Gouvernement provisoire de la République algérienne — Wikipédia

Gouvernement provisoire de la République algérienne
(ar) الحكومة المؤقتة للجمهورية الجزائرية

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(4 ans et 6 jours)

Drapeau
Drapeau
Blason
Sceau
Description de cette image, également commentée ci-après
Villes qui ont successivement hébergé le GPRA, ainsi que le territoire algérien disputé durant la Guerre d'Algérie.
Informations générales
Statut Gouvernement provisoire
Capitale

De jure : Alger
De facto :

Langue(s) Français, arabe
Histoire et événements
Proclamation du GPRA depuis Le Caire.
Accords d'Évian et cessez-le-feu de la guerre d'Algérie.
Le GPRA rentre à Alger.
Proclamation officielle de l'indépendance de l’Algérie.
Création d'un Bureau politique dissident par Ben Bella à Tlemcen.
Élection d'une assemblée constituante.
Proclamation de la République algérienne démocratique et populaire.
Président du GPRA
19 septembre 1958 - 9 août 1961 Ferhat Abbas
9 août 1961 - 27 septembre 1962 Benyoucef Benkhedda

Entités précédentes :

Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), (en arabe: الحكومة المؤقتة للجمهورية الجزائرية), est le bras politique et gouvernemental du Front de libération nationale (FLN) durant la guerre d’indépendance de l’Algérie. Le GPRA a négocié les accords de paix (accords d'Évian) avec la France en 1962.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Comité de coordination et d'exécution, créé par le congrès de la Soummam du , est le premier organe exécutif de la révolution algérienne, précurseur du Gouvernement provisoire de la République algérienne. Il est politiquement responsable devant le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), qui constitue un embryon de parlement dont les membres sont désignés par cooptation, faute de pouvoir organiser des élections en raison de l'état de guerre en Algérie.

Le , le CNRA vote une résolution donnant délégation au CCE pour former un gouvernement provisoire algérien, afin de parachever la mise en place des institutions de la « Révolution » et la reconstruction d'un État algérien moderne. Lors de sa réunion du 22 au au Caire, il charge le CCE d'annoncer la création du « Gouvernement provisoire de la République algérienne » (GPRA).

Annonce de la constitution du GPRA dans El Moudjahid du 19 septembre 1958.

L'annonce officielle a lieu le [1] au Caire. Le même jour, le président du GPRA, Ferhat Abbas, fait sa première déclaration publique, définissant les circonstances de la naissance de ce gouvernement et les objectifs qu'il doit atteindre. Dans les jours qui suivent, il est reconnu par la Tunisie, le Maroc, la Syrie, le Liban et l'Égypte[2].

Cet événement met les autorités françaises, qui prétendaient ne pas avoir d'interlocuteur pour négocier, devant le fait accompli.

Entre 1958 et 1962, il y eut trois formations du Gouvernement provisoire de la République algérienne.

Composition des gouvernements[modifier | modifier le code]

Premier gouvernement ( - )[modifier | modifier le code]

Le premier gouvernement était composé de[3],[4] :





Deuxième gouvernement ( - )[modifier | modifier le code]

Le deuxième gouvernement[6] était composé de :




Troisième gouvernement ( - )[modifier | modifier le code]

Le troisième et dernier gouvernement était composé de :




Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le « gouvernement provisoire de la République algérienne » dix mois après sa constitution », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Françoise Perret, « L’action du Comité international de la Croix-Rouge pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) » (consulté le )
  3. Philippe Tripier, Autopsie de la guerre d'algérie, Éditions France-empire, 1972
  4. https://archive.wikiwix.com/cache/20110510082906/http://guerredalgerie.pagesperso-orange.fr/GPRA_1958.htm.
  5. Ali Chérif Deroua, La réunion du GPRA du 29 juin au 10 juillet 1959 : L'année 1959 a été très difficile pour la Révolution, Quotidien d'Oran, 28/06/2007
  6. Mohamed Harbi, FLN, mirage et réalités

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Achour Cheurfi, La classe politique algérienne : de 1900 à nos jours, Alger, Société des Ecrivains, , 511 p. (ISBN 9961-64-292-9, lire en ligne)