain et Tilly Serge, Les fusillés et décapités après jugement d'un tribunal militaire allemand (Côtes-du-Nord, 1940-1944), Les cahiers de la Résistance populaire, p. 52.
  35. « Fiche individuelle MOULIN Eugène Pierre Marie », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  36. « Guerre 39-45. Dix-huit résistants tués dans le bois de Malaunay », sur Mémoires de Guerre (consulté le ).
  37. Notice LEIZOUR François par Christian Bougeard, Jacques Girault, version mise en ligne le 16 mai 2011, dernière modification le 7 septembre 2011
  38. « Annie Le Houérou, 1ère femme maire de Guingamp », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  39. « Philippe Le Goff. Une fulgurante ascension », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  40. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  41. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Guingamp, consultée le 26 octobre 2017
  42. site de la ville de Guingamp
  43. Valeurs extrapolées de celles antérieures figurant sur Wikipédia et de celles du site municipal qui procède d'une confusion entre unité et aire urbaines
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
  49. Antoine Copra, La face sombre de l’affaire des médecins cubains de Guingamp, lepoint.fr, 21 février 2024
  50. (en) « Which stadiums have a capacity greater than their location's populations? », sur theguardian.com.
  51. « Eglise Notre-Dame du Bon-Secours », sur Base Mérimée.
  52. « Ancienne abbaye Sainte-Croix », sur Base Mérimée.
  53. « Couvent des Ursulines », sur Base Mérimée.
  54. « Chapelle Saint-Léonard », sur tregor.fr.
  55. a et b « Guingamp », sur infobretagne.com.
  56. a et b « LA CHAPELLE SAINT-LÉONARD DE 1789 À 1905 », sur patrimoine-guingamp.net.
  57. « Ancien monastère des religieuses hospitalières, puis ancien hospice, actuel hôtel de ville », sur Base Mérimée.
  58. Une notice historique et descriptive du château Pierre II
  59. « Restes du château de Pierre II », sur Base Mérimée.
  60. « Restes des remparts », sur Base Mérimée.
  61. « Fontaine dite la Pompe, ou fontaine la Plomée », sur Base Mérimée.
  62. « Ancienne prison », sur Base Mérimée.
  63. Ranch Le Pivert, « Guingamp : on vient de découvrir une des plus anciennes maisons de Bretagne », L’echo De l’Armor et de l’Argoat,‎
  64. Bulletin de l’office de tourisme de Guingamp et de sa région

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé François Dobet Le Collège de Guingamp et L'Institution Notre-Dame 1516 - 1948, Les Presses Bretonnes, Saint-Brieuc, 1950, 238 p.
  • Le Boulanger (J.-M.), En avant de Guingamp, 1912-1995 : l'aventure, Éd. A. Bargain, Quimper, 1995, 223 p.
  • Rebille (A.), Guingamp et l'Argoat, Éd. Ouest-France, Rennes, 1989, 32 p.
  • Soulabaille (A.), Guingamp sous l'Ancien Régime, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 1999, 331 p.
  • Toulet (S.), Vivre à Guingamp au XIXe siècle, Association des Amis du Pays de Guingamp, Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 1991, 318 p.
  • Le Bulletin des Amis du Pays de Guingamp, devenu aujourd'hui Les Amis du patrimoine de Guingamp (de nombreux articles, réalisés notamment par Simonne Toulet) et Le Pays d'Argoat

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Guingamp.