Gaston VII de Béarn — Wikipédia

Gaston VII de Béarn
Illustration.
Sceau de Gaston VII de Béarn.
Titre
Vicomte de Béarn
Prédécesseur Guillaume II de Béarn
Successeur Marguerite de Moncade et Roger-Bernard III de Foix
Biographie
Dynastie Dynastie des Moncade
Nom de naissance Gaston
Date de naissance
Date de décès
Lieu de décès Sauveterre-de-Béarn
Père Guillaume II de Béarn
Mère Gersende de Provence
Conjoint 1. Mathe de Matha († 1270/1273)

2. Béatrice de Faucigny (ou de Savoie) (v. 1237 † 1310)


Gaston VII de Béarn
Vicomtes de Béarn

Gaston VII de Moncade, dit le Grand ou Froissard, né vers 1225, mort le dans le château de Sauveterre-de-Béarn. Il fut vicomte de Béarn, d'Oloron, de Gabarret et vicomte de Marsan, comte en partie de Bigorre, baron de Moncade et de Castelviel. Il était le fils de Guillaume II de Béarn et de son épouse Gersende de Provence (fille d'Alphonse II, comte de Provence, et de Garsende de Sabran, comtesse de Forcalquier).

Biographie[modifier | modifier le code]

À la suite de la mort de Guillaume II de Béarn en 1229, Gaston VII de Béarn devient Vicomte de Béarn et d'Oloron. Il devient aussi Seigneur de Moncade et de Castelviel sous le nom de Gaston VII de Moncade.

La partie occidentale du Béarn est située à la frontière de la Guyenne qui est passée sous souveraineté anglaise. Henri III Plantagenêt prétend faire valoir sa suzeraineté sur le Béarn. Les seigneurs du Béarn étant traditionnellement alliés des rois de France, Gaston VII de Béarn juge qu'il devient plus que nécessaire de fortifier le Béarn. En 1242, il fait notamment d'Orthez la capitale du Béarn, fortifie la ville de Sauveterre-de-Béarn et créé des nouvelles bastides comme la ville de Bellocq. Il fait construire le château de Foix à Roquefort entre 1240 et 1251[1].

Après avoir reconnu sa vassalité envers le roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt, Gaston VII de Béarn entre en conflit ouvert avec celui-ci. Mis en grande difficulté, il se réfugie précipitamment outre-Pyrénées sur les territoires du roi de Castille et León, Alphonse X le Sage. Il revient peu après au pays en renouvelant sa promesse à Henri III Plantagenêt.

Dax est pillée par Gaston VII de Béarn en 1245. En 1260, il fonde le couvent des Cordeliers de Mont-de-Marsan[2].

Gaston VII de Béarn entre en conflit avec Édouard Ier d'Angleterre qui l'emprisonne. Il est libéré contre la promesse de rester tranquille.

Gaston VII de Béarn refait scandale en 1276. Excédé, Édouard Ier d'Angleterre l'oblige alors à venir à Londres s'expliquer. On l'emprisonne à Winchester. Les Anglais annexent le Béarn. Libéré après quatre mois de geôle, Gaston VII de Béarn s'avoue vaincu et jure au roi d'Angleterre de se comporter désormais en vassal fidèle.

Gaston VII de Béarn meurt le . Il fut un vaillant guerrier. Il passe pour avoir été bon et fidèle aux Béarnais et redoutable pour ses ennemis.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Il épouse entre 1245 et 1250 Mathe de Matha († 1270/1273) vicomtesse de Marsan, fille de Boson de Matha, seigneur de Cognac, et de Pétronille de Comminges, comtesse de Bigorre et vicomtesse de Marsan. Sa première épouse donne naissance à :

Veuf, il se remarie le avec Béatrice de Savoie (v. 1237 † 1310), baronne de Faucigny, veuve de Guigues VII du Viennois, dauphin du Viennois et fille de Pierre II, comte de Savoie, et d'Agnès de Faucigny[6].

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Leur histoire, c'est aussi notre histoire, épisode n°17| Le château de Foix à Roquefort », sur émission diffusée sur Radio MDM (consulté le )
  2. Alain Lafourcade, Mont-de-Marsan de A à Z, Alan Sutton, , 144 p. (ISBN 9782813802057), p. 79-80
  3. fils de Jacques Ier le conquérant, roi d'Aragon, et d'Eléonore de Castille.
  4. fils de Richard de Cornouailles et d'Isabelle Maréchal.
  5. fils de Pierre III, roi d'Aragon, et de Constance de Hohenstaufen
  6. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 226.