Gembloux — Wikipédia

Gembloux
Gembloux
L'hôtel de ville avec le beffroi visible en fond
Blason de Gembloux
Héraldique
Drapeau de Gembloux
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Namur
Bourgmestre Benoît Dispa (cdH)
(Bailli)
Majorité Bailli (CDH)
ECOLO
Sièges
MR
ECOLO
PS
DéFI
Bailli
29
5
6
4
1
13
Section Code postal
Gembloux
Beuzet
Bossière
Bothey
Corroy-le-Château
Ernage
Grand-Leez
Grand-Manil
Isnes
Lonzée
Mazy
Sauvenière
5030
5030
5032
5032
5032
5030
5031
5030
5032
5030
5032
5030
Code INS 92142
Zone téléphonique 081
Démographie
Gentilé Gembloutois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
26 330 ()
49,4 %
50,6 %
272,91 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
21,60 %
63,40 %
15,00 %
Étrangers 6,45 % ()
Taux de chômage 11,28 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 22 473 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 33′ nord, 4° 41′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
96,48 km2 (2021)
82,28 %
8,31 %
9,42 %
Localisation
Localisation de Gembloux
Situation de la ville au sein de l'arrondissement et de la province de Namur
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Gembloux
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Gembloux
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
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Gembloux
Géolocalisation sur la carte : province de Namur
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Gembloux
Liens
Site officiel gembloux.be

Gembloux (de 1975 à 1979 : Gembloux-sur-Orneau[2],[3],[4] ; en wallon Djiblou, en néerlandais Gembloers) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Namur. Elle se trouve sur l'axe routier et l'axe ferroviaire Bruxelles-Namur, à l'extrémité nord de la province.

Étymologie[modifier | modifier le code]

On trouve trace vers l'an 300 des toponymes Geminiacum et Germinicum, et en 946 de Gemblaus[5].

Propriété de (suffixe celtique -avus > -ou / -eu) Gemellus, anthroponyme gallo-romain (avec épenthèse, très rare en wallon, du b ; les inscriptions latines antérieures sont des copies mal faites avec étymologie abusive)[6],[7],[5].

Les habitants de Gembloux sont appelés les Gembloutois(es).

Héraldique[modifier | modifier le code]

La ville possède des armoiries octroyées à la ville de Gembloux le 15 septembre 1865 et confirmées le 19 août 1977 après la fusion des communes donnant naissance à Gembloux-sur-Orneau. À l'origine son blasonnement était : De sable, à trois clefs d'argent, posées en pal. L'écu sommé de la couronne comtale ancienne à treize perles.
Blasonnement : De sable, à trois clefs d'argent, posées en pal. L'écu sommé de la couronne de comte ancienne à treize perles.
Source du blasonnement : Heraldy of the World.



Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le long de la route nationale 4, environ à mi-chemin entre Ottignies-Louvain-la-Neuve et Namur. Gembloux est arrosée par l'Orneau, affluent de la Sambre.

Sections[modifier | modifier le code]

En 1964, Gembloux est fusionnée avec les communes d'Ernage, Grand-Manil, Lonzée et Sauvenière (AR du 05/05/1964, Loi du 02/07/1964).

A cette entité sont ajoutés en 1977, Beuzet, Bossière, Bothey, Corroy-le-Château, Grand-Leez, Isnes et Mazy.

# Nom Superficie
(km²)
Habitants
(2020)
Habitants
par km²
Code INS
1 Gembloux 8,66 10.590 1.222 92142A0
2 Sauvenière 14,02 2.042 146 92142A1
3 Lonzée 5,46 1.885 345 92142A2
4 Grand-Manil 6,14 1.858 303 92142A3
5 Ernage 8,25 1.270 154 92142A4
6 Grand-Leez 14,11 2.329 165 92142B
7 Beuzet 7,66 1.345 176 92142C
8 Isnes 5,08 896 177 92142D
9 Bossière 9,20 1.023 111 92142E
10 Mazy 5,72 1.138 199 92142F
11 Bothey 3,31 435 131 92142G
12 Corroy-le-Château 8,86 1.327 150 92142H

Hameaux[modifier | modifier le code]

La commune compte aussi plusieurs hameaux : Baudecet, Ferooz, Golzinne, Haute-Bise, Liroux, Petit-Leez et Vichenet.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte des villages et communes limitrophes de Gembloux.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 936, saint Guibert (Wichpert) bâtit une église et un monastère que sa grand-mère Gisla et lui-même dotent de vastes et nombreux biens fonciers en Belgique et en France. Refusant d'en devenir le premier abbé, il part à Gorze, en Lorraine pour y devenir moine tout en ayant, auparavant, établi Erluin comme premier chef de l'abbaye Saint-Pierre de Gembloux. Le , l'empereur Otton Ier accorde une charte qui protège cette fondation et lui accorde notamment le droit de s'entourer de remparts et de battre monnaie[8].

Durant le Moyen Âge, le pays de Gembloux fut un Comté abbatial rattaché au Duché de Brabant.

À la première bataille de Gembloux[9], qui eut lieu le , l'armée espagnole commandée par Don Juan d'Autriche écrasa l'armée des Pays-Bas, rassemblées dans le cadre de la Pacification de Gand. Valentin de Pardieu, après la défaite de Gembloux, avait quitté son poste de grand-maître de l'artillerie dans l'armée des États et s'était retiré dans son gouvernement de Gravelines.

En 1785, l'abbé de Gembloux, quoique chef de la plus ancienne abbaye de la province de Brabant, n'entrait pas aux États de Brabant comme prélat mais comme premier noble, ce qui n'est fondé que sur l'usage[10].

La communauté monastique de Gembloux fut dispersée définitivement lors de la période où cette ville subit les excès de la Révolution française[11].

La seconde bataille de Gembloux eut lieu en et opposa les forces armées françaises (composées de troupes métropolitaines et de tirailleurs marocains et algériens) et allemandes. Des chars français s'opposèrent à des chars allemands avec, souvent, de meilleurs résultats côté français en raison de la qualité des chars français. Elle se solda par une victoire tactique française — les troupes allemandes ne purent franchir les lignes de défense françaises — mais ce triomphe ne put être exploité à sa juste mesure compte tenu de la défaite stratégique subie par les forces franco-britanniques. La retraite des chars français devint inévitable.

Démographie[modifier | modifier le code]

Au , la population totale de la ville était de 26 517 habitants. La superficie totale est de 95,86 km2 ce qui donne une densité de population de 272,9 habitants par km²[12].

Démographie: Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au , 26 548 habitants (13 057 hommes et 13 491 femmes), soit une densité de 275,17 habitants/km²[13] pour une superficie de 96,48 km².

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1965 et de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier

Culture[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Festivités[modifier | modifier le code]

  • Tous les ans, le mercredi précédent les vacances de Pâques, se déroulent les "6H Brouettes" organisées par les étudiants de la faculté dans le parc de l'abbaye.

Législature actuelle (2018 - 2024)[16][modifier | modifier le code]

Fonction Nom Compétence(s)
Bourgmestre Benoît Dispa
(Bailli)
Officier de l'Etat Civil, Sécurité (police, pompiers), Culture (y compris Académie et Lecture publique), Cohésion sociale et Communication, Relations extérieures et Cérémonies.
Première échevine Laurence Dooms
Ecolo
Gestion des Ressources humaines, Transition écologique : Énergie/Climat/Environnement/Déchets/Nature, Espaces verts, Cimetières et Propreté publique, Santé, Bien-être animal.
Deuxième échevin Gauthier de Sauvage
(Bailli)
Travaux, Enseignement et accueil extra-scolaire, Jeunesse, Petite enfance et Familles, Transition numérique et Ville intelligente.
Troisième échevin Gauthier le Bussy
Ecolo
Finances et budgets participatifs, Aménagement du territoire, Mobilité.
Quatrième échevine Jeannine Denis
(Bailli)
Urbanisme, Commerce, Dynamique urbaine et Développement économique, Emploi, Agriculture.
Cinquième échevin Emmanuel Delsaute
(Bailli)
Patrimoine et Tourisme, Rénovation urbaine et Développement rural, Sports, Aînés, Jumelages et Festivités, Cultes, Contentieux.
Présidente du CPAS Isabelle Groessens
Ecolo
CPAS, Logement et Affaires sociales, Égalité des chances et Solidarité internationale.

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Sigebert de Gembloux (vers 1030 – ), un écrivain médiéval, moine de l'abbaye de Gembloux.
  • Guibert-Martin de Gembloux (1124-1213), moine bénédictin, écrivain médiéval.
  • Élie Marchal (1839-1923), botaniste et mycologue belge, mort dans la commune.
  • Gérard Lecointe (1912-2009), général français et commandant en chef des Forces françaises en Allemagne, est citoyen d'honneur de la ville Gembloux.
  • Elsa van Hagendoren (1904-1998), illustratrice et écrivaine de livres pour enfants, née à Gembloux.
  • William Cliff (de son vrai nom André Imberechts) est un poète belge de langue française, né à Gembloux le .
  • Jean-Pierre Verheggen, poète, né à Gembloux le , décédé à Wavre le .
  • Maurice Guillaume, musicien organiste et compositeur né à Mazy décédé à Fosses-la-Ville, le .
  • Lieu de décès de Jean Pirotte, homme politique belge (Thisnes - Gembloux ).
  • Pierre Piccinin da Prata, enseignant et écrivain, né à Gembloux le .

Jumelages[modifier | modifier le code]

La section de Mazy est jumelée avec :

La commune de Gembloux est jumelée avec :

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 84.
  2. Commentaire historique sur le site officiel de la ville.
  3. Le nom de la commune de « Gembloux-sur-Orneau » est simplifiée en « Gembloux » par la loi du , effectif pour le .
  4. Institut national de la Statistique, Annuaire statistique de la Belgique : 1979, t. 99, Bruxelles, Ministère des Affaires Économiques, , 800 p. (lire en ligne [PDF]), p. 23.
  5. a et b Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p. 279
  6. Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
  7. A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
  8. Charte éditée et traduite par le Corpus Etampois.
  9. Bulletin de la Commission royale d'histoire,page 324, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts
  10. Abbé Theodore Augustine Mann Abrégé de l'histoire de Bruxelles et de ses environs en trois parties chez Lemaire 1785. (volume 2, page 115).
  11. Collection de mémoires relatifs à l'histoire de Belgique de la Société de l'histoire de Belgique, 1862, page XIIII.
  12. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  13. https://www.ibz.rrn.fgov.be/fr/population/statistiques-de-population/
  14. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  15. Via un addendum aux inscriptions relatives aux beffrois flamands, wallons et du Nord de la France.
  16. « Collège communal », sur Site de la ville de Gembloux (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]