Gare de Paris-Austerlitz — Wikipédia

Paris-Austerlitz
Image illustrative de l’article Gare de Paris-Austerlitz
La façade de la gare, côté Seine.
Localisation
Pays France
Commune Paris
Arrondissement 13e
Adresse 85, quai d'Austerlitz
75013 Paris
Coordonnées géographiques 48° 50′ 30″ nord, 2° 21′ 58″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87547000
87547026 (RER)
Site Internet La gare de Paris-Austerlitz, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services Ouigo Train Classique
Intercités de nuit
Intercités
TER Centre-Val de Loire
(RER)(C)
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-St-Jean
Quai-d'Orsay à Paris-Austerlitz
Voies 21 + 4 en souterrain
Transit annuel 19 515 861 voyageurs (2022)
Zone 1 (tarification Île-de-France)
Altitude Grandes lignes : 33 m
Banlieue : 28 m
Historique
Mise en service
Architecte Pierre-Louis Renaud
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1997)
Correspondances
Métro (M)(5)(10) (Gare d'Austerlitz)
Bus RATP (BUS)RATP245761638991215
Noctilien (BUS)N01N02N31N131N133

Carte

La gare de Paris-Austerlitz, dite aussi gare d'Austerlitz, anciennement appelée gare d'Orléans, est l'une des six grandes gares terminus de la SNCF à Paris. Située sur le bord de la Seine (rive gauche), dans le quartier de la Salpêtrière du 13e arrondissement, elle est à la tête des lignes « classiques » qui desservent notamment Bordeaux-Saint-Jean, Toulouse-Matabiau (via Limoges-Bénédictins) et Nantes.

Depuis la mise en service de la LGV Atlantique, cette gare a perdu la plus grande partie de son trafic grandes lignes avec la Touraine et le grand Sud-Ouest français. Celui-ci n'est plus que d'environ 21,3 millions de voyageurs par an[1], soit la moitié de celui de la gare Montparnasse. Elle conserve un rôle majeur pour la desserte au départ de Paris du sud de l’Île-de-France, de l’Orléanais, du Berry et de l’ouest du Massif central.

Cependant, la profonde rénovation de la gare, entamée en 2011, et prévue jusqu'en 2025, devrait changer la donne dans les années à venir et lui assurer un surcroît de trafic. La SNCF annonce 23 millions de voyageurs et 180 000 trains en 2020, et un doublement du nombre de voyageurs pour 2030[1]. En effet, elle dispose d'une importante capacité d'agrandissement par rapport aux autres gares parisiennes, qui pourrait être développée lors de la prochaine décennie et notamment en vue de l'arrivée éventuelle d'une partie du trafic TGV, émanant entre autres du projet de LGV Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon (LGV POCL)[2].

C'est aussi une gare souterraine de la ligne C du RER.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare est l'origine de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean.

Elle comprend :

  • une gare de surface disposant[note 1] de 21 voies en cul-de-sac, celles numérotées de 1 à 13 étant sous une dalle de béton et celles de 14 à 21 sous une verrière, toutes affectées au trafic de grandes lignes (axe Paris – Toulouse via Limoges) et au service de la grande banlieue ; elle est partiellement inscrite au titre des monuments historiques[3] ;
  • une gare souterraine disposant de quatre voies de passage (pour deux quais centraux) affectées au service de la ligne C du RER.

Dans l'avant-gare, qui s'étire sur plusieurs kilomètres entre Paris-Austerlitz et Ivry-sur-Seine, se trouvent divers sites, dont des faisceaux de formation des trains et de remisage de rames de voitures voyageurs. Cette zone, déjà partiellement amputée pour l'implantation de la bibliothèque François-Mitterrand, est concernée par une vaste opération d'aménagement urbanistique, la ZAC Paris Rive Gauche[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare de 1840[modifier | modifier le code]

Gare d'Orléans avec l'entrée sur le boulevard de l'Hôpital en 1843.

La gare d'Austerlitz est la gare tête de ligne à Paris du réseau de la compagnie Paris-Orléans (PO) et porte, à l'origine, le nom de gare d'Orléans. Elle se trouve près du quai d'Austerlitz et du pont d'Austerlitz dont le nom rappelle la victoire napoléonienne de 1805 aussi appelée la « bataille des Trois Empereurs » (Napoléon contre François Ier, empereur d'Autriche et du Saint-Empire romain germanique, et d'Alexandre Ier, tsar de Russie).

Un premier embarcadère est construit légèrement en retrait de l'emplacement actuel de la gare, le long de la rue Neuve-de-la-Gare, face à la prison de la Garde nationale, appelée hôtel des Haricots[5]. Cet embarcadère, dû à l'architecte Félix-Emmanuel Callet, grand prix de Rome, est mis en service le , à l'occasion de l'ouverture de la ligne Paris – Juvisy, prolongée jusqu'à Orléans en . Une partie de la rue Poliveau a été amputée par cette construction, et une autre partie, située près de la Seine, a pris le nom de rue Jouffroy.

Un premier agrandissement a lieu en 1846.

La gare de 1867[modifier | modifier le code]

Gare d'Austerlitz et la verrière de la grande halle en 1883.

La gare est reconstruite, de 1862 à 1867, par Pierre-Louis Renaud (1819-1897), architecte en chef de la compagnie Paris-Orléans. Cet agrandissement entraîne la suppression de la prison de la Garde nationale située entre le quai d'Austerlitz et la rue de la Gare, qui longeait la cour des départs. Cette rue et les rues Jouffroy, Papin et Watt (ancienne) perpendiculaires au quai disparaissent également dans cet élargissement.

La gare comporte une grande halle métallique d'une portée de 51,25 m et de 280 m de long (la seconde plus grande de France après Bordeaux), conçue par Ferdinand Mathieu et réalisée par les ateliers de construction de Schneider et Cie au Creusot et à Chalon-sur-Saône. Ce vaste espace est d'ailleurs utilisé comme atelier de fabrication de ballons à gaz, pendant le siège de Paris en 1870. Il construit également le pavillon des départs au nord, le bâtiment perpendiculaire du buffet, le pavillon des arrivées au sud, ainsi que l'immeuble de l'administration du chemin de fer d'Orléans à l'extrémité ouest de la halle, sur la place Valhubert, à la façade style Belle Époque.

Ce bâtiment administratif est réalisé en prolongement de la halle métallique, dont le fronton est donc invisible depuis la place Valhubert. Cette disposition, ainsi que le choix d'entrées latérales, est inhabituelle pour une gare terminus.

Les évolutions du XXe[modifier | modifier le code]

Le fond de la gare, avec en bas les voies du RER C et en haut la station de la ligne 5 du métro.
La gare souterraine du RER C.

En 1900, la compagnie du Paris-Orléans prolonge sa ligne vers le centre de la capitale et la gare d'Orsay devient la nouvelle tête de ligne, mise en service le 28 mai à l'occasion de l'Exposition universelle. La conception en revient à l'architecte Victor Laloux, et les travaux sont réalisés par l'entrepreneur Léon Chagnaud. En 1906, la grande halle d'Austerlitz est littéralement transpercée dans sa largeur par le passage de la ligne de métro no 5 dans le prolongement d'un viaduc traversant la Seine. Une station surélevée est implantée dans la halle au-dessus des voies.

En 1910, lors de la grande crue de la Seine, la gare est inondée et le trafic totalement interrompu du 31 janvier au 9 février. Pendant cette période, le départ et l'arrivée des trains sont reportés à Juvisy.

Le , durant la Première Guerre mondiale, la gare d'Austerlitz est touchée lors d'un raid effectué par des avions allemands[6].

Depuis 1926, date de l'électrification Paris – Vierzon en 1 500 volts continu, plus aucun engin à vapeur n'entre à Austerlitz. C'est la première gare parisienne à ne plus recevoir de train à vapeur.

En 1939, la gare d'Orsay, devenue trop exiguë pour les trains nationaux, voit sa fonction limitée au trafic de la banlieue Sud. La gare d'Austerlitz redevient alors gare terminus des trains de grandes lignes. Son accès à la rive gauche est facilité par l'extension de la ligne 10 du métro depuis Jussieu, qui ouvre le .

Le 14 mai 1941, 3700 Juifs arrêtés lors de la rafle du billet vert sont ensuite convoyés vers la gare puis internés au camp de Pithiviers et à celui de Beaune-la Rolande[7]. 7800 Juifs y passeront également l'année suivante après la rafle du Vélodrome d'Hiver.

À la fin des années 1960, la SNCF engage la construction d'une gare souterraine pour accueillir le trafic de banlieue. Il s'agit de la première du genre en Île-de-France. La nouvelle gare comprend quatre voies et deux quais, situés directement sous les voies de surface dans deux cadres en béton. Les travaux se déroulent à ciel ouvert dans l'enceinte-même de la gare, une partie des voies étant provisoirement retirée puis réinstallée sur la nouvelle dalle de couverture.

Voies de la gare surplombées par l'avenue de France.

La gare souterraine ouvre en 1969. Elle est particulièrement remarquée pour sa décoration moderne et le soin apporté aux espaces voyageurs. La nouvelle configuration entraîne la reconstruction des voies vers la gare d'Orsay : alors qu'elles coupaient historiquement le quai transversal, créant une coupure peu souhaitable entre les deux côtés de la gare, elles s'enfoncent dorénavant pour rejoindre la gare souterraine. En 1980, la gare souterraine accueille le RER C nouvellement créé.

La gare d'Austerlitz reste longtemps la principale tête des lignes des liaisons vers le Sud-Ouest de la France, mais la mise en service en 1990 de la LGV Atlantique, desservant la gare Montparnasse, affaiblit considérablement son activité grandes lignes.

Cette gare-monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [3]. Cela concerne les façades et toitures du bâtiment de départ avec la marquise, l'aile en retour à l'ouest, la grande halle sous la verrière et les deux pignons des sorties côté arrivée et côté départ du métro.

Depuis le XXIe[modifier | modifier le code]

Place Valhubert et bâtiment administratif de la gare d'Austerlitz, en 2013.

La principale critique à l'égard de cette gare[8] est qu'elle devrait avoir une liaison directe en métro ou par trottoir roulant souterrain (coût 400 millions d'euros) avec la gare de Lyon, située sur la rive droite de la Seine. En effet, les liaisons entre ces deux gares peu distantes et en vis-à-vis de chaque côté de la Seine, si elles se font agréablement à pied, ne sont pas aisées avec des bagages. Une liaison SK a été envisagée au début des années 1990 entre les deux gares[9] mais les mésaventures du système SK à Noisy-le-Grand puis à l'aéroport Charles-de-Gaulle ont eu raison de ce projet qui était en phase avancée[10]. L'idée d'une liaison par téléphérique est évoquée en 2013, est réactivée en août 2015, mais gelée en juillet 2016.

Entre 2004 et 2006, l'ancien bâtiment de l'administration des chemins de fer d'Orléans, qui accueillait jusque-là des bureaux et une salle de théâtre, le théâtre Valhubert, est vendu par la SNCF et est l'objet de travaux importants. La façade d'origine est conservée, mais le théâtre est démoli et l'immeuble entièrement reconstruit afin d'accueillir des bureaux modernes.

Depuis 2011, l'avenue de France longe en les surplombant les voies ferrées de la gare.

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[11].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Voyageurs 23 300 254 23 073 881 23 212 805 21 821 140 21 682 820 13 203 603 22 281 301 19 515 861
Voyageurs et
non voyageurs
24 119 239 23 872 118 24 037 704 22 535 671 22 423 095 13 602 554 22 814 864 20 309 128

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

La gare dispose d'une entrée « Cour Seine », côté quai de la Gare, et d'une entrée « Cour Muséum », côte du boulevard de l'Hôpital. À sa sortie de la gare, le faisceau de voies, désormais en partie recouvert, passe au milieu de la ZAC Rive Gauche et au sud de la Bibliothèque nationale de France, certaines voies issues de la gare souterraine rejoignant ce faisceau par des tunnels.

Par ailleurs, un espace permet aux voyageurs de 1re classe des trains de nuit de prendre gratuitement (sur présentation de leur titre de transport) une douche[12].

Le restaurant Le Grenadier — en hommage à la bataille d'Austerlitz —, situé au premier étage de la gare, longtemps menacé, a finalement été démoli en mars 2012, ainsi que la buvette du rez-de-chaussée. Il n'y a plus actuellement aucun vrai restaurant dans la gare. La salle des pas-perdus est ornée de deux grands panneaux acryliques sur bois, peints en 1987 par l'artiste italien Valerio Adami, représentant Le Matin et Le Soir sur le thème du Voyage de Persée.

Desserte[modifier | modifier le code]

Ouigo Train Classique[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par plusieurs relations assurées en Ouigo Train Classique :

Intercités[modifier | modifier le code]

Les trains Intercités diurnes desservent la relation Paris – Les Aubrais – Vierzon-Ville – Châteauroux – La Souterraine – Limoges-Bénédictins – Brive-la-Gaillarde – Souillac – Gourdon – Cahors – Caussade – Montauban-Ville-Bourbon – Toulouse-Matabiau.

Trains de nuit[modifier | modifier le code]

Tous les Intercités de nuit à destination du sud de la France partent de la gare d'Austerlitz et desservent les relations :

La liaison effectuée par le train Sud-Express, entre Paris et Lisbonne, est désormais assurée partiellement par TGV, au départ de la gare Montparnasse.

Jusqu'en , cette gare était la tête de ligne des trains de nuit de la société Elipsos entre Paris et Barcelone-França et Madrid-Chamartín, désormais partiellement remplacés par un TGV Paris – Barcelone-Sants au départ de Paris-Gare-de-Lyon.

TER[modifier | modifier le code]

Les trains assurés par TER desservent les relations :

Banlieue[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par l'ensemble des trains de la ligne C du RER d'Île-de-France (RER C).

Gare de secours pour Paris-Montparnasse[modifier | modifier le code]

La gare d'Austerlitz peut accueillir les TGV normalement prévus au départ ou à destination de la gare Montparnasse en cas de problème survenant dans cette dernière[13], les trains partant de Paris ou y arrivant empruntant alors la ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par les lignes 5 et 10 du métro, par les lignes 24, 57, 61, 63, 89, 91 et 215 du réseau de bus RATP, et, la nuit, par les lignes N01, N02, N31, N131 et N133 du réseau de bus Noctilien.

On peut également accéder à la gare de Lyon (dix minutes de marche) en empruntant le pont Charles-de-Gaulle, puis la rue Van-Gogh.

Projets[modifier | modifier le code]

Les travaux d'aménagement de l’opération d'aménagement Paris Rive Gauche, depuis le milieu des années 1990, ont amené à la couverture progressive des voies de la gare d'Austerlitz, en commençant par le secteur situé au sud de la rue de Tolbiac.

Projet d’une gare TGV[modifier | modifier le code]

Un projet pour le transfert des trains issus de la future LGV Sud Europe Atlantique à la gare d'Austerlitz a été évoqué mais n'est pas retenu à ce jour[réf. souhaitée]. En effet, quatre voies supplémentaires sont en construction sous l'avenue de France, et une profonde rénovation de la gare est actuellement en cours, notamment grâce au programme Paris Rive Gauche qui a pour projet de recouvrir les voies comme à la gare de Paris-Montparnasse. Le transfert de certains trains de Paris-Montparnasse à Paris-Austerlitz serait possible après construction de la LGV Interconnexion Sud, qui constitue le chaînon manquant entre, d'une part, la ligne LGV Atlantique et, d'autre part, les lignes LGV Est européenne et LGV Interconnexion Est, liaison actuellement réalisée par les voies de la Grande Ceinture, déjà surchargées par le RER C et un trafic fret important. Ce chaînon doit proposer deux nouveaux raccordements vers la gare d'Austerlitz (dont un permettant de relier directement les TGV au réseau sud-est et interconnexion sans faire de manœuvres) ainsi qu'une gare TGV sous l'aéroport d'Orly. L'essentiel du tracé se fera en souterrain.

Arrivée des trains Intercités Paris – Clermont-Ferrand[modifier | modifier le code]

La région Auvergne souhaite également que soit étudiée une arrivée en gare d’Austerlitz des trains Intercités Paris – Clermont-Ferrand à la suite de leur report en gare de Paris-Bercy, consécutif à la saturation de la gare de Lyon, mais qui ne satisfait pas les voyageurs et élus auvergnats compte tenu d'une gare de Bercy mal desservie en transports en commun et qui propose très peu de services[14].

La gare constitue l'une des principales réserves de capacité de l'ensemble des grandes gares de Paris. À l'horizon 2020, elle pourrait accueillir 44 millions de voyageurs/an[15].

Aménagement de la gare[modifier | modifier le code]

Le , le Conseil de Paris a voté une délibération portant sur la signature d'une convention de partenariat entre la Ville, la SNCF et RFF sur le « pôle Austerlitz »[16]. Il est prévu de rénover la cour donnant sur la Seine et de construire une « marquise monumentale [...] constituée d'un voile de béton mince de 1 000 m2, incrusté de plaques de verre de différentes tailles, prolongeant l'avenue de France, au-dessus de la cour côté Seine de la gare ». Le chantier, qui durera jusqu'en 2020, est évalué à près de 600 millions d'euros, dont 200 millions pour la rénovation de la halle. Au cœur du bâti historique se trouveront à terme 15 000 m2 de bureaux et services ferroviaires et un tiers des 20 000 m2 de commerces projetés sur le nouvel ensemble qui comprend également bureaux, logements et commerces pour créer une véritable vie de quartier autour de la gare.

Des travaux de rénovation lourde de la toiture de la gare et du hall ont lieu de 2018 à 2024[17]. Près de 10 000 plaques de verre de la verrière doivent être remplacées[18].

LGV Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon[modifier | modifier le code]

À terme, la gare pourrait accueillir les TGV de la nouvelle ligne à grande vitesse Paris – Lyon via Clermont-Ferrand[19].

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Un quai sert de scène au départ d'un train de nuit Paris – Lisbonne dans le film Un flic (1972).

La gare de Paris-Austerlitz sert de décor au film de Patrice Chéreau, Ceux qui m'aiment prendront le train (1998).

La gare sert également de décor en 2004 au film de Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles[20]. Elle se transforme alors pour les besoins de l'histoire en gare de Rennes.

La gare est aussi visible dans le film d'Olivier Nakache et Éric Toledano, Hors normes, sorti en 2019[21].

Elle est le décor principal du film Entre deux trains, sorti en 2021[22].

À proximité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. N.B. : en raison de travaux, les voies 8 à 13 sont inaccessibles.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les travaux monumentaux de la gare d'Austerlitz », sur sncf.com, (consulté le ).
  2. [PDF] « La Lettre du projet – n° 2 », sur lgv-pocl.fr via web.archive.org, (version du sur Internet Archive), p. 4.
  3. a et b Notice no PA75130001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Paris Rive Gauche : Le projet urbain », sur parisrivegauche.com (consulté le ).
  5. « L'Hôtel des Haricots, la maison d'arrêt de la Garde nationale », (consulté le ).
  6. Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute.
  7. Benoît Hopquin, « Des photos inédites lèvent le voile sur la « rafle du billet vert », en 1941, dans Paris occupé », sur Le Monde, (consulté le ).
  8. « Le projet de téléphérique entre les gares de Lyon et d’Austerlitz relancé », sur leparisien.fr, (consulté le ) : « Aujourd'hui, pour passer d'une gare à l'autre, les voyageurs doivent emprunter un bus pour éviter le trajet fastidieux en métro ou se résoudre à faire le chemin à pied, ce qui est plus rapide mais plus compliqué aussi quand on a des bagages ».
  9. Navette du troisième type, article du 21 mai 1992 sur « lexpansion.com », consulté le 30 juin 2010.
  10. « LE SK DE Noisy-le-Grand », sur metro-pole.net via web.archive.org, (version du sur Internet Archive) : « La liaison entre les gares de Lyon et d’Austerlitz, quant à elle, est reportée sine die et n’apparaît plus sur les derniers documents de planification : on doit considérer ce projet comme abandonné ! ».
  11. « Fréquentation en gares : Paris Austerlitz », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  12. « Voyagez de nuit : Votre Service Douche pour les trains de nuit », sur sncf-voyageurs.com, (consulté le ).
  13. « TGV Paris-Tours-Bordeaux : le point complet sur les perturbations du 28 juillet », sur info-tours.fr, (consulté le ) : « Austerlitz, c'est la gare de secours de la SNCF quand Montparnasse est en panne ».
  14. « Téoz à Bercy : René Souchon reçoit un courrier d'engagements de la SNCF », sur auvergne.org via web.archive.org, (version du sur Internet Archive) ; ce document est une archive.
  15. Atelier parisien d'urbanisme, « PARIS SUD-EST, Le système ferroviaire Lyon-Austerlitz, Une gare à Bercy ? » [PDF], sur apur.org, (consulté le ), voir page 13.
  16. [PDF]Exposé des motifs et texte de la délibération, sur paris.fr.
  17. Amélie Luquain, « Rénovation - la coiffe d'Austerlitz résiste aux poids des normes », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
  18. « Paris : la Gare d’Austerlitz et sa verrière historique en pleine rénovation », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  19. La gare d'Austerlitz va s'offrir un balcon sur la Seine, article du 18 octobre 2011, sur lefigaro.fr, consulté le 19 octobre 2011.
  20. « Un long dimanche de fiançailles (2004) », liste des lieux de tournage du film dont (6e lieu) Gare d'Austerlitz, 85 quai d'Austerlitz, sur le site l2tc.com (consulté le ).
  21. « CA S'EST TOURNE PRES DE CHEZ VOUS : Hors normes », sur filmfrance.net (consulté le ).
  22. « « Entre deux trains », retrouvailles romantiques à Paris-Austerlitz », sur sncf.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Charles Sévène, Note sur la nouvelle gare de voyageurs du chemin de fer d'Orléans, à Paris, dans Annales des ponts et chaussées. Mémoires et documents relatifs à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, 1er semestre 1871, pp. 1-8 (lire en ligne) et planches 1, 2 (voir).
  • Karen Bowie, Marie-Noëlle Polino, « Vies, morts et renaissances de la gare d'Austerlitz », dans Gilles-Antoine Langlois, 13e Arrt, une ville dans Paris, Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, (ISBN 2-905-118-47-4), p. 134-147.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

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