Gaspard Gourgaud — Wikipédia

Gaspard Gourgaud
Gaspard Gourgaud

Naissance
Versailles
Décès (à 68 ans)
Ancien 1er arrondissement de Paris
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Premier Empire
Arme Artillerie
Grade Général de brigade
Commandement Artillerie de Paris et de Vincennes
Conflits Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron d'Empire
Autres fonctions Premier officier d'ordonnance de Napoléon Ier de 1813 à 1815[Na 1]
Premier aide de camp de Napoléon Ier à Sainte-Hélène (1815-1818)
Aide de camp du roi Louis-Philippe (1832-1848)
Président du comité d'artillerie (1845)
Pair de France (1841-1848)
Député des Deux-Sèvres (1849-1851)
Famille Famille Gourgaud

Gaspard, baron Gourgaud, né à Versailles[1] le et mort le à Paris, est un général et homme politique français.

Polytechnicien, officier d'artillerie, il devient le premier aide de camp, puis l'un des principaux mémorialistes[2] de Napoléon Ier, auquel il sauve deux fois la vie. Il accompagne l'Empereur en exil à Sainte-Hélène, mais quitte l'île dès 1818.

Marié en 1822 avec Françoise Marthe Roederer (1783-1823), fille du comte Pierre-Louis Roederer, il en a un fils, Louis Napoléon Marie Hélène (1823-1879), 2e baron Gourgaud, qui prénomme le sien Honoré Gaspard Napoléon (1859-1919). Le premier baron Gourgaud est enterré au cimetière du Père-Lachaise[3].

Par son mariage, il devient administrateur de la société familiale les Manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé.

Biographie[modifier | modifier le code]

Officier d'artillerie[modifier | modifier le code]

Fils d'un musicien de la chapelle de Louis XVI (Étienne Gourgaud, 1734-1805) et d'une berceuse du duc de Berry (Hélène Girard, 1747-1846) et petit-fils du célèbre acteur Dugazon (pseudonyme de Pierre-Antoine Gourgaud) ; élève de l'École polytechnique en 1799, puis élève sous-lieutenant à l'école d'artillerie de Châlons. Il entre en 1802 comme lieutenant en second au 7e régiment d'artillerie à pied, et passe en 1803 lieutenant au 6e régiment d'artillerie à cheval, et devient en aide-de-camp du général Foucher.

Dans la campagne de 1805, il se trouve à Ulm, à la prise de Vienne et au passage du Danube. Dans cette dernière affaire, il se signale par un remarquable trait d'audace : profitant du trouble que le passage du pont de Thabor a jeté dans l'armée autrichienne, il s'élance vers le parc d'artillerie ennemi et s'en empare. Il combat ensuite à Austerlitz, où il est blessé ; à Iéna, à Prenzlau, à Pułtusk, où il reçoit la Légion d'honneur ; à Ostrołęka où il est promu capitaine, et à la bataille de Friedland.

II passe ensuite en Espagne, se distingue au siège de Saragosse, rejoint la Grande Armée et prend part aux journées d'Abensberg, d'Eckmühl, de Ratisbonne, d'Essling et de Wagram.

Aide de camp de l'Empereur[modifier | modifier le code]

C'est en 1811 que le capitaine Gourgaud est attaché à la personne de l'Empereur comme officier d'ordonnance : il doit cette faveur à l'intelligence avec laquelle il vient d'accomplir la reconnaissance de la place de Dantzig. À dater de cette époque il ne quitte plus l'Empereur. Dans la campagne de Russie, son zèle et son activité, pour assurer le service de son arme, sont des plus remarquables : blessé à Smolensk, il combat à Valentina et à la bataille de la Moskova. À Moscou il sauve Napoléon Ier : à la suite d'une exploration minutieuse du palais du Kremlin, il découvre une masse énorme de poudre (400 milliers), que l'incendie est sur le point d'atteindre, et réussit à empêcher l'explosion du palais où l'empereur va passer la nuit du . En récompense de ce service signalé, il est créé baron de l'Empire alors qu'il n'est encore que capitaine. Ce fait est rarissime pour un officier de ce grade. Le décret lui conférant le titre de baron date de deux semaines plus tard, à Moscou. Les lettres patentes lui seront délivrées le après le retour en France.

1814[modifier | modifier le code]

Peinture de Meissonier : 1814, campagne de France : retraite après la bataille de Laon ; Napoléon et son état-major derrière lui ; de gauche à droite, Ney (capote sur les épaules), Berthier, Flahaut (fils de Talleyrand) ; derrière Ney, un inconnu tombant de fatigue, puis Drouot et, derrière Flahaut, peut-être Gourgaud[4],[5],[6].

Lors de la retraite de Russie, son dévouement ne faiblit pas un instant : deux fois il passe la Bérézina à la nage, avant la construction des ponts, pour aller reconnaître la position de l'ennemi. Rentré en France, il vient rendre compte de la situation des débris des troupes françaises à l'Empereur qui le nomme immédiatement chef d'escadron et premier officier d'ordonnance.

Le général Gourgaud sauve la vie de l'Empereur à la bataille de Brienne, le 29 janvier 1814.

Plusieurs missions importantes lui sont confiées dans la campagne d'Allemagne (1813) et accomplies à la haute satisfaction de l'Empereur. Sa conduite à la bataille de Dresde lui vaut la croix d'officier de la Légion d'honneur ; il se signale encore à la bataille de Leipzig, à la bataille de Hanau, et exécute avec une grande vigueur les ordres donnés par l'Empereur pour assurer la retraite de l'armée.

Pendant la campagne de France (1814), à la bataille de Brienne le , il sauve la vie de l'Empereur en tuant d'un coup de pistolet un cosaque qui est sur le point de le transpercer de sa lance, et la tradition familiale raconte que lui-même aurait eu la vie sauve grâce à sa croix de la Légion d'honneur qui aurait bloqué la lance qu'il avait fait dévier sur lui. En récompense, il reçoit l'épée de Lodi. Il se trouve à Champaubert, est blessé à Montmirail, se trouve encore à Nangis, à Montereau, et culbute les Russes de la position d'Étoutevelles. Ce fait d'armes le fait nommer colonel et commandant de la Légion d'honneur. Il s'empare du faubourg de Reims à la tête d'une batterie et de deux bataillons d'infanterie, et entre le premier dans la ville.

Compagnon d'exil[modifier | modifier le code]

Fac-similé du brouillon de la lettre de reddition () confiée à Gourgaud.

Il ne se sépare de l'Empereur qu'au moment où ce dernier quitte Fontainebleau le [7]. Dès lors il fait sa soumission au gouvernement et est, comme tous les officiers du Royaume, désigné pour faire partie des Gardes du corps. Mais l'Empereur lui a laissé en partant l'épée qu'il portait aux Pyramides : c'est assez pour le faire éconduire. Lors du retour de l'île d'Elbe, Gourgaud s'empresse de se rendre auprès de l'Empereur. Il le suit dans sa dernière campagne et donne à Fleurus de nouvelles preuves de bravoure qui le font nommer général et aide-de-camp. Au dernier moment de la bataille de Waterloo, il fait partie du groupe de généraux qui entourent Napoléon. « Gourgaud, s'écria l'Empereur en montrant quelques pièces abandonnées, faites tirer. » Ce sont les derniers coups de canon de la bataille.

Revenu à Paris avec l'Empereur en il l'accompagne à Rochefort et à l'Île-d'Aix, où il est choisi[8],[9],[10] pour porter au Prince-Régent d'Angleterre la célèbre lettre de Napoléon ainsi formulée[Na 2] :

« Altesse Royale, en but (sic) aux factions qui divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière politique, et je viens comme Thémistocle, m'asseoir sur le foyer du peuple britannique. Je me mets sous la protection de ses lois, que je réclame de votre Altesse Royale, comme au plus puissant, au plus constant, et au plus généreux de mes ennemis ()[11]. »

On prit la lettre, mais on ne lui permit pas de débarquer en Angleterre et de la remettre en mains propres[12],[13]. Il rejoignit donc l'Empereur, qui le désigna pour le suivre à Sainte-Hélène et qui, dans une de ses causeries intimes, parla de lui en ces termes : « Gourgaud était mon premier officier d'ordonnance, il est mon ouvrage : c'est mon enfant »[14] (cf. Encyclopédie des gens du monde).

Gourgaud recueillit les confidences de Napoléon à Sainte-Hélène, en particulier le souhait d'éloigner les sites militaires des frontières, précaution qui n'est prise qu'après la défaite de 1871, avec la création d'usines d'armement dans le Centre de la France.

Il partage cet exil pendant trois années ; mais des difficultés survenues entre lui et Charles-Tristan de Montholon amènent son retour en Europe.

Le mémorialiste[modifier | modifier le code]

Rayé des rôles de l'armée et banni après la Seconde Restauration, la France lui est fermée, il se rend en Angleterre, va exposer aux souverains réunis à Aix-la-Chapelle toutes les odieuses rigueurs déployées contre le captif de Sainte-Hélène, et ne rentre en France qu'en 1821.

Dès le , il est le premier (avec les colonels Fabvier et De Bricqueville) à adresser une pétition à la Chambre des députés pour la prier d'inviter le gouvernement à réclamer de l'Angleterre, au nom de la France, les restes de l'Empereur[15].

Napoléon Ier dictant ses mémoires aux généraux Montholon et Gourgaud en présence du grand-maréchal Bertrand et du comte de Las Cases, École française (XIXe siècle), musée napoléonien de l'île d'Aix.

Laissé en non-activité, il s'occupe de la publication de divers ouvrages ; il fait paraître en 1823 avec M. de Montholon les Mémoires de Napoléon à Sainte-Hélène, en 18 volumes ; en 1825, Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant l'année 1812 et examen critique, dans lequel il réfute l'Histoire de Napoléon et de la Grande Armée en 1812 publiée en 1824 par le comte Philippe-Paul de Ségur (s'ensuit un duel dans lequel M. de Ségur est blessé) ; et en 1827, une Réfutation des calomnies de la vie de Napoléon, par Walter Scott. Déjà, en 1820, il a publié une Relation de la campagne de 1815.

Après la révolution de 1830, Gourgaud, remis en activité, devient successivement commandant de l'artillerie de Paris et de Vincennes, aide-de-camp du Roi en 1832, maréchal de camp en 1835, commandant en chef de l'artillerie de l'armée du Nord en 1839, président du Comité d'artillerie et inspecteur général de cette arme. Le gouvernement le charge en 1841 de l'armement des forts et fortifications de Paris. Cette même année, il est élevé à la pairie.

En 1840 Gourgaud est désigné par Louis-Philippe pour aller assister à Sainte-Hélène à l'exhumation des restes de l'Empereur et les rapatrier en France (retour des cendres), mission qu'il accomplit avec un zèle religieux. En cette occasion il distribue quelques médailles en cuivre portant sa propre effigie qu'il a fait graver en 1829, par F. Peuvrier (Paris), pour perpétuer sa mémoire[16],[17].

Son arrière petit-fils, Napoléon Gourgaud, époux de la riche héritière américaine Eva Gebhard, crée vers 1925, un musée napoléonien dans l'ancienne maison du commandant de la place de l'île d'Aix (Charente-Maritime).

Le Journal de Gourgaud, qui est son œuvre la plus importante, a été publié pour la première fois en 1899, par Emmanuel de Grouchy et Antoine Guillois. C'est une source précieuse pour l'étude de la bataille de Waterloo et de la captivité de Sainte-Hélène. En 1933, Octave Aubry a entrepris une nouvelle édition du Journal de Gourgaud, qui a paru en 1947. Journal à propos duquel Aubry écrit « l'on ne connaît pas Napoléon si l'on n'a pas lu le Journal de Gourgaud… Remarque essentielle : son journal n'a pas été écrit pour être publié. Il l'a tracé pour soi-même, afin de se souvenir plus tard... D'où cet accent incomparable, cette prodigieuse liberté, cette véracité unique ». Pour Lord Rosebery, auteur d'une biographie de Napoléon en 1900, « le seul et capital témoignage de la vie à Sainte-Hélène est le Journal de Gourgaud »[18].

Mais l'on pourrait ajouter que « l'on ne connaît pas Gourgaud si on ne lit que le Journal de Gourgaud »… Selon les historiens, le mémorialiste s'y fait oublieux quant à ses discussions indiscrètes et imprudentes à Sainte-Hélène et à Londres. Ce n'est que vers la fin de l'été 1818 qu'il réintègre les rangs napoléoniens et qu'il finit par se faire expulser d'Angleterre pour avoir publié dans les journaux anglais une lettre ouverte à l'ex-impératrice Marie-Louise. Mais le mal est fait : les puissances alliées, réunies en congrès à Aix-la-Chapelle à l'automne 1818, décident de demander à l'Angleterre un renforcement de la surveillance de Napoléon, à la suite des rapports reçus de leurs commissaires dans l'île, sur les « révélations » de Gourgaud (involontaires et dénuées d'un quelconque esprit de trahison, selon les historiens Jacques Macé[19] et Louis-Gabriel Michaud[15]). L'une d'elles, notamment, déclarait que le captif pouvait s'échapper de l'île quand bon lui semblerait, et que Longwood était l'endroit le mieux approprié à sa surveillance[20],[21].

Publications[modifier | modifier le code]

Tombe au cimetière du Père Lachaise (division 23).
  • Journal inédit de Ste-Hélène, 2 vols., Paris, 1899. Dernière édition par Octave Aubry, « Journal de Sainte-Hélène, 1815-1818 », Paris, Flammarion, 1944-1947.
  • Campagne de dix-huit cent quinze ou Relation des opérations militaires qui ont eu lieu en France et en Belgique, pendant les Cent Jours, Paris, P. Mongie Aîné, 1818.
  • Mémoires pour servir a l'histoire de France sous Napoléon, Paris, 1822-1823. En collaboration avec Charles-Tristan de Montholon.
  • Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant l'année 1812 et examen critique, Paris, 1825 (réfutation de l'ouvrage intitulé Histoire de Napoléon et de la Grande Armée pendant l'année 1812 (Paris, 1824), écrit par le comte Philippe-Paul de Ségur (oncle par alliance de Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, fille du comte Fédor Rostopchine (1763-1826), qui décida en tant que gouverneur de la ville, l'incendie de Moscou occupée par Napoléon Ier à partir du ).
  • Bourrienne et ses erreurs volontaires et involontaires, ou Observations sur ses Mémoires, 2 vols., Heideloff et Canel, Paris, 1830. En collaboration avec Belliard.
  • Journal Intégral, texte établi, présenté et commenté par Jacques Macé, LA BIBLIOTHÈQUE DE SAINT-HÉLÈNE, éditions Perrin octobre 2019.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Bon dessinateur[22] (Gaspard Gourgaud fut élève dans l'atelier de Regnault[23]), il dessine lui-même son blason[24],[25] (comprenant le « franc-quartier sénestre de gueules, à une épée haute d'argent » commun à tous les blasons des barons militaires du Premier Empire, cf. Héraldique napoléonienne) :

Figure Blasonnement
Armorial des barons de l'Empire (décret du , lettres patentes du , Paris)[26].

Coupé, le premier parti à dextre d'azur à la fortune sur sa « roüe » d'or, adextrée en chef d'une étoile du même, à sénestre des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'argent au Saint-Michel à cheval terrassant un dragon, le tout de gueules soutenu de deux torches de sable, en sautoir, allumées de gueules.[26],[27],[28],[29]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Fonction créée pour lui par l'empereur et que personne d'autre n'occupera jamais.
  2. À ne pas confondre avec la lettre de protestation que Napoléon écrivit à George Keith Elphinstone le 4 août 1815, quand il comprit, après s'être livré aux anglais le à bord du HMS Bellerophon, qu'il était leur prisonnier et ne bénéficierait pas du droit d'asile (Habeas Corpus) en Angleterre même : « À bord du Bellérophon, 4 août 1815. Je proteste solennellement ici, à la face du ciel et des hommes, contre la violence qui m'est faite, contre la violation de mes droits les plus sacrés, en disposant, par la force, de ma personne et de ma liberté. Je suis venu librement à bord du Bellérophon, je ne suis pas le prisonnier, je suis l'hôte de l'Angleterre. J'y suis venu à l'instigation même du capitaine, qui a dit avoir des ordres du gouvernement de me recevoir, et de me conduire en Angleterre avec ma suite, si cela m'était agréable. Je me suis présenté de bonne foi, pour venir me mettre sous la protection des lois d'Angleterre. Aussitôt assis à bord du Bellérophon, je fus sur le foyer du peuple britannique. Si le gouvernement, en donnant des ordres au capitaine du Bellérophon de me recevoir ainsi que ma suite, n'a voulu que tendre une embûche, il a forfait à l'honneur et flétri son pavillon. Si cet acte se consommait, ce serait en vain que les Anglais voudraient parler à l'Europe de leur loyauté, de leurs lois et de leur liberté ; la foi britannique se trouverait perdue dans l'hospitalité du Bellérophon. J'en appelle à l'histoire ; elle dira qu'un ennemi qui fit vingt ans la guerre au peuple anglais, vint librement, dans son infortune, chercher un asile sous ses lois ; quelle plus éclatante preuve pouvait-il lui donner de son estime et de sa confiance ? Mais comment répondit-on, en Angleterre, à une telle magnanimité ? On feignit de tendre une main hospitalière à cet ennemi, et quand il se lut livré de bonne foi, on l'immola. Napoléon. »

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Il est né dans l'hôtel de Condé, rue des Réservoirs, tout proche du château, dans la même maison où a vécu et est mort La Bruyère, deux stèles le rappellent sur celle-ci.
  2. L'un des quatre "évangélistes" de Sainte-Hélène, avec Las Cases, Montholon et Bertrand, selon le mot de Jean Tulard
  3. Gourgaud au cimetière du Père-Lachaise.
  4. Jean Louis Ernest Meissonier. Ses Souvenirs - Ses Entretiens, précédés d'une étude sur sa vie et son œuvre, par M. O. Gréard. Librairie Hachette et cie, Paris, 1897.
  5. Site du ministère de la Culture - JOCONDE : Catalogue des collections des musées de France.
  6. Juliette Glikman, « Ernest Meissonier, 1814. Campagne de France », Cahiers de la Méditerranée, « Dossier : XVe – XXe siècles - De la tourmente révolutionnaire au traumatisme de 1870 : la fin du Guerrier et l'émergence du soldat », no 83 : « Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques », 2011, p. 175-186.
  7. Les adieux de Fontainebleau.
  8. « Napoléon fait confiance aux anglais - Lettre du 13 juillet », Mémoires du duc de Rovigo, page 235 et suivantes.
  9. « Instructions données par l'Empereur au général Gourgaud en l'envoyant porter sa lettre au prince régent », Lettre de Walter Scott et réponse du général Gourgaud (1827) page 59.
  10. « Mission de Las Cases et mission de Gourgaud le 14 juillet 1815 », Mémorial de Sainte-Hélène par Emmanuel de Las Cases, page 55 et suivantes.
  11. Recueil de pièces authentiques sur le captif de Ste.-Hélène : de mémoires et documens écrits ou dictés par l'empereur Napoléon. Suivis de lettres de MM. le grand-maréchal comte Bertrand, le comte Las Cases, le général baron Gourgaud, le général comte Montholon, les docteurs Warden, O'Meara …, A. Corréard, 1821, p. 15
  12. « L'embarquement de Napoléon pour Sainte-Hélène (article du Docteur Paul Ganière) », Site de la fondation Napoléon, octobre 1988.
  13. « Biographie de Gaspard Gourgaud », Site de l'Assemblée nationale.
  14. « Gourgaud » dans l'Encyclopédie des gens du monde.
  15. a et b Biographie universelle ancienne et moderne (Michaud), tome 17 (1842).
  16. « Un témoin anglais de l'exhumation », récit de Sir John Lefroy, L'autre Sainte-Hélène, Albert Benhamou, 2010.
  17. Jacques Macé, Le général Gourgaud, Nouveau monde éditions, Paris, 2006.
  18. Introduction d'Octave Aubry dans le Journal de Sainte-Hélène 1815-1818, Flammarion, 1947, t. 1, p. 23.
  19. Jacques Macé, Le Général Gourgaud.
  20. Albert Benhamou, L'autre Sainte-Hélène, 2010
  21. Gaspard Baron Gourgaud, « Lettre de Sir Walter Scott, et réponse du général Gourgard avec notes et pièces justificatives ».
  22. Biographie de Gourgaud sur www.1789-1815.com.
  23. Jacques Macé, Le général Gourgaud, Nouveau monde éditions, Paris, 2006.
  24. Gourgaud sur geneanet.org.
  25. Image des Armoiries de M. le baron Gourgaud officier d'ordonnance de Sa Majesté.
  26. a b et c « PLEADE CHAN », sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  27. Source : www.labanquedublason2.com.
  28. Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments.
  29. Source : www.heraldique-europeenne.org.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :