Gelosia — Wikipédia

Gelosia

Réalisation Ferdinando Maria Poggioli
Scénario Sergio Amidei
Angelo Besozzi
Vitaliano Brancati
Giacomo Debenedetti
Sandro Ghenzi
Gino Sensani
Acteurs principaux
Sociétés de production Società Italiana Cines
Universalcine
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame
Durée 86 minutes
Sortie 1942

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gelosia est un film italien réalisé par Ferdinando Maria Poggioli et sorti en 1942. Le film n'a pas été distribué en France.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le mari d'une belle paysanne, Agrippina Solmo, a été abattu, la nuit, alors qu'il se déplaçait à cheval. Tous deux travaillaient sur les terres du marquis de Roccaverdina. Celui-ci, très amoureux de la jeune femme, l'avait incitée à contracter un « mariage blanc ». Un suspect a été arrêté… Mais, en réalité, le coupable n'est autre que le marquis, atteint d'une jalousie incommensurable. Bien qu'il confesse son crime à un prêtre, il refuse toutefois de se dénoncer. Le prisonnier injustement condamné décède dans sa geôle. Le remords habite le marquis et revêt bientôt un caractère obsessionnel…

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Œuvre marquante du calligraphisme italien, Gelosia met en scène un protagoniste (Roldano Lupi) torturé par la passion et la jalousie et hanté par un remords inextinguible. L'intensité exceptionnelle de ses états d'âme le rendent à la fois monstrueux et profondément malheureux, affirme Jacques Lourcelles[1].
  • « C'est un personnage racinien chez qui l'insatisfaction des instincts et des désirs a partie liée avec le crime puis avec un délire d'autodestruction », commente encore Jacques Lourcelles.
  • Ferdinando Maria Poggioli observe les comportements de son héros avec détachement comme pour mieux nous faire cerner la dimension tragique de sa situation, celle d'un être irrémédiablement seul, profondément « coupé du reste de l'humanité » et fatalement entraîné vers la mort.
  • Pietro Germi en a réalisé un remake homonyme en 1953.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. in : Dictionnaire du cinéma/les films, Bouquins, Robert Laffont, 1992.

Liens externes[modifier | modifier le code]