Georges Bernard (résistant) — Wikipédia

Georges Bernard
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Georges Bernard, né le à Tours[1] et mort fusillé le à Avon-les-Roches, est un résistant français, militant communiste et membre des Francs-Tireurs et Partisans[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après l'obtention d'un CAP, Georges Bernard travaille comme ajusteur en usine. Il se marie et le couple a un enfant[2].

Lorsque la France est sous occupation allemande, il milite au sein du Parti communiste clandestin.

Responsable d'un groupe des Bataillons de la jeunesse, futur Francs-Tireurs et Partisans, il participe notamment en 1942 au sabotage de la voie ferrée Paris-Bordeaux et à un attentat manqué contre Marcel Déat[4], figure de la collaboration pendant l'Occupation : le , lors d'une conférence au théâtre de Tours, il lance un engin explosif artisanal depuis les troisièmes galeries, mais la mèche se détache en heurtant le pupitre et l'engin n'explose pas[5].

Les auteurs de l'attentat, Georges Bernard et Maxime Bourdon[6], responsable du Front national, ainsi que Louis André et Maurice Beaufils, seront retrouvés et fusillés en compagnie de quatre autres jeunes communistes, selon un témoin de l'attentat[5], au camp du Ruchard (Avon-les-Roches, Indre-et-Loire)[7].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Georges Bernard est reconnu résistant FFI[8] et la mention Mort pour la France lui est attribuée le [2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mort pour la France : Georges BERNARD.
  2. a b et c Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, « Le Maitron » : BERNARD Georges, Jean.
  3. Delphine Leneveu, Annie Pennetier, BERNARD Georges, Jean, Les Fusillés (1940-1944) (Dictionnaire biographique des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages et guillotinés en France pendant l'Occupation), sur univ-paris1.fr.
  4. Rédaction, Qui se souvient de Georges Bernard ?, La Nouvelle République, 20 février 2012, lire en ligne.
  5. a et b « Maxime Bourdon », sur resistants-fusilles-touraine.wifeo.com (consulté le )
  6. Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, « Le Maitron » : BOURDON Maxime.
  7. Le camp du Ruchard pendant la Seconde Guerre mondiale, sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
  8. « Georges BERNARD », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]