Gouvernement Draghi — Wikipédia

Gouvernement Draghi
(it) Governo Draghi

République italienne

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Photo de famille du gouvernement Draghi.
Président de la République Sergio Mattarella
Président du Conseil des ministres Mario Draghi
Élection 4 mars 2018
Législature XVIIIe
Formation
Fin
Durée 1 an, 8 mois et 9 jours
Composition initiale
Coalition M5S-Lega-PD-FI-IV-LeU (2021-2022)
M5S-Lega-PD-FI-Az-IpF-IV-LeU (2022)
Ministres 23
Femmes 8
Hommes 15
Représentation
Chambre des députés (2021-2022)
546  /  630
Chambre des députés (2022)
523  /  630
Sénat
248  /  321
Drapeau de l'Italie

Le gouvernement Draghi (en italien : Governo Draghi) est le 67e gouvernement de la République italienne entre le et le , sous la XVIIIe législature du Parlement républicain.

Historique[modifier | modifier le code]

Ce gouvernement est dirigé par le nouveau président du Conseil des ministres indépendant Mario Draghi, anciennement président de la Banque centrale européenne (BCE). Il est constitué et soutenu par une coalition entre le Mouvement 5 étoiles (M5S), la Ligue (Lega), le Parti démocrate (PD), Forza Italia (FI), Italia Viva (IV) et Libres et égaux (LeU). Ensemble, ils disposent de 545 députés sur 630, soit 86,5 % des sièges de la Chambre des députés, et de 266 sénateurs sur 321, soit 82,9 % des sièges du Sénat de la République.

Il est formé à la suite de la démission de l'indépendant Giuseppe Conte, au pouvoir depuis .

Il succède donc au gouvernement Conte II, constitué initialement d'une coalition majoritaire entre le Mouvement 5 étoiles, le Parti démocrate, Italia Viva et Libres et Égaux, devenue minoritaire en après le départ des ministres d'Italia Viva.

Formation[modifier | modifier le code]

Giuseppe Conte annonce sa démission le , conséquence du départ de son gouvernement d'Italia Viva qui entraîne la perte de la majorité absolue au Sénat[1]. Après avoir mené trois jours de consultations infructueuses avec les groupes parlementaires, le président de la République Sergio Mattarella confie un « mandat exploratoire » au président de la Chambre des députés Roberto Fico, dont les termes sont d'explorer une reconduction avec élargissement de la majorité de Giuseppe Conte[2].

Au soir du , Roberto Fico indique que sa mission présidentielle a échoué puisqu'il n'est pas parvenu à dégager un consensus pour reconstituer une majorité parlementaire[3]. Le chef de l'État indique alors son intention de désigner une personnalité devant mettre en place un exécutif « de haut niveau » pour « donner immédiatement naissance à un gouvernement capable d’affronter les grandes urgences sanitaires, sociales, et économico-financières » et fait savoir qu'il convoque l'ancien gouverneur de la Banque d'Italie puis président de la Banque centrale européenne Mario Draghi au palais du Quirinal le lendemain[4]. Le , le président de la République charge officiellement l'ancien banquier central de constituer le nouveau gouvernement de la République, mandat que ce dernier accepte[5].

À la suite de ses consultations avec les partis politiques et les groupes parlementaires, le mandataire présidentiel engrange rapidement les soutiens du Parti démocrate, de Forza Italia et d'Italia Viva[6]. Le , le chef de la Ligue Matteo Salvini, adepte d'une ligne eurosceptique et nationaliste, indique à son tour qu'il appuie l'accession de Mario Draghi à la présidence du Conseil[7]. Il peut également compter sur l'appoint des nombreuses formations centristes que sont le Centre démocrate (CD), Nous avec l'Italie (NCI), le Mouvement associatif des Italiens à l'étranger (MAIE) et Azione, des partis des minorités linguistiques du Parti populaire sud-tyrolien (SVP) et du Parti autonomiste tridentin et tyrolien (PATT), ainsi que plusieurs sénateurs à vie[8]. Le , les militants du Mouvement 5 étoiles approuvent à leur tour le soutien de leur parti au gouvernement Draghi lors d'un vote en ligne par 59,3 % des suffrages exprimés[9].

Mario Draghi retourne au palais du Quirinal le afin de « lever ses réserves » et accepter formellement la charge de président du Conseil des ministres[10]. Il dévoile à cette occasion la liste des ministres qui forment son gouvernement. Il y a 15 hommes pour 8 femmes. Ils sont assermentés et prennent leurs fonctions le lendemain[11],[12].

Lors de la présentation publique de son équipe ministérielle, Mario Draghi annonce son intention de modifier la structure ministérielle. Il souhaite ainsi recréer le ministère du Tourisme, dont les compétences dépendent du ministère des Biens et Activités culturels, qui prendra d'ailleurs le nom de « ministère de la Culture »[13],[14] ; et transformer le ministère de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer en « ministère de la Transition écologique » avec des compétences élargies dans le domaine énergétique[15], répondant ainsi à une volonté pentastellata d'établir un « super-ministère » de l'Écologie[16].

Le , le Conseil des ministres nomme 39 secrétaires d'État, parmi lesquels six ont rang de vice-ministre[17]. Le nombre de partis représentés au gouvernement est alors porté à neuf, chiffre qui n'avait pas été atteint depuis la chute du gouvernement Berlusconi IV regroupant 11 partis à la fin de son mandat. La composition finale du gouvernement devrait être connue quelques jours plus tard, après la nomination d'un sixième secrétaire d'État auprès du Président du Conseil, chargé du Sport.

Un décret en date du redécoupe certaines attributions ministérielles, comme annoncé lors de l'annonce de la composition du gouvernement : le ministère de l'Environnement, de la Protection du territoire et de la Mer devient un ministère de la Transition écologique aux compétences élargies, le ministère des Infrastructures et des Transports devient ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable, le ministère pour les Biens et Activités culturels et le Tourisme devient ministère de la Culture tandis qu'est rétabli le ministère du Tourisme, qui avait été supprimé en 1993[18].

Appui parlementaire[modifier | modifier le code]

Conformément à la Constitution, le gouvernement devra solliciter la confiance du Parlement. Des votes se tiendront alors dans les deux chambres, le au Sénat de la République et le lendemain à la Chambre des députés[19],[20],[21].

Le Sénat de la République vote la confiance à une large majorité le  : 262 voix pour, 40 contre et deux abstentions[22]. La Chambre des députés fait de même le lendemain par 535 voix pour, 56 contre et cinq abstentions[23].

Les 15 sénateurs et 34 députés du groupe M5S ayant voté contre (ou s'étant abstenu ou n'ayant pas été présent lors du vote) la confiance au gouvernement seront expulsés, comme l'a annoncé le chef du parti Vito Crimi sur sa page Facebook[24],[25].

Résultats du vote de confiance du au Sénat de la République[26]
Position Groupe Total
M5S PD IV-PSI AUT[a] Eu-MAIE-CD FI-BP-UdC L-SP-PSd'AZ FdI Mixte[b]
POUR 69 35 17 4 10 49 62 0 16 262
CONTRE 15 0 0 4 0 0 0 19 2 40
ABSTENTION 0 0 0 1 0 0 0 0 1 2
NON-VOTANT 8 0 1 0 0 3 1 0 4 17
Total 92 35 18 9 10 52 63 19 23 321
Résultats du vote de confiance du à la Chambre des députés[27]
Position Groupe Total
LeU M5S PD IV FI-BP L-SP FdI Mixte[c]
POUR 11 155 91 28 81 125 0 44 535
CONTRE 1 16 0 0 0 1 31 7 56
ABSTENTION 0 4 0 0 0 0 0 1 5
NON-VOTANT 0 14 2 0 7 5 2 3 33
Total 12 189 93 28 88 131 33 55 629

Évolution[modifier | modifier le code]

Le secrétaire d’État à l’Économie et aux Finances, Claudio Durigon (Lega), démissionne en après plusieurs semaines de polémique faisant suite à son souhait de baptiser un parc « Mussolini »[28].

Démission[modifier | modifier le code]

Le , Mario Draghi dépose sa démission après le refus du vote de confiance au Parlement du Mouvement 5 étoiles estimant que « le pacte de confiance fondant l’action de ce gouvernement a disparu ». Celle-ci est néanmoins rejetée par le président de la République qui lui suggère de se présenter au Parlement « afin qu'ait lieu une évaluation de la situation »[29],[30],[31],[32].

Le 20 juillet, il perd le soutien de la Ligue, du M5S et de Forza Italia[33]. Dès le lendemain matin, Draghi se rend au Quirinal afin de présenter à nouveau la démission du gouvernement au chef de l'État qui déclare ensuite en « prendre acte » et le charge d'expédier les affaires courantes[34].

Composition[modifier | modifier le code]

Ministres Secrétaires d'État
Poste Titulaire Parti Affectation Nom Parti
Président du Conseil des ministres Mario Draghi Mario Draghi Sans Présidence du Conseil
Secrétaire du Conseil des ministres
Roberto Garofoli Sans
Affaires européennes Vincenzo Amendola PD
Information et Édition Giuseppe Moles FI
Coordination de la politique économique Bruno Tabacci CD
Sécurité de la République Franco Gabrielli Sans
Sport Valentina Vezzali FI
Ministres sans portefeuille
Rapports avec le Parlement Federico D'Incà Federico D'Incà M5S Sans affectation Deborah Bergamini FI
Simona Malpezzi
(jusqu'au 25/03/2021)
PD
Caterina Bini
(à partir du 31/03/2021)
Innovation technologique et Transition numérique Vittorio Colao Vittorio Colao Sans Sans affectation Assuntela Messina PD
Administration publique Renato Brunetta Renato Brunetta Sans Pas de titulaire
Affaires régionales et Autonomies Mariastella Gelmini Mariastella Gelmini Az Pas de titulaire
Sud et Cohésion territoriale Mara Carfagna Mara Carfagna Az Sans affectation Dalila Nesci IpF
Politiques de la jeunesse Fabiana Dadone Fabiana Dadone M5S Pas de titulaire
Égalité des chances et Famille Elena Bonetti Elena Bonetti IV Pas de titulaire
Handicap Erika Stefani Erika Stefani Lega Pas de titulaire
Ministres
Affaires étrangères et Coopération internationale Luigi Di Maio Luigi Di Maio IpF Vice-ministre Marina Sereni PD
Sans affectation Manlio Di Stefano IpF
Benedetto Della Vedova +E
Intérieur Luciana Lamorgese Luciana Lamorgese Sans Sans affectation Nicola Molteni Lega
Ivan Scalfarotto IV
Carlo Sibilia M5S
Justice Marta Cartabia Marta Cartabia Sans Sans affectation Anna Macina IpF
Francesco Paolo Sisto FI
Défense Lorenzo Guerini Lorenzo Guerini PD Sans affectation Giorgio Mulé FI
Stefania Pucciarelli Lega
Économie et Finances Daniele Franco Daniele Franco Sans Vice-ministre Laura Castelli IpF
Sans affectation Claudio Durigon
(jusqu'au 02/09/2021)
Lega
Maria Cecilia Guerra Art.1
Alessandra Sartore PD
Federico Freni
(à partir du 28/09/2021)
Sans
Développement économique Giancarlo Giorgetti Giancarlo Giorgetti Lega Vice-ministre Gilberto Pichetto Fratin FI
Alessandra Todde M5S
Sans affectation Anna Ascani PD
Politiques agricoles, alimentaires et forestières Stefano Patuanelli Stefano Patuanelli M5S Sans affectation Francesco Battistoni FI
Gian Marco Centinaio Lega
Transition écologique[d] Roberto Cingolani Roberto Cingolani Sans Sans affectation Ilaria Fontana M5S
Vannia Gava Lega
Infrastructures et Mobilité durable[e] Enrico Giovannini Enrico Giovannini Sans Vice-ministre Teresa Bellanova IV
Alessandro Morelli Lega
Sans affectation Giancarlo Cancelleri M5S
Travail et Politiques sociales Andrea Orlando Andrea Orlando PD Sans affectation Rossella Accoto M5S
Tiziana Nisini Lega
Éducation Patrizio Bianchi Patrizio Bianchi Sans Sans affectation Barbara Floridia M5S
Rossano Sasso Lega
Enseignement supérieur et Recherche Cristina Messa Cristina Messa Sans Pas de titulaire
Culture[f] Dario Franceschini Dario Franceschini PD Sans affectation Lucia Borgonzoni Lega
Santé Roberto Speranza Roberto Speranza Art.1 Sans affectation Pierpaolo Sileri IpF
Andrea Costa NcI
Tourisme[g] Massimo Garavaglia Massimo Garavaglia[h] Lega Pas de titulaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. SVP (3), UV (1), CpE (1), PD (1), sénateurs à vie (3)
  2. LeU (6), IDeA-C! (3), Italexit (6), +E-Azione (2), sénateurs à vie (6)
  3. CD-IE (15), NcI-USEI-C!-AdC (6), MAIE-PSI (4), Azione-+E-RI (4), Popolo Protagonista-AP (10), minorités linguistiques (4), non-inscrits (12)
  4. « Environnement et Protection du territoire et de la Mer » jusqu'au .
  5. « Infrastructures et Transports » jusqu'au .
  6. « Biens et Activités culturels et Tourisme » jusqu'au .
  7. « Coordination des initiatives dans le secteur du tourisme » jusqu'au .
  8. Ministre sans portefeuille jusqu'au .

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jérôme Gautheret, « Le premier ministre italien Giuseppe Conte démissionne... pour tenter de rester en place », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Jérôme Gautheret, « En Italie, le président Mattarella charge Roberto Fico d’explorer les issues possibles à la crise politique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Échec des négociations pour un nouveau gouvernement Conte », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Jérôme Gautheret, « En Italie, Mario Draghi à la rescousse pour trouver une issue à la crise politique », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Eric Joszef, « Italie : Mario Draghi chargé de former un gouvernement », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Anne Le Nir, « Italie: Mario Draghi veut garantir ses soutiens », Yahoo! Actualités,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Jérôme Gautheret, « En Italie, Matteo Salvini soutient Mario Draghi », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (it) « Draghi verso un’ampia maggioranza: sulla carta potrebbe battere il primato del governo Monti », Il Sole 24 Ore,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (it) « Risultati voto M5s su Rousseau, ha vinto il Sì all’ingresso nel governo Draghi. Hanno votato in 74mila: 59,3% a favore. 40,7% contrari », Il Fatto Quotidiano,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Italie : Mario Draghi accepte le poste de premier ministre », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (it) « Governo, la diretta – Draghi ha sciolto la riserva da Mattarella, il giuramento domani alle 12. Ecco la lista di ministri », Il Fatto Quotidiano,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Italie: Mario Draghi a prêté serment comme Premier ministre (officiel) », sur RFI, RFI, (consulté le ).
  13. (it) « Draghi ricrea il ministero del Turismo cancellato nel 1993. L'entusiasmo degli operatori. Franceschini: "Giusto così, auguri a Garavaglia" », La Repubblica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (it) « Governo, Draghi accetta l'incarico e presenta la lista dei ministri », La Repubblica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Mario Draghi prend les rênes de l'Italie », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. (it) Beppe Grillo, « Un Super-Ministero per la Transizione Ecologica », sur Il Blog delle Stelle, (consulté le )
  17. (it) « Comunicato stampa del Consiglio dei Ministri n. 3 », sur www.governo.it, (consulté le )
  18. (it) « Comunicato stampa del Consiglio dei Ministri n. 4 », sur www.governo.it, (consulté le )
  19. Le Point, magazine, « Mario Draghi prête serment pour diriger l'Italie », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  20. (it) Sky TG24, « Dal giuramento al voto di fiducia: l'agenda di Draghi », sur tg24.sky.it (consulté le )
  21. (it) « Fiducia al governo Draghi, il calendario e la squadra », sur la Repubblica, (consulté le )
  22. « Italie : le nouveau chef du gouvernement Mario Draghi obtient la confiance du Sénat et veut "reconstruire" le pays », sur Franceinfo, (consulté le )
  23. (it) QuotidianoNet, « Governo Draghi, fiducia alla Camera: 535 sì, 56 no e 5 astenuti », sur QuotidianoNet, (consulté le )
  24. « En Italie, la énième mue du Mouvement 5 étoiles », sur Le Monde, (consulté le )
  25. (it) Vito Crimi, « Come già avvenuto al Senato, anche i portavoce del MoVimento 5 Stelle che nel voto di fiducia alla Camera si sono espressi diversamente dal gruppo parlamentare verranno espulsi. », Facebook, (consulté le )
  26. (it) YouTrend, « Fiducia al Governo #Draghi, ecco il riepilogo dei voto per gruppo al #Senato », sur twitter.com, (consulté le )
  27. (it) YouTrend, « Fiducia a #Draghi, il dettaglio dei voti per gruppo alla #Camera », sur twitter.com, (consulté le )
  28. « Italie : un secrétaire d’Etat démissionne après avoir voulu baptiser un parc « Mussolini » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  29. Par Le Parisien avec AFP Le 14 juillet 2022 à 15h42 et Modifié Le 14 juillet 2022 À 19h20, « Italie : Mario Draghi va démissionner, après le refus du vote de confiance », sur leparisien.fr, (consulté le )
  30. « Italie : Mario Draghi annonce qu'il démissionnera dans la soirée », sur LEFIGARO, (consulté le )
  31. « Mario Draghi, président du conseil italien, annonce sa démission après l’effritement de sa coalition », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « Italie : le Premier ministre Mario Draghi remet sa démission, mais le président la refuse », sur Franceinfo, (consulté le )
  33. « Italie: Draghi sur le départ après l'implosion de sa coalition », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  34. « En Italie, Mario Draghi jette l’éponge », sur Libération, Libération (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]