Gimel (Vaud) — Wikipédia

Gimel
Gimel (Vaud)
Gimel avec le massif du Jura en arrière-plan.
Blason de Gimel
Armoiries
Gimel (Vaud)
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Morges
Communes limitrophes Le Chenit, Bière, Saubraz, Aubonne, Essertines-sur-Rolle, Saint-Oyens, Longirod, Saint-George
Syndic Philippe Rezzonico
NPA 1188
No OFS 5428
Démographie
Gentilé Gimelan
Population permanente 2 418 hab. (31 décembre 2022)
Densité 128 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 32″ nord, 6° 18′ 29″ est
Altitude 723 m
Superficie 18,89 km2
Localisation
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Gimel
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Gimel
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Gimel
Liens
Site web www.gimel.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Gimel est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.

Géographie[modifier | modifier le code]

Gimel est commune du district de Morges, dans le canton de Vaud, en Suisse. Elle située au pied du massif du Jura, sur la route menant au col du Marchairuz[3]. Elle fait partie du Parc naturel régional Jura vaudois[4].

Population[modifier | modifier le code]

Gentilé et surnom[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune se nomment les Gimelans (ou les Gimelands).

Ils sont surnommés lè Dzemelan (soit les Jumeaux en patois vaudois)[5],[6].

Démographie[modifier | modifier le code]

Gimel compte 2 418 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 128 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 26,5 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Gimel entre 1850 et 2020[7],[1]

Histoire[modifier | modifier le code]

Si le nom de Gimel n'apparait pour la première que dans la seconde partie du Xe siècle, des vestiges plus anciens ont été trouvés sur le territoire de la commune[3]. Il s'agit notamment de pierres à écuelles datant de l'âge du bronze, de tombes de La Tène remontant à l'époque romaine et de nécropoles du haut Moyen Âge à Bauloz[3]. Pendant le Moyen Âge, le village de Gimel dépend de la seigneurie d'Aubonne, tandis qu'une partie des terres appartient à l'abbaye de Saint-Maurice, puis à celle de Romainmôtier[3]. Pendant l'occupation bernoise, qui commence en 1536, Gimel fait partie du bailliage d'Aubonne, et ce jusqu'en 1798[3]. Elle est alors le centre d'une paroisse regroupant également Saubraz, Saint-Oyens, Mont-sur-Rolle (jusqu'en 1621) et Essertines-sur-Rolle (jusqu'en 1837)[3]. Pendant cette période, Gimel est dotée d'une cour de justice et obtient au XVIIIe siècle le droit d'organiser deux foires au bétail[3].

Au XIXe siècle, une activité de villégiature se développe grâce à une source alcaline se trouvant dans la commune[3]. Depuis, l'hôtel des bains a été transformé en hôpital psychogériatrique[3]. Le village est raccordé au télégraphe en 1860 et au téléphone en 1895[8]. En 1862, la commune inaugure son Auberge communale[9]. En 1960, la commune de Gimel accueille le Championnat suisse motocycliste sur route[10]. En 1961, elle joue un rôle de pionnier dans le Jura vaudois en créant un réserve naturelle protégeant le marais de la Sèche et les chambres de la Rolat[11]. En 1980, la commune inaugure une nouvelle place des sports comprenant terrains de football et piste d'athlétisme[12].

En 1984, le Conseil communal élit pour la première fois une femme, Geneviève Delafontaine, à sa tête[13]. Trois ans plus tard, elle est également la première femme à accéder à la municipalité[14]. En 2011, Sylvie Judas devient la première femme à accéder au poste de syndic[15].

En 1989, la commune inaugure une nouvelle école, le collège du Marais, agrandi dès 1994[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune de Gimel est dotée d'un législatif, le Conseil communal, et d'un exécutif, la Municipalité, tous deux élus directement par la population[17],[18]. La Municipalité est présidée par un syndic[19].

Liste des syndics[modifier | modifier le code]

Jumelage[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel et culturel[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre[modifier | modifier le code]

L'Église Saint-Pierre de Gimel date du XIIe siècle, mais a connu de grandes transformations au XVIIe siècle[3]. Les cloches sont électrifiées depuis 1985[31].

Manifestations[modifier | modifier le code]

Entreprises et services[modifier | modifier le code]

Hôpitaux[modifier | modifier le code]

Sociétés locales[modifier | modifier le code]

Sport[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est reliée par bus avec Allaman, Aubonne, Bière, Essertines-sur-Rolle, Mont-sur-Rolle, Montherod, Pizy, Rolle, Saint-George, Saint-Oyens et Saubraz. De plus, elle se trouve entre les sorties 13 et 14 de l'Autoroute A1.

Historiquement, Gimel a été reliée par deux lignes de tramway actuellement disparues : le Allaman-Aubonne-Gimel qui circula du au et le Rolle-Gimel qui circula du au . Malgré leur remplacement par des bus, ces deux lignes restent les principaux liens de transports publics de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a et b « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i et j Germain Hausmann, « Gimel » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. « Territoire et missions », sur parcjuravaudois.ch (consulté le )
  5. « UCV - Annuaire - Recherche et carte - Gimel », sur www.ucv.ch (consulté le )
  6. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 47
  7. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  8. Gil Egger, « L'histoire commence en 1895... », Nouvelle Revue de Lausanne,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  9. Lise Bourgeois, « Les 125 ans de l'Union », 24 Heures,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  10. « Championnat suisse motocycliste sur route à Gimel », L'Impartial,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  11. « Gimel », Le Jura vaudois,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  12. Guy Thébault, « Pour le bonheur des sportifs », 24 Heures,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  13. Guy Thébault, « Première au Conseil de Gimel - Une femme à la présidence », 24 Heures,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  14. Ryde, « Une dame à la municipalité », Le Jura vaudois,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  15. a et b Laurent Morel, « Sylvie Judas élue tacitement », La Côte,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  16. M. S., « Pour obtenir le bonus à l'investissement, la commune agrandit le collège du Marais au pas de charge », 24 Heures,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  17. « Élections communales générales 2021 | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
  18. « Autorités politiques », sur www.gimel.ch (consulté le )
  19. « La Municipalité | VD.CH », sur www.vd.ch (consulté le )
  20. Paola Crivelli, « Victor Debonneville » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  21. « Octave Champion », Journal de Morges,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  22. « Gimel », Feuille d'avis de Bière,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  23. Ryde, « Frank n'est plus », Le Jura vaudois,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  24. « Gimel: mort du syndic », Feuille d'avis de Neuchâtel,‎ , p. 11 (lire en ligne)
  25. Danielle Collomb, « Hommage à Rémi Renaud. Adieu Monsieur l'instituteur. », L'Écho rollois et aubonnois,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  26. Gilbert Hermann, « Le périple terrestre exceptionnel de Rémi Renaud », Journal de Morges,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  27. « Gimel - Un nouveau plébiscité », Journal de Nyon - Ouest Lémanique,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  28. « Conseil communal de Gimel - On a rendu hommage au syndic sortant Jules Lecoultre », La Côte,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  29. Jocelyne Laurent, « L'engagement chevillé au corps jusqu'au bout », La Côte,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  30. Armand Vonnez, « Philippe Rezzonico élu tacitement », Administration communale,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  31. X. Dd., « De la corde à l'électron », 24 Heures,‎ , p. 24 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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