Giovanni Boccardi — Wikipédia

Giovanni Boccardi
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Activité
Maître

Giovanni Di Giuliano Boccardi appelé aussi Boccardino il Vecchio est un enlumineur florentin né en 1460 et mort le 1er mars 1529.

Biographie[modifier | modifier le code]

Heures de Laudomia de Medicis.

Les archives permettent de reconstituer son parcours de manière assez précise : il est né en 1460 à Florence de Giuliano Boccardi et de Caterina di Bartolomeo Busini. A 20 ans, il est en apprentissage chez le libraire Bastiano. Cependant, les premiers manuscrits attribués semblent indiquer qu'il était en apprentissage chez Francesco d'Antonio del Chierico dès 1475. Des paiements datés de 1477 à 1480 indiquent qu'il appartient à la Compagnia della Purificazione e di San Zanobi[1].

Sa trace se retrouve dans plusieurs commandes pour des institutions religieuses : le monastère de San Benedetto à Gubbio (1499), l'abbaye du Mont-Cassin en 1509 puis de nouveau en 1521-1522 avec son fils, la cathédrale Santa Maria del Fiore et la Basilique San Lorenzo de Florence en 1511 et 1514. En 1515, il réalise plusieurs manuscrits pour un antiphonaire pour le monastère de la Badia Fiorentina, ce que confirme Vasari dans sa vie de Gherardo del Fora. En 1517, il décore plusieurs manuscrits pour le monastère Saint-Pierre de Pérouse, ainsi que l'année suivante, se déplaçant sur place pour ce travail. En 1519, il décore un antiphonaire pour la cathédrale de Sienne. Il travaille également pour des aristocrates d'après les manuscrits qui lui sont attribués, comme les Médicis ou Mathias Corvin[2].

Il collabore à de nombreuses reprises avec son fils Francesco Boccardi (1498-1547) dit Boccardino Giovane, mais également avec Attavante degli Attavanti, Monte di Giovanni del Fora, Mariano del Buono, ou Stefano Lunetti. En 1525, il est membre de la compagnie de Saint-Luc de la ville. Il meurt le et est enterré à l'église des Ermini de Florence[2].

Style[modifier | modifier le code]

Son style fait preuve de peu d'innovation par rapport à ses prédécesseurs[2]. Il montre un grand intérêt pour les décors antiques et notamment les camées dont il s'inspire. Il reprend des motifs de Domenico Ghirlandaio dans ses représentations de paysages[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Manuscrit de Philostrate pour George Szatmári.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) A. Garzelli, Miniatura fiorentina del rinascimento, 1440–1525: Un primo censimento, tome 1, Florence, 1985, pp. 80-81
  • (it) M. Levi D’Ancona: ‘Un salterio scomparso: novità sul Boccardino’, Rivista di storia della miniatura, 6–7, 2001, pp. 225–30
  • (it) Milvia Bollati, « Giovanni Boccardi il vecchio » in Dizionario biografico dei miniatori italiani, Milano 2004, p. 113-116
  • (en) Jonathan J. G. Alexander, The Painted Book in Renaissance Italy 1450-1600, New Haven/London, Yale University Press, , 400 p. (ISBN 978-0-300-20398-1), p. 157-158

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Grove Art Online
  2. a b et c Dictionnaire Treccani
  3. Notice de la Morgan
  4. Notice de la vente Christie's
  5. Notice de la BL
  6. Notice de la BNF