Golfe de Bohai — Wikipédia

Golfe de Bohai
Carte du golfe de Bohai.
Carte du golfe de Bohai.
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Subdivisions
territoriales
Hebei, Liaoning, Shandong, Tianjin
Géographie physique
Type Golfe
Localisation Mer Jaune (océan Pacifique)
Coordonnées 39° 04′ 44″ nord, 119° 55′ 36″ est
Subdivisions Baie de Bohai, baie de Laizhou, baie de Liaodong
Superficie 78 000 km2
Géolocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Golfe de Bohai

Le golfe de Bohai[1] ou mer de Bohai (chinois : 渤海 ; pinyin : Bóhǎi), anciennement golfe de Pé-Tché-Li ou golfe de Pétchili (chinois : 北直隶 ; pinyin : Běizhílì), d'après l'ancien nom de la province du Hebei, est un golfe de la mer Jaune[2] d'environ 78 000 km2 baignant une partie de la côte septentrionale de la Chine.

Localisation[modifier | modifier le code]

Communiquant par le détroit de Bohai avec la mer Jaune située à l'est et dont il est une partie, le golfe de Bohaï est délimité au sud par la péninsule du Shandong et à l'est par celle du Liaodong qui le sépare du golfe de Corée. Il comporte plusieurs baies : celle de Liaodong au nord-est, celle de Bohai à l'ouest et celle de Laizhou au sud.

Il borde les provinces chinoises de Shandong, de Hebei, du Liaoning, et de la municipalité de Tianjin, ainsi que les ports de Yingkou et Tianjin. Il reçoit les eaux du fleuve Jaune (fleuve Jaune). C'est de plus la partie de la mer Jaune la plus proche de Pékin.

On y a découvert du gaz et du pétrole.

Il existe un projet de tunnel ferroviaire sous le golfe de Bohai, au niveau du détroit, entre Dalian au Liaoning et Yantai au Shandong. D'une longueur prévue de 123 kilomètres, celui-ci deviendrait s'il était réalisé de loin le plus long tunnel du monde.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • En 598, la flotte de la Dynastie Sui, envoyée par l'empereur Wendi contre le Koguryo (actuelle Corée), et commandée par l'amiral Zhou Luohou, qui a subi des tempêtes meurtrières, rencontre la flotte coréenne commandée par l'amiral Gang Isik qui la détruit. On estime que la flotte chinoise a perdu dans ce conflit 90 % de ses navires.
Vue de Bijia depuis la mer de Bohai.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bohai », encyclopédie Larousse.
  2. (en) « Limits of Oceans and Seas, 3rd edition »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), International Hydrographic Organization, (consulté le ), p. 21-22.
  3. Battle of Taku Forts (1860)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :