Georges Vinson — Wikipédia

Georges Vinson
Illustration.
Georges Vinson en 2004
Fonctions
Député français

(1 an, 1 mois et 27 jours)
Élection 12 mars 1967
Circonscription 9e du Rhône
Législature IIIe (Cinquième République)
Groupe politique FGDS
Prédécesseur Joseph Rivière
Successeur Joseph Rivière
Ambassadeur de France aux Bahamas

(1 an, 10 mois et 1 jour)
Prédécesseur Patrick Amiot
Successeur Henri Vidal
Ambassadeur de France en Jamaïque

(2 ans, 6 mois et 8 jours)
Prédécesseur Patrick Amiot
Successeur Pierre Ariola
Ambassadeur de France en Thaïlande

(3 ans, 5 mois et 4 jours)
Prédécesseur Yvan Bastouil
Successeur Jacques Rummelhardt
Ambassadeur de France en Tanzanie

(4 ans, 7 mois et 21 jours)
Prédécesseur Roger Establie
Successeur Bernard Lodiot
Ambassadeur de France aux Seychelles

(3 ans, 3 mois et 20 jours)
Prédécesseur Francis Doré
Successeur Robert Marsan
Maire de Tarare

(10 ans et 30 jours)
Élection
Prédécesseur Joseph Rivière
Successeur André Béal
Biographie
Nom de naissance Georges-Émile Vinson
Date de naissance
Lieu de naissance Oujda (Maroc)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Suresnes (Hauts-de-Seine)
Nationalité Française
Parti politique Convention des institutions républicaines (FGDS)
PS
Profession Médecin, Homme politique, Diplomate

Georges Vinson
Maires de Tarare

Georges Vinson, est un médecin, homme politique et diplomate français, né le à Oujda (Maroc) et mort le à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Il a été Député du Rhône (1967-1968), Maire socialiste de Tarare (Rhône) de 1971 à 1981 puis Ambassadeur de France 1981 à 1996.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges-Émile Vinson, fils d'Émile Vinson et de Léonie Wintherling, est né le à Oujda au Maroc, à l'époque sous protectorat français.

Après avoir décroché une licencie en droit et un doctorat en médecine[1], il s'installe comme médecin généraliste, à 25 ans, au milieu des années 1950, à Tarare dans le Rhône[2].

Pour l'élection présidentielle de 1965, il fait campagne pour François Mitterrand[2]. Il se rapproche du futur 21ème Président de la République jusqu'à devenir le médecin personnel de ce dernier et de sa famille.

Il est candidat pour la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS)[3] lors de l'élection législative de 1967 et est élu au second tour dans une triangulaire, battant le député sortant Joseph Rivière et le centriste Georges Goutagneux[2]. Mais un peu plus d'un an plus tard, avec la dissolution de l'Assemblée nationale à la suite des événements de mai 1968, il est battu lors des élections de juin 1968 par Joseph Rivière.

Lors des élections municipales de 1971, il est élu maire de Tarare, succédant à Joseph Rivière. Il est réélu lors des élections de 1977. Il est l'initiateur de divers projets sur Tarare, notamment, la construction des trois foyers logements pour personnes âgées (Bonheur et bien-être, Soleil et Joie de vivre), les courts de tennis, la caserne des pompiers, les rues piétonnes Anna-Bibert et Mozelle ou encore la rénovation de l’hôpital pour ne citer qu'eux[2],[4].

Il démissionne de son mandat de premier magistrat de la Ville de Tarare en 1981 et reste simple conseiller municipal pour devenir ambassadeur de France[2]. Il est successivement nommé aux Seychelles (1981-1985), en Tanzanie (1985-1989) et en Thaïlande (1989-1993).

En 1993, après de l'assassinat de Philippe Bernard, il est proposé par le Ministère des affaires étrangères pour être à la succession de l'ambassade de France au Zaïre. Cependant quelques jours plus tard, le président du Zaïre Mobutu Sese Seko lui refuse l'accréditation, car trop proche du président Mitterrand, selon ce dernier[5],[6]. C'est donc Jacques Depaigne qui occupe le poste à compter du 28 juillet 1993[7].

À la suite de cet évènement, Georges Vinson est envoyé en mission à l'Administration centrale du Ministère des affaires étrangères de juin à août 1993[1], puis nommé à l'ambassade de France en Jamaïque après cette fonction. Le 11 avril 1994, il devient ambassadeur aux Bahamas.

Il est admis à la retraite à compter du 12 février 1996[8] et déménage en région parisienne[2].

Arrêté du 14 novembre 1995 :

"Par arrêté du ministre des affaires étrangères en date du 14 novembre 1995, M. Vinson (Georges), ministre plénipotentiaire hors classe, est admis à faire valoir ses droits à la retraite ."

Il décède le à l'âge de 83 ans[2] à Suresnes.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Noëlle Bergerat, fille d'Édouard Bergera, industriel textile. Rencontrée à Tarare, ils ont eu trois enfants (Sophie, Séverine et Stanislas)[2].

Il est le beau-frère du publicitaire Bernard Roux. Sa fille ainée, Sophie, est mariée avec le publicitaire Jacques Séguéla[2],[9].

Détail des mandats et des fonctions[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Fonctions internationales[modifier | modifier le code]

Distinctions et honneurs[modifier | modifier le code]

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • En 2004, lors de la fête des trente ans des foyers pour personnes âgées, le bâtiment principal, avenue Jean-Jaurès, est d’ailleurs rebaptisé à cette occasion "Foyer Georges-Vinson"[2].
  • En 2010, après l'inauguration de la rénovation du stade de tennis de Tarare, la municipalité a décidé de lui donner le nom de celui qui en avait décidé la construction. Le complexe est désormais dénommé "Stade de tennis Georges-Vinson".[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « QUAI D'ORSAY », sur Les Echos, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i et j Georges Vinson, maire de Tarare de 1971 à 1982, est décédé, Le Progrès, 22 février 2013.
  3. Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
  4. a et b « Tarare. Le stade de tennis Georges-Vinson, la reconnaissance d’un « innovateur » », sur www.leprogres.fr (consulté le )
  5. « Zaire : Mobutu refuse Vinson - 22/04/1993 - La Lettre du Continent », sur Africa Intelligence, (consulté le )
  6. « France/Zaire : Georges Vinson - 25/03/1993 - La Lettre du Continent », sur Africa Intelligence, (consulté le )
  7. Décret du 28 juillet 1993 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République du Zaïre
  8. a b et c Arrêtés du 14 novembre 1995 portant admission à la retraite (agents diplomatiques et consulaires)
  9. "Sophie et Jacques Séguéla" sur challenges.fr, 26 août 2010.
  10. a b c d et e Gouvernement Français, « LISTE CHRONOLOGIQUE DES AMBASSADEURS, ENVOYÉS EXTRAORDINAIRES, MINISTRES PLÉNIPOTENTIAIRES ET CHARGÉS D'AFFAIRES DE FRANCE À L'ÉTRANGER DEPUIS 1945 »
  11. Décret du 7 avril 1997 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française à la Jamaïque, en résidence à Port-d'Espagne
  12. Décret du 24 mai 1993 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire da la République française auprès du Royaume de Thaïlande
  13. Décret du 24 mai 1993 portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire da la République française auprès du Royaume de Thaïlande
  14. Décret du 20 décembre 1989 PORTANT NOMINATION D'UN AMBASSADEUR EXTRAORDINAIRE ET PLENIPOTENTIAIRE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE EN THAILANDE
  15. Décret du 27 mars 1985 PORTANT NOMINATION D'UN AMBASSADEUR EXTRAORDINAIRE ET PLENIPOTENTIAIRE DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE AUPRES DE LA REPUBLIQUE DES SEYCHELLES

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]