Gare de Gatteville — Wikipédia

Gatteville
Image illustrative de l’article Gare de Gatteville
Localisation
Pays France
Commune Gatteville-le-Phare
Lieu-dit La Gare
Adresse D10
Coordonnées géographiques 49° 40′ 53″ nord, 1° 17′ 19″ ouest
Gestion et exploitation
Propriétaire habitation privée
Caractéristiques
Ligne(s) Cherbourg à Barfleur
Altitude 15 m
Historique
Mise en service
Fermeture
Géolocalisation sur la carte : Manche
(Voir situation sur carte : Manche)
Gatteville
Géolocalisation sur la carte : Basse-Normandie
(Voir situation sur carte : Basse-Normandie)
Gatteville
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Gatteville

La gare de Gatteville était une gare ferroviaire française de la ligne de Cherbourg à Barfleur, située au lieu-dit la Gare sur le territoire de la commune de Gatteville-le-Phare dans le département de la Manche) en région Normandie.

Elle est mise en service en 1911 par la Compagnie des chemins de fer de la Manche (CFM) et fermée à tous trafics en 1950.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 15 mètres d'altitude, la gare de Gatteville était située sur la ligne de Cherbourg à Barfleur entre les gares de Tocqueville - Gouberville et de Barfleur. S'intercalaient les haltes de Néville et de Quénanville.

Histoire[modifier | modifier le code]

Quai de chargement construit par les Allemands

La gare de Gatteville est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de la Manche (CFM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la ligne, à voie normale, de Cherbourg à Barfleur[1]. Elle dispose d'un bâtiment voyageurs et à proximité est installé le dépôt de la ligne avec remise et atelier pour l'entretien du matériel roulant et un bâtiment regroupant le magasin, les bureaux et le logement du responsable. Ces installations permettent l'entretien à l'abri de neuf locomotives en même temps[2].

En 1924, les conseillers municipaux s'inquiètent pour la pérennité du dépôt sur leur commune du fait de projets de regroupement des lignes du réseau départemental. Ils manifestent vivement leur refus de cette solution. Néanmoins en 1926 la gare perd la majeure partie des activités de son dépôt qui sont transférées en gare de Saint-Vaast-la-Hougue qui est plus centrale après les modifications survenues au réseau[2].

En 1936, la Société centrale de chemins de fer (SCF), avec le soutien de la commune qui lui octroie une subvention de 10 000 francs, réaménage l'ancien dépôt en atelier alimenté à l'électricité, un « réseau basse tension d'une puissance de 15 chevaux ». En 1948 le dépôt n'a plus d'activité[2].

Après les destructions de la fin de la Seconde Guerre mondiale la gare est de nouveau desservie jusqu'au passage du dernier train qui marque la fermeture de la ligne le [3].

Après le chemin de fer[modifier | modifier le code]

En 2007, le bâtiment voyageurs est toujours présent, il est devenu une habitation privée[4].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Gare fermée et désaffectée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Harouy, 2004, p. 186
  2. a b et c Michel Harouy, 2004, pp. 98-99
  3. Michel Harouy, 2004, p. 132
  4. Google Earth, image satellite du 1er janvier 2007 (consulté le 15 août 2012).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Harouy, Le Val de Saire au temps du Tue-Vâques, éditions Cheminements, 2004 (ISBN 9782844782663)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]