Geneviève Page — Wikipédia

Geneviève Page
Geneviève Page, studio Harcourt.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Geneviève Anne Marguerite BonjeanVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Geneviève PageVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Autres informations
Distinction
Films notables

Geneviève Page est une actrice française, née le dans le 16e arrondissement de Paris[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

De son vrai nom Geneviève Bonjean, elle est la fille du collectionneur Jacques-Paul Bonjean[2] et la filleule de Christian Dior[3].

Elle est élève au lycée Racine (Paris). Après avoir suivi les cours de Tania Balachova[2], puis du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris[2], Geneviève Page fait ses débuts au théâtre en passant, d’abord par la Comédie-Française, pour entrer ensuite au TNP où elle joue notamment avec Gérard Philipe dans Lorenzaccio et Les Caprices de Marianne[2]. Elle poursuit dans le répertoire classique au théâtre de l'Odéon dans des pièces comme Le Soulier de satin, Andromaque ou La Nuit des rois, etc.

Elle commence un parcours cinématographique en 1949, dans le film franco-allemand, Ce siècle a cinquante ans, réalisé par Denise Tual, Roland Tual et Werner Malbran[2]. Le cinéma américain fait appel à elle dès le milieu des années 1950, pour incarner les Européennes raffinées ou les princesses majestueuses comme dans L'Énigmatique Monsieur D de Sheldon Reynols (avec Robert Mitchum)[4], Le Bal des adieux de Charles Vidor et George Cukor (avec Dirk Bogarde) ou Le Cid (El Cid) d’Anthony Mann[2] (avec Charlton Heston). Delmer Daves lui offre le rôle principal de son mélodrame Youngblood Hawke en 1964, mais le film est un échec et n'est même pas distribué en France. Elle joue également avec beaucoup de finesse Madame Anaïs dans Belle de jour (1967) de Luis Buñuel[2], l'ambiguë Gabrielle Valladon dans La Vie privée de Sherlock Holmes (1970) de Billy Wilder[2] ou encore une veuve nymphomane dans Buffet froid (1979) de Bertrand Blier.

Au théâtre, elle incarne Petra von Kant dans l’adaptation française de l’œuvre de Rainer Werner Fassbinder, Les Larmes amères de Petra von Kant[2] montée au Théâtre national de Chaillot, en 1980, qui lui vaut le prix de la meilleure comédienne du Syndicat de la critique. Parallèlement à ses activités de comédienne, elle dispense ponctuellement des cours d’art dramatique.

Elle reçoit, le , à Puget-Théniers, le prix Reconnaissance des cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière décerné par l'association « Souvenance de cinéphiles ».

Décoration[modifier | modifier le code]

Engagement[modifier | modifier le code]

Geneviève Page est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Geneviève Page dans une séance photo pour le film Youngblood Hawke (1963).
Geneviève Page en 1963.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Geneviève Page sur lesgensducinema.com
  2. a b c d e f g h et i Bruno Villien, « Page, Geneviève (née Bonjean) [Paris 1927] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3318-3319
  3. Jean-Noël Mirande, « Geneviève Page, à la ville comme à la scène », Le Point,‎ (lire en ligne)
  4. Jean de Baroncelli, « L'Énigmatique Monsieur D... », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]