Gaston Manent — Wikipédia

Gaston Manent est un homme politique français, enseignant de profession, né le à Mauléon-Barousse (Hautes-Pyrénées) et mort le à Bagnères-de-Bigorre (même département).

Biographie[modifier | modifier le code]

Après ses études, Gaston Manent devient professeur d'école primaire supérieure (collège). Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, dans le 212e Régiment d’infanterie, il est fait prisonnier en 1916 dans le secteur de Verdun[1]. Il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 pour sa conduite au front.

Démobilisé, il devient président de la Fédération des mutilés et anciens combattants des Hautes-Pyrénées, puis adhère au Parti républicain, radical et radical-socialiste, dont il préside la fédération départementale.

Il est élu conseiller général du canton de Mauléon-Barousse en 1927, puis, député des Hautes-Pyrénées, en 1935, lors d'une élection partielle, et réélu en 1936. Il fait de partie des commissions de la Réforme de l'État, des Pensions civiles et militaires, des Finances, des Assurances et de la prévoyance sociale, ainsi que de la commission de l'Enseignement. Il prône, dans ses interventions et dans ses rapports, la réparation de diverses injustices commises contre certains enseignants, par exemple les institutrices mises à la retraite en .

Gaston Manent est sous-secrétaire d'État au Commerce extérieur dans le second gouvernement Blum (-). À ce titre, il défend un projet de loi protégeant les débitants de boissons contre les abus des brasseurs.

Le , il fait partie des quatre-vingts parlementaires à voter contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain.

En 1944, Gaston Manent est membre du comité départemental de Libération, et cofonde La Nouvelle République des Pyrénées. Il est membre de l'Assemblée consultative provisoire du au .

Il est élu au Conseil de la République (Sénat) en 1948 et réélu en 1952. En 1951, il crée la Société d’économie montagnarde des Hautes-Pyrénées, pour favoriser le développement du département, et limiter l'émigration. Il ne se représente pas en 1958 et se retire de la vie politique.

Postérité[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Gaston Manent », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]