Gare de Dijon-Porte-Neuve — Wikipédia

Dijon-Porte-Neuve
Image illustrative de l’article Gare de Dijon-Porte-Neuve
Bâtiment voyageurs en avril 2022.
Localisation
Pays France
Commune Dijon
Quartier Montmuzard
Adresse Avenue Junot
21000 Dijon
Coordonnées géographiques 47° 19′ 22″ nord, 5° 03′ 18″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87713008
Site Internet La gare de Dijon-Porte-Neuve, sur le site de la SNCF
Services TER
Fret
Caractéristiques
Ligne(s) Dijon-Ville à Is-sur-Tille
Voies 2 (+ voies de service)
Quais 2
Transit annuel 103 723 voyageurs (2020)
Altitude 247 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus voir Intermodalité
Géolocalisation sur la carte : Dijon
(Voir situation sur carte : Dijon)
Dijon-Porte-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Dijon-Porte-Neuve
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Dijon-Porte-Neuve
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dijon-Porte-Neuve

La gare de Dijon-Porte-Neuve est une gare ferroviaire française de la ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille, seconde gare de la ville de Dijon, préfecture du département de la Côte-d'Or et chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Elle est ouverte en 1872 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lors de la mise en service de la ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille.

C'est une gare voyageurs Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains régionaux du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté, qui la relient en un peu moins de dix minutes à la gare principale de Dijon-Ville. Elle est également desservie par le réseau urbain Divia.

Le site, ouvert au service du fret, comporte également une vaste gare aux marchandises.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 247 mètres d'altitude, la gare de Dijon-Porte-Neuve est située au point kilométrique (PK) 321,935 de la ligne de Dijon-Ville à Is-sur-Tille, entre les gares de Dijon-Ville et de Ruffey[1].

La gare voyageurs est adjacente de celle des marchandises, qui s'étend vers le nord jusqu'au quartier neuf de la Toison d'Or.

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare de Dijon-Porte-Neuve est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Dijon-Ville à Is-sur-Tille de sa ligne « de Dijon à Langres »[2].

La gare de Dijon-Porte-Neuve des Chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or.

La gare était adjacente à la gare du même nom des Chemins de fer départementaux de la Côte-d'Or, le réseau départemental de chemin de fer secondaire à voie étroite, sur les lignes de Meuilley à Dijon, de Dijon à Champlitte et de Dijon à Châtillon-sur-Seine. La dernière de ces lignes ferma en 1948[3],[4].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2020, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[5].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Voyageurs 149 762 144 619 146 606 133 230 127 926 103 723
Voyageurs et non voyageurs 187 203 180 774 183 258 166 537 159 908 129 654

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageur, sans guichet, ouvert du lundi au vendredi et fermé les samedis, dimanches et fêtes. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transports TER[6].

Les quais sont situés sur un viaduc en béton ; des escaliers permettant d'y accéder.

Desserte[modifier | modifier le code]

Quais de la gare.

La gare de Dijon-Porte-Neuve est desservie par des trains régionaux du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté qui la relient à Dijon-Ville, Is-sur-Tille ainsi qu'aux Laumes - Alésia.

Quelques trains la relient également à Culmont - Chalindrey, Reims, Troyes, Nancy.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords[6].

Elle est desservie par des bus du réseau urbain Divia : un arrêt desservi par la ligne B11 est affecté à la gare, tandis que d'autres arrêts desservis par les lianes L3/L6 se trouvent à proximité.

Service du fret[modifier | modifier le code]

La gare est ouverte au service du fret[7].

Les infrastructures de la gare aux marchandises se situent au nord du bâtiment voyageurs, le long de la rue de Gray. Une agence commerciale de Fret SNCF occupait l'aile nord du bâtiment voyageurs.

Le site comportait une agence du Sernam ainsi qu'un terminal de transport combiné de la Compagnie nouvelle de conteneurs (CNC).

Au milieu des années 1990, le terminal de Dijon-Porte-Neuve traitait annuellement 8 500 caisses. Son niveau de saturation étant fixé à 13 500 caisses, il est alors envisagé de construire un nouveau terminal à proximité de la gare de triage de Gevrey-Chambertin[8]. Le nouveau terminal de Gevrey-Chambertin est mis en service début 2003[9].

Avenir du site[modifier | modifier le code]

L'installation d'une gare TGV sur le site dans le cadre de la branche ouest de la LGV Rhin-Rhône était envisagée[10],[11]. La réalisation de la branche ouest de la ligne étant repoussée à un horizon lointain (après 2050), le projet de gare TGV est considéré comme abandonné[12].

Les friches de la gare aux marchandises pourraient toutefois faire l’objet d’une opération d’urbanisme transitoire[13],[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), p. 154.
  2. « Ligne de Dijon à Langres », Rapports et délibérations / Conseil général du Département de la Côte-d'Or,‎ , p. 178 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Les Chemins de fer secondaires de France - Département de la Côte-d'Or », FACS, (consulté le ).
  4. Gilbert Gillet, « Lignes de la Côte-d'Or », Témoin du chemin de fer de France dans la seconde partie du XXe siècle, (consulté le ).
  5. « Fréquentation en gares : Dijon Porte Neuve », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  6. a et b « Gare de Dijon-Porte-Neuve », sur ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte (consulté le ).
  7. Site Fret SNCF : la gare de Dijon-Porte-Neuve.
  8. « Dijon va se doter d'une nouvelle plate-forme rail-route », article Les Échos du 4 janvier 1996.
  9. « Le terminal rail-route de Gevrey-Chambertin reprend du service », article Traces Écrites News du 16 juin 2014.
  10. « Transports. La Bourgogne doit tenir compte des nouvelles contraintes budgétaires, sans perdre de vue les projets innovants qui permettront d’accroître la mobilité dans le territoire.. Il faudra développer de nouvelles lignes vers l’Ouest », sur www.lejsl.com (consulté le )
  11. « URBEO - REFERENCES - DIJON », sur www.urbeo.fr (consulté le )
  12. « Côte-d'Or - transport. Dijon : la gare TGV à Porte-Neuve ? À la saint-glinglin ! », sur www.bienpublic.com (consulté le )
  13. « Mobilité. Le site Porte-Neuve va devenir « un lieu emblématique » de Dijon », sur www.bienpublic.com (consulté le )
  14. « Dijon veut imaginer un nouvel avenir aux friches SNCF », sur Les Echos, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne), p. 16 et 132.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Troyes
ou Culmont - Chalindrey
Is-sur-Tille TER Grand Est Dijon-Ville Dijon-Ville
Is-sur-Tille Ruffey TER Bourgogne-Franche-Comté Dijon-Ville Dijon-Ville
ou Les Laumes - Alésia