Georges Fréset — Wikipédia

Georges Eugène Fréset
Portrait de G. Fréset par Jules Adler, 1931.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges Eugène FrésetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Français
Activité
Peintre, graveur, illustrateur
Formation
Maître
Mouvement

Georges Fréset, né le à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) et mort le à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) est un peintre naturaliste, paysagiste, graveur, et illustrateur français[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

L'enfance à Belverne et les études à Vesoul (1894-1919)[modifier | modifier le code]

Orphelin dès l'âge de deux ans, Georges Eugène Fréset est recueilli par une famille protestante et passe son enfance dans le petit village franc-comtois de Belverne dans le canton d'Héricourt, avant de rentrer dans sa ville natale de Luxeuil-les-Bains pour y poursuivre ses études d'instituteur. Il est reçu premier à l'École Normale d'Instituteur de Vesoul en 1905[2].

Tout juste diplômé, pupille de l'État, Georges Fréset est mobilisé durant la Première Guerre mondiale dans l'Infanterie et refuse un poste d'officier préférant faire valoir ses connaissances de terrain en restant agent de liaison. Il est blessé lors de la Campagne de Salonique menée en Macédoine grecque et termine la guerre en France décoré de la Croix de Guerre, de la médaille militaire et de la médaille d'Orient. À son retour de la guerre, Georges Fréset achète sa première boîte de peinture en 1919 pour commencer son œuvre. À l'École Normale comme au collège de Luxeuil, ses talents de dessinateur sont confirmés[réf. nécessaire]. Son inspiration, il la trouve essentiellement dans la nature qui l'entoure.

Le mariage aux Larmets et l'essor de son art (1920-1945)[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1920 avec Maria Jeanne Irène Balandier, également institutrice, et s'installe dans le hameau des Larmets de la commune de Fresse en Haute-Saône pour y travailler. Ils ont deux filles Madeleine puis Marguerite. La cadette, Marguerite, naturellement douée pour les arts et la peinture, suit les pas de son père et entre à l'école des beaux arts de Paris, où elle rencontre son mari Georges Lambret, architecte à la Mairie de Paris. Marguerite peint plusieurs peintures à l'huile et aquarelles, mais se consacre finalement à sa famille. Durant ces 24 années qu'il passe aux Larmets, Georges Fréset peint essentiellement les paysages du Sud des Vosges.

En 1921, Georges Fréset présente ses compositions pour la première fois à Luxeuil-les-Bains lors d'une exposition de peintres franc-comtois[réf. souhaitée]. Il rencontre et se lie alors d'amitié avec Jules Adler, professeur à l'École des Beaux-Arts de Paris, peintre naturaliste français et président du Jury, et étudie à ses côtés[réf. nécessaire]. Suit ensuite en 1924, une exposition de peintres franc-comtois, lorrains et alsaciens à Belfort, où Georges Fréset présente ses œuvres aux côtés de Jules Adler, Joseph-Paul Alizard, Jules-René Hervé et Jules-Alexis Muenier[réf. souhaitée]. En 1926 se crée la Société Belfortaine des Beaux-Arts[3],[4] qui organise chaque année jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des expositions aux musées de Belfort auxquelles Georges Fréset participe en compagnie de Jacques-Émile Blanche, Jean-Eugène Bersier, Raymond Legueult, Anders Osterlind, René-Xavier Prinet, Henry de Waroquier, Jules-Émile Zingg[réf. nécessaire].

Il expose ensuite à Langres. La première fois en 1927, aux côtés là-encore de Jules Adler, Jules-René Hervé et René-Xavier Prinet, mais aussi de Gustave Alaux, le jury lui décerne une mention honorable[réf. souhaitée]. Après avoir reçu la médaille de bronze en 1929, puis de vermeil en 1932, le jury de 1935 lui décerne une médaille d’or[5][réf. nécessaire] lors de son exposition aux côtés de Robert Fernier et Clément Serveau.

En 1928, Georges Eugène Fréset devient sociétaire du Salon des artistes français à Paris et y expose régulièrement jusqu'en 1939[6]. Il y obtient une médaille d'honneur en 1936[réf. souhaitée]. En 1933, il forme[réf. souhaitée] « l'Amicale Artistique Franc-Comtoise des Cinq »[7][source insuffisante] avec André Beuret, Maurice Ehlinger, César Mammes, André Roz, tous élèves de Jules Adler, avec qui il expose à Besançon, Belfort, Dijon, Héricourt, Lure, Luxeuil et Vesoul[réf. souhaitée]. Georges Fréset expose deux toiles[5] à l’Exposition universelle de 1937[réf. souhaitée] qui se tint à Paris.

Il poursuit et étoffe son œuvre en s’essayant à la gravure sur bois, la xylographie, avec des sujets toujours inspirés de la nature vosgienne[réf. souhaitée]. Il a beaucoup collaboré au journal Le Pays Comtois auquel il fournit beaucoup d'illustrations, mais aussi aux ouvrages de son ami écrivain Marcel Donjon comme Geneviève Desforêts (prix Pro Arte 1924) et Les Caresses (1937)[8].

Georges Fréset passe la guerre entre 1939 et 1945 dans sa Franche-Comté natale, isolé du monde artistique parisien. Il commence à peindre ses paysages de premier plan, tel qu'il les voyait étant enfant.

La retraite à Bourbonne et la confirmation (1945-1975)[modifier | modifier le code]

Georges Fréset s'installe en 1945 dans la ville thermale de Bourbonne-les-Bains en Haute-Marne, où sa femme a des attaches, et où il noue des liens étroits avec René-Xavier Prinet[réf. nécessaire], membre de l'Académie des Beaux-Arts et résident de Bourbonne, et devient son élève[réf. nécessaire]. Cette rencontre fut également déterminante dans sa quête pour la représentation de la beauté, de la douceur et de la complexité de la nature[non neutre], et en particulier pour les premiers plans des sous-bois pris au ras du sol. Georges Fréset se qualifie alors lui-même « peintre des fleurs champêtres et sylvestres »[source secondaire nécessaire].

Rue Georges Fréset à Bourbonne-les-Bains.

Les rencontres et amitiés que Georges Fréset tisse avec ces artistes locaux, sa sensibilité et son amour pour son pays, ont largement inspiré son œuvre[non neutre] naturaliste postimpressionniste.

En 1945, lors de sa première exposition personnelle à Paris, Jean Chabanon, fondateur et rédacteur de la revue Le Peintre, s'intéresse à son œuvre[réf. souhaitée]. À cette même occasion, et alors qu'il continue à exposer ses toiles en Franche-comté, il est distingué par le critique d'Art Claude Roger-Marx, qui le salue plus tard dans Le Figaro Littéraire[9], et sa carrière prend une nouvelle dimension. Georges Fréset expose en 1948 à la Galerie Max Rohr à Berne, à Genève en Suisse[réf. souhaitée], à la salle Gaveau à Paris[réf. souhaitée]. Il présente ensuite régulièrement ses œuvres[réf. souhaitée] dans les galeries d'art parisiennes lors d'expositions personnelles comme à la Galerie Chardin, puis à Galerie André Mauric où Raymond Nacenta, Directeur de la Galerie Charpentier le remarque[réf. souhaitée] et lui propose d'exposer dans sa galerie à l'occasion des expositions temporaires de 1961 Formes et couleurs et de 1964 Primitifs d'aujourd'hui.

En 1955, Georges Fréset s’essaye à la lithographie dans les ateliers de Gaston Dorfinant à Paris et aborde des sujets tels que les papillons, les champignons, les oiseaux, les plantes...

Vue éternelle sur les paysages de Haute-Marne depuis le cimetière de Serqueux.

Tout en restant fidèle à ses terres franc-comtoises, ces expositions à Paris lui octroient une certaine renommée: il vend plusieurs de ses toiles à l'État[10][source insuffisante], aux Musées Nationaux[réf. nécessaire], aux Musées Régionaux[réf. nécessaire], à des personnalités comme Romain Gary[réf. nécessaire]. La Préfecture de Chaumont[réf. nécessaire] comme la Ville de Bourbonne-les-Bains[réf. nécessaire] lui commandent des compositions de grande dimension.

En 1975, l'année de son ultime exposition au Salon des artistes français, il est pris d'un malaise lors d'une promenade dans les bois de Coiffy qui l'a tant inspiré. Georges Fréset est retrouvé épuisé au pied d'un arbre de cette forêt vosgienne[réf. nécessaire]. Appelé parfois « le magicien des prés et des bois »[réf. nécessaire], il s’éteint finalement chez lui quelques instants plus tard, à Bourbonne-les-Bains où il possédait une maison au 11 rue du Bassigny.

Une rue de sa dernière ville de résidence porte désormais son nom : la rue Georges-Fréset à Bourbonne-les-Bains. Georges Fréset est enterré au cimetière de Serqueux.

Georges Fréset, avant tout peintre naturaliste, a essentiellement peint les paysages et la nature de sa région : plaines vallonnées, montagnes vosgiennes, villages perchés, mais aussi et surtout sous-bois, mousses, plantes, fleurs, animaux et insectes. Une large partie de son œuvre a été léguée au Musée de Bourbonne-les-Bains[11] par sa fille, Marguerite Lambret-Fréset.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Photo de Georges Fréset peignant un sous-bois[Quand ?].

Les paysages sont composés d'ensembles de montagnes, de collines, de plaines vallonnées appartenant au massif des Vosges, mais aussi de petits villages et de sous-bois.

Paysages[modifier | modifier le code]

Durant les années où il réside aux Larmets, Georges Fréset se tourne tout d'abord vers la représentation des paysages du Sud des Vosges, ce qui lui vaudra le nom du « paysagiste des Vosges Saônoises ». Sa peinture postimpressionniste se caractérise par une grande minutie.[source secondaire souhaitée].

Gravures et illustrations[modifier | modifier le code]

Georges Fréset, dans les années 1940, s’intéresse à l'art de la gravure sur bois, puis à la lithographie[source secondaire souhaitée].

Georges Eugène Fréset a en particulier travaillé pour le journal Le Pays Comtois[réf. souhaitée] et auprès de son ami écrivain Marcel Donjon[réf. souhaitée] :

  • Bois gravés de Georges Fréset dans Les Caresses de Marcel Donjon, 1937[8].
  • Bois gravés de Georges Fréset dans Geneviève Desforêts - Institutrice de Village de Marcel Donjon.-

Sous-bois et botanique[modifier | modifier le code]

À l'occasion de son installation à Bourbonne-les-Bains en 1945, il décide de peindre ses sujets au ras du sol, des gros plans rapprochés pris dans les champs et les bois. Il propose dès lors un univers constitué de fleurs, branches, de mousses et de souches.

Ses peintures du monde des sous-bois des forêts vosgiennes restent le cœur de l'œuvre de Georges Fréset. Il se qualifiera lui-même « peintre des fleurs champêtres et sylvestres ».

Natures mortes et abstraits[modifier | modifier le code]

Cet artiste a également peint des natures mortes et s'est essayé à la peinture abstraite afin de s'affranchir des contraintes de la réalité, mais tout en conservant des références végétales dans ses compositions.

Expositions[modifier | modifier le code]

Georges Eugène Fréset expose dans des musées de Franche-Comté à Langres, Vesoul, Luxeuil-les-Bains, Bourbonne-les-Bains, aux Salons des artistes français annuels, ou dans les Galeries d'art à travers des expositions collectives ou personnelles :

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Expositions particulières[modifier | modifier le code]

  • 1945 : première exposition particulière à Paris en janvier.
  • 1953 : exposition à la galerie Chardin à Paris.
  • 1954 : exposition particulière à la Salle Gaveau à Paris.
  • 1959 : exposition particulière à la galerie André Maurice à Paris.
  • 1972 : exposition particulière à Nancy.
  • 1984 : première rétrospective de l'œuvre de Georges Fréset au Musée Georges-Garret de Vesoul[15].
  • 1987 : exposition Hommage à Georges Fréset au musée Charles-de-Bruyères de Remiremont en 1987.
  • 1994 : une rétrospective lui est consacrée G. Fréset, gravures, peintures, dessins au Musée municipal de Bourbonne-les-Bains[16].

Œuvres dans la collection publique[modifier | modifier le code]

Expositions permanentes[modifier | modifier le code]

Musées possédant des œuvres de Georges Fréset[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Critiques d'art[modifier | modifier le code]

  • « Avec le succès de Georges Fréset, c'est une des plus jolies régions de nos Vosges saônoises qui est mise en valeur. La montagne y est accueillante, l'air infiniment pur, les sommets ont une gravité douce, la vallée profonde n'est qu'un gazouillis de cascades et un murmure de clairs ruisseaux, les hameaux se blottissent dans le creux des vallons capitonnés de tendre verdure, les fermes riantes s'égaillent sur les pentes enchâssées dans les hêtraies. C'est dans ce cadre adorable que Georges Fréset, pédagogue et peintre, travaille et mit un talent dont nous avons encore beaucoup à attendre. » - René Begeot dans Le Pays Comtois, 05-12-1932[17].
  • « Fréset nous expose aujourd'hui ses toiles si personnelles où, à une échelle appropriée à un carré d'herbe, à une rocaille, à une flaque, il nous montre ce fourmillement de vie prodigieuse, pascalien, révélant dans l'infini de la petitesse, l'infini de la grandeur. » - Charles Dornier l'exposition "Paysages de premier plan" à la Galerie de l'Art vivant à Paris, 1945.
  • « Georges Fréset se penche avec amour sur ce monde encore sauvage et pourtant si proche : herbes folles, fleurs des champs et leurs insectes familiers font le thème de ses compositions. Sa main traduit en une riche peinture l'émerveillement de ses yeux. » - Arts, .
  • « Quelle aventure hors de l'échelle humaine compose la brosse de cet artiste dont la palette formée de pétales et d'ailes transparentes, est source de lumière. » - Jean Chabanon, critique d'art et fondateur de la revue Le Peintre, dans la préface du catalogue de l'exposition particulière de G. Fréset à la Galerie Chardin à Paris, 1953.
  • « Le dessin souple et recherché donne à un détail l'importance qu'il lui plait. Le pinceau est vif et subtil, les coloris frais et charmants. L'homme d'expérience a su conserver l'attachante ingénuité d'un regard d'enfant. La puissance d'émerveillement est intacte. Ce sont ces surprenantes et lucides audaces qui ont retenu l'attention du public à la Galerie Charpentier. » - Arts 1963.
  • « Georges Fréset prend le parti de l'étrangeté, non seulement comme prétexte à un équilibre pictural, tarte-à-la-crème des peintres habituels, qui parfois se définit minutieusement dans la forme et le coloris. Peindre, pour lui, et surtout peindre la nature sous son aspect plus inattendu, dans son étouffement et dans son avènement végétal et floral, équivaut à une catharsis. Fréset cherche à se libérer, il nous l'a dit, de n'avoir parcouru le monde, connu des terres étrangères, s'être ouvert au prisme de couleurs et de senteurs sauvages et rares. Maintenant, nous a-t-il dit, qu'il est trop âgé pour voyager, l'étonnant refoulement joue toujours avec une gravité accentuée des formes et des couleurs que marque une inquiétude, une tristesse, une nostalgie de la terre promise et refusée. » - P.B. dans L'Est Républicain, 1966.
  • « Herbiers vivants, les peintures de Georges Fréset sont des leçons de choses merveilleusement dites. Elles frémissent et palpitent sur les rythmes du monde végétal et nous apprennent la grandeur et la beauté d'un monde où tout gravite autour des stigmates offerts. Ce Franc-comtois pêcheur de givre, confident de la nature, ce peintre remarquable et doux poète, dans un langage inconnu et pourtant si simple, s'adresse à nous. Nous devons l'entendre et retenir les deux courtes syllabes de son nom timidement apposées au bas des œuvres claires et si prenantes qui n'appartiennent qu'à lui avant de devenir les vôtres. » - Jean Chabanon dans la revue "Le Peintre", 1964.
  • « A Bourbonne-les-Bains, où il expose en ce moment même, un artiste, depuis trente ans, s'est uniquement consacré au petit univers qui continue à faire son enchantement. Il faudrait inventer un mot pour définir ces portraits-paysages que sont La Petite Grotte, La Ronde des mauves, La Vieilles Souche, Le Printemps dans les feuilles mortes, Lichens et mousses, Quand les mûres mûrissent. Alors que, parmi les spécialistes de la fleur, les uns n'ont cherché qu'à faire briller leur savoir, les autres qu'à parachever des planches documentaires, Georges Fréset, sans cesse d'observer minutieusement les particularités, conserve le sens de l'universel. Qu'il isole deux plantes dans la pénombre d'un sous-bois où flotte une odeur de mucilage ou rapproche dans le plein soleil d'un clairière une foule de fleurs que la hasard a rassemblées comme pour une fête, le décor (mot équivoque, car ici tout demeure naturel) joue un rôle essentiel. Ces évocations, rendant chaque espèce au sol qui l'a nourrie, n'oublient ni les mouvements de terrains ni ceux du ciel. Et jusqu'aux hésitations, aux timidités de certaines touches, jusqu'aux "tons morts" qui contribuent à mettre en valeur les autres, tout mortifie le merveilleux qu'un simple a su tirer des simples. » - Claude Roger-Marx, "Simple remarque sur les simples" dans le Figaro Littéraire, 05-08-1965[9].
  • « Georges Fréset, peintre amoureux de la nature dans toutes ses expressions, des fleurs, des lianes, et tout ce qu'on aperçoit au ras du sol, depuis Albert Dürer, personne n'y avait pensé ! » - André Parrot, Directeur du Musée du Louvre, .
  • « Cet univers clos, espace bien limité aux seules broussailles - des arbres, on ne voit le plus souvent que le départ du tronc - est-il révélateur d'une sensibilité extrême de la part de l'artiste, orphelin à l'âge de deux ans ? Chaque peinture est une sorte de poème, poème à la nature, à la vie. Lianes, ronces, fleurs lumineuses, insectes laborieux, révèlent le sol généreux mais sont aussi des symboles de luttes, joies, courage. Au-delà du tableau, se profile l'histoire de Georges Fréset, peintre délicat, original, dont nous célébrons aujourd'hui la mémoire et le talent. » Françoise Haudidier', Conservateur du Musée Charles de Bruyères de Remiremont lors de l'exposition "Hommage à Georges Fréset", 1987.
  • « Nous devons garder en mémoire Georges Fréset ce peintre intimiste de la nature qui nous la révèle dans ce qu'elle a de plus vivant et souvent de plus somptueux. Toute son œuvre jette un regard nouveau sur le monde végétal et sur l'environnement que nous devons aussi sauvegarder. » Henri Troisgros lors de la rétrospective de 1994 "Georges Fréset, gravures, peintures, dessins" au Musée municipal de Bourbonne-les-Bains[16].

Ventes notables[modifier | modifier le code]

  • 1975 : l'année de sa mort, l'État se porte acquéreur de Paysage Haut Marnais[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « FRESET, Georges Eugène (1894 - 1975), Painter, engraver, lithographer, draughtsman : Benezit Dictionary of Artists - oi », sur oxfordindex.oup.com (DOI 10.1093/benz/9780199773787.article.b00068105, consulté le )
  2. L'essentiel des informations contenues dans cet article est tiré des catalogues d'exposition "Hommage à Georges Fréset", du Musée municipal Charles de Bruyères de Remiremont (18 avril - 23 mai 1987) et "Georges Fréset : gravues, peintures et dessins", du Musée municipale de Bourbonne-les-Bains (22 juill. - 15 oct. 1994).
  3. « Notice de la Société Belfortaine des Beaux-Arts », sur agorha.inha.fr, INHA (consulté le ).
  4. « Archives départementales du territoire de Belfort », Sous-série 4T,‎ 4 t 36, p. 5.
  5. a b et c « 5– Georges FRESET »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bourbonne.com
  6. a et b « Recherche : freset · Kiosque Lorrain »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.kiosque-lorrain.fr (consulté le )
  7. « AMICALE ARTISTIQUE FRANC-COMTOISE DES CINQ », sur net1901.org (consulté le )
  8. a et b Marcel Donjon, Les Caresses. Préface de L. Barbedette. Bois gravés de Georges Fréset, (lire en ligne)
  9. a et b Claude Roger-Marx, « Simples remarques sur les simples », Figaro Littéraire,‎
  10. « Archives Nationales - Achats par l'Etat français »
  11. a et b « Exposition permanente »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bourbonne.com (consulté le )
  12. « Archives Nationales, Petits salons artistiques et expositions diverses - Sociétés artistiques », sur archivesnationales.culture.gouv.fr.
  13. « Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski », sur Gallica, (consulté le ).
  14. « Vesoul : Fleurs et bouquets au musée Garret », L'Est Républicain,‎ .
  15. Georges Freset: peintre et graveur : 1894-1975, 1984.
  16. a et b G. Fréset, gravures, peintures, dessins, 1994.
  17. René Begeot, « Georges Fréset, peintre saônois. », Le Pays Comtois n°5,‎ , p. 103-104

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Begeot, « Georges Fréset, peintre saônois », Le Pays Comtois n°5, , p. 103-104.
  • Pierre Descargues, « Georges Fréset - Galerie de l'Art vivant, Paris », Arts, .
  • Henry Ronot, « Un excellent peintre de Bourbonne-les-Bains », la Haute-Marne libérée, 1951, n°2179, p. 2.
  • Catalogue d'exposition Primitifs d'aujourd'hui, Galerie Charpentier, Paris, 1964, p. 15.
  • Claude Roger-Marx, « Simple remarque sur les simples », dans le Figaro Littéraire, .
  • Gabriel Bichet, « Georges Fréset » courrier des Arts, dans Est Républicain, .
  • Henry Ronot, « Graveurs champenois de notre temps », dans Les Cahiers haut-marnais, 2e trimestre 1973, n°113.
  • Henry Ronot, Simone Ronot, « Hommage à Georges Fréset », dans Les Cahiers haut-marnai, 1976, n°124.
  • Henri Troisgros, « Hommage à G Fréset, peintre intimiste de la nature (1894-1975) », La Révolution à Bourbonne-les-Bains : les Jacobins de Bourbonne, période du 18-9-1790 au 12-10-1793, période du 13-10-1793 au 7-3-1794, hommage à G Fréset, peintre intimiste de la nature (1894-1975), 1979, p. 9-16. Association des Amis du Vieux Bourbonne (notice sur archives.haute-marne.fr).
  • Georges Freset, Musée Georges Garret (Vesoul) et Amis du musée et de la bibliothèque (Vesoul) (préf. Pierre Chantelat), Georges Freset: peintre et graveur : 1894-1975 (cat. exp.), La Ville, (OCLC 461764609).
  • Catalogue d'exposition Hommage à Georges Fréset, 10e salon de peinture de Bourbonne-les-Bains, 1985 (préface de Maguy Lambret-Fréset).
  • Catalogue d'exposition Hommage à Georges Fréset, peintre et graveur (1894-1975), Luxeuil-les-Bains (Tour des Échevins), (préface d'Evelyne Salmon).
  • Catalogue Exposition Georges Fréset, Musée du Château de Montbéliard, 21 déc. 1985 - 2 fév. 1986 (préface d'Evelyne Salmon).
  • Catalogue Rétrospective Georges Fréset, Musée Louis-François de Plombières-les-Bains, 1986 (préface de Roland Conilleau).
  • Catalogue d'exposition Hommage à Georges Fréset, du Musée municipal Charles de Bruyères de Remiremont, 1987 (préface de Françoise Haudidier).
  • Georges Fréset, Georges Fréset, gravures, peintures, dessins: Musée municipal de Bourbonne-les-Bains, 22 juillet-15 octobre 1994 (cat. exp.), Le Musée, (OCLC 83891199).
  • Michel Thénard, « Flamme d'artiste : Georges Fréset, la nature pour royaume », dans Voix de la Haute-Marne, .

Liens externes[modifier | modifier le code]

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