Gamesa (IMOCA) — Wikipédia

Gamesa
illustration de Gamesa (IMOCA)
Gamesa au départ du Vendée Globe 2012-2013.

Autres noms 2007-2009 : Ecover 3
2009-2010 : Mike Golding Racing
2010 : Président
2015-2017 : Kilcullen Voyager
2020-2021 : La Mie câline-Artisans Artipôle
2022 : Rêve de large-Région Guadeloupe
2023 : Nexans-Art & Fenêtres
Type Monocoque
Classe 60 pieds IMOCA
Gréement sloop
Histoire
Architecte Owen Clarke Design / Clay Oliver
Chantier naval Hakes Marine Construction, Wellington, Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Refonte : Green Marine, Hythe, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Lancement
Caractéristiques techniques
Longueur 60 pieds (18,28 m)
Maître-bau 5,80 m
Tirant d'eau 4 × 50 m
Déplacement 2007-2011 : 8,3 t
Depuis 2011 : 8 t
Voilure 300 m2 au près
580 m2 au portant
Carrière
Port d'attache Southampton
Lorient (2023)

Gamesa est un voilier monocoque de course au large à dérives droites, appartenant à la classe des 60 pieds IMOCA, mis à l'eau en 2007 sous le nom d'Ecover 3. Fruit de l'expérience du cabinet d'architecte Owen Clarke Design et du skipper britannique Mike Golding, ce voilier a subi une importante refonte en 2011 avant le Vendée Globe 2012-2013.

À son bord, Mike Golding a notamment terminé sixième du Vendée Globe 2012-2013, cinquième de la Transat Jacques-Vabre 2007 et troisième en 2009. Il a également connu plusieurs problèmes techniques, notamment trois démâtage, dont un durant le Vendée Globe 2008-2009 alors qu'il était en tête au sud de l'Australie.

Il est ensuite skippé par l'Irlandais Enda O'Coineen entre 2015 et 2017, sur lequel il participa au Vendée Globe 2016-2017. Malheureusement, près des côtes néo-zélandaises, une panne du pilote automatique provoque un double empannage inopiné entrainant le démâtage du bateau.

Arnaud Boissières participe au Vendée Globe 2020-2021 sur ce bateau sous le nom de "La Mie Câline Artisans Artipole"

Rodolphe Sepho participe à Route du Rhum 2022 sur ce bateau sous le nom de "Rêve de Large - Region Guadeloupe"

Conception et caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le 5 septembre 2006, au lendemain de l'annonce de la prolongation de son partenariat avec la société Ecover, le skipper britannique Mike Golding, champion du monde IMOCA en 2004 et 2005, révèle la construction d'un nouveau 60 pieds, dont la conception est confiée au cabinet Owen Clarke Design et à Clay Oliver, concepteur de Team New Zealand[1].

Plutôt qu'une évolution d'Ecover 2, le précédent bateau de Mike Golding déjà dessiné par Owen Clarke et considéré, notamment par l'architecte Guillaume Verdier, comme le meilleur bateau de l'époque[2], il est décidé de partir sur une conception totalement nouvelle[3]. Pour l'architecte Merfyn Owen, il s'agit « d'une révision complète basée sur tout le travail que nous avons fait jusqu’à présent. Nous rechercherons de nouvelles techniques d’ingénierie, de nouvelles dynamiques, des quilles et des safrans alternatifs, le tout sera un bateau complètement nouveau qui partira des principes de base ». L'idée principale des architectes est de concevoir un bateau polyvalent, en mesure de participer à des courses en solitaire comme en équipage, à des courses au large comme à des régates côtières[4] et surtout plus puissant pour le même poids qu'Ecover 2, soit environ 8,5 tonnes[5]. Le bateau doit être rapide en vitesse pure mais également en ergonomie, afin de ne pas fatiguer le skipper, rappelle Owen[6].

un bateau à voile vu de l'arrière
Gamesa au départ du Vendée Globe 2012-2013. Le dispositif « Platex » déployé est visible en noir, sur toute la courbure de coque, entre les safrans et le tableau arrière.

Pour y parvenir, les concepteurs font le choix d'un mât classique rotatif, plus long de deux mètres et d'un bulbe de quille plus lourd, alors que la structure de la coque et du gréement est allégée par rapport au précédent Ecover. Owen reprend le concept des bouchains développés par Marc Lombard en 2004 et devenus depuis la norme[5]. Pour Clay Oliver, cela permet d'augmenter artificiellement la surface de la carène tout en l'allégeant et en limitant la largeur, et le profil plat permet de gagner en hydrodynamisme[5]. Cette légèreté est compensée par un très important volume de ballasts : les dix ballasts permettent d'alourdir le bateau de 10 tonnes[5]. Mike Golding fait le choix de safrans fixes suspendus sous la jupe d'Ecover plutôt que les safrans rétractables fixés au tableau arrière par crainte d'une rétraction inopinée du safran conducteur[5]. Ces safrans sont dirigés par deux barres à roue. Cette configuration sera remplacé par une barre franche à l'occasion de profonds changements dans le cockpit en 2011, dans le but de protéger le skipper des embruns[7],[8].

Le tableau arrière dispose d'un compensateur permettant de régler l'équilibre avant-arrière du bateau, voire l'équilibre tribord-bâbord[9]. Cette plaque verticale en carbone, appelée « platex » par Merfyn Owen, développe une poussée verticale, avec pour conséquence de soulever l'étrave et d'asseoir la proue dans la vague, rendant le bateau plus facile à gouverner, ou inversement par mer calme, tout en évitant de l'alourdir en remplissant les ballasts[10], selon une idée similaire développée par Bruce Farr sur Gitana Eighty et Paprec-Virbac 2. Selon Owen, Ecover 3 est 20% plus puissant qu'Ecover 2[11].

Le chantier est confié à Paul Hakes, à Wellington, en Nouvelle-Zélande. En raison de modifications de dernières minutes, la livraison a trois semaines de retard, entraînant l'abandon des essais prévus à Auckland avant le départ pour l'Europe au début du mois d'août 2007[12]. Installé pour quelques jours sur l'ancienne base du défi Alinghi, Mike Golding effectue dans la capitale économique néo-zélandaise les tests réglementaire de redressement à 180° et 90°[13].

Durant l'été 2011, le voilier subit une importante refonte dans le chantier de Green Marine, près de Southampton, dans le but explicite de remporter le Vendée Globe 2012-2013[14]. Le mât rotatif, qui a cédé deux fois, est remplacé par un mât classique fixe[4], plus fiable que les autres types de gréement[15]. Le complexe et lourd système des barres à roue est remplacé par une barre franche en Y, plus simple, plus légère et plus adaptée à la navigation en solitaire. Le nouveau poste de barre est abrité sous une nouvelle casquette de rouf. Le rail d'écoute de grand-voile est également avancé pour mieux équilibrer et centrer les poids, tout en assurant une meilleure protection du skipper[14]. L'ensemble des modifications a permis de réduire le déplacement du 60 pieds de près de 300 kg[16].

Historique[modifier | modifier le code]

2007-2013 : Mike Golding[modifier | modifier le code]

Après son transfert de Nouvelle-Zélande au Royaume-Uni en cargo, Ecover 3 est baptisé le 17 septembre 2007 par sa marraine, la princesse Anne, à l'occasion du salon nautique de Southampton[17]. Mike Golding embarque son voilier Bruno Dubois (North Sails) pour la Transat Jacques-Vabre 2007. Longtemps en tête, le duo voit ses poursuivants revenir en raison d'un problème de moteur (nécessaire à la production de l'énergie à bord) et d'un mauvais passage du Pot-au-Noir et Ecover 3 arrive finalement cinquième au Brésil[18],[19]. Dans le but de valider sa participation au Vendée Globe 2008-2009, Mike Golding prend le départ de la Transat B to B, la transat « retour », mais est contraint à l'abandon en raison de nouveaux problèmes de moteur.

En raison de fissures apparues sur le voile de quille d'Ecover 3, Mike Golding fait usiner une nouvelle quille en carbone chez JMV Industries à Cherbourg mais doit renoncer à la Transat anglaise 2008[20]. Trois semaines après sa remise à l'eau, Ecover 3 termine à la septième et dernière place du Record SNSM[21] mais remporte le tour de l'île de Wight quelques jours plus tard[22]. Au cours de l'été 2008, Mike Golding effectue plusieurs entraînements communs avec Dee Caffari dont le 60 pieds Aviva est le sister-ship d'Ecover 3. Il termine également troisième de l'Artemis Challenge, couru pendant la Semaine de Cowes.

Fort de son expérience et de la puissance de son bateau, Mike Golding est l'un des outsiders du Vendée Globe 2008-2009. Auteur d'un début de course prudent, il prend la tête le 16 décembre mais démâte quelques heures plus tard, environ 900 milles au sud du cap Leeuwin[23]. Rapatrié en Europe, il entre en chantier à Gosport, près de Portsmouth, jusqu'à la fin août 2009. Conséquence du démâtage, le gréement est entièrement revu et d'importantes réparations sont effectuées autour du cockpit et du rouf[réf. souhaitée]. La quille a également été dotée d'une nouvelle tête par JMV Industries[24].

À la suite du retrait d'Ecover du circuit IMOCA en faveur de l'Extreme 40[25], Mike Golding prend le départ de la Transat Jacques-Vabre 2009 sans sponsor[26]. Il embarque avec lui l'Espagnol Javier Sansó. Handicapé par des problèmes d'électronique dès le début de la course, Mike Golding Yacht Racing se maintient en deuxième place derrière Safran jusqu'à la mi-course avant de la céder à Groupe Bel[27]. Il arrive en troisième position à Puerto Limon, au Costa-Rica, derrière les deux plans Guillaume Verdier / VPLP[28].

Président au départ de la Barcelona World Race 2010-2011.

En raison du mauvais temps sur le retour de l'Amérique centrale, Mike Golding fait escale à Cascais, au Portugal, où le 60 pieds reste plusieurs mois. Après sa remise à l'eau à la suite d'un léger chantier d'hiver, Mike Golding Racing remporte le tour de l'île de Wight lors de la Semaine de Cowes 2010[29]. Peinant toujours à trouver un partenaire financier, Mike Golding loue son 60 pieds à Jean Le Cam, pour la Barcelona World Race 2010-2011, dont il prend le départ le 31 décembre 2010 avec Bruno Garcia, sous les couleurs de Président[30]. Président démâte dès le onzième jour de course, après avoir enfourné dans une vague[31],[32].

Après près de deux années de recherches de sponsors en raison de la crise économique, Mike Golding reçoit en juin 2011 le soutien de l'entreprise espagnole Gamesa pour le Vendée Globe 2012-2013[33],[34]. Dès le mois de juillet, le 60 pieds entre en chantier chez Green Marine, près de Southampton pour une importante refonte pour l'alléger et spécifiquement destiné à la course en solitaire[14]. Le cockpit est entièrement réaménagé. Gamesa est remis à l'eau le 13 septembre 2011[4] puis rebaptisé par la Princesse Anne[35].

Gamesa et Mike Golding au départ du Vendée Globe 2012-2013.

Gamesa participe à la Transat Jacques-Vabre 2011, skippé par Mike Golding et Bruno Dubois. Pour sa septième participation en sept édition – un record –, Mike Golding est aux avant-postes de la course pendant la première moitié de l'épreuve, en troisième position derrière Macif et Banque populaire. En raison d'un problème de communication les empêchant d'avoir accès aux fichiers météo pour affiner leur routage, les deux skippers font le choix radical de plonger vers le sud de la flotte en espérant contourner une zone de vents faibles[36]. Golding termine à la neuvième et dernière place, tout en se montrant satisfait des modifications apportées au cours de l'été. Cette satisfaction est renforcée par la quatrième place obtenue dans la Transat B to B, courue vers l'Europe dans des conditions si mauvaises que l'épreuve a dû être écourtée au large du Portugal par la direction de course[36].

Les premiers mois de l'année 2012 sont consacrés à l'entraînement avant le Vendée Globe 2012-2013. C'est au cours de l'un de ces entraînements dans le Solent que le nouveau mât de Gamesa tombe, en raison de « l'explosion d'un enrouleur[37] ». Les très légères conditions dans lesquelles ce démâtage a lieu permet à l'équipage de récupérer le gréement, qui n'a fait que des dégâts cosmétiques au pont du 60 pieds[38]. S'il ne peut prendre le départ de l'Europa Warm'Up à Barcelone, Mike Golding remporte une seconde fois l'Artemis Challenge en IMOCA le 16 août 2012[39].

Golding aborde le tour du monde en solitaire en position d'outsider mais avec la ferme volonté de remporter l'épreuve[15]. En milieu de peloton dès le début de la course derrière les bateaux plus récents, Golding est aux prises avec Jean Le Cam jusqu'aux Sables-d'Olonne pour la cinquième place. Dans la remontée de l'Atlantique, Gamesa rencontre des problèmes de quilles et de ballasts, empêchant Golding de revenir sur Le Cam, lequel arrive cinquième en Vendée, six heures avant le Britannique[40].

Bateau vert et marron progressant au moteur dans le chenal. O'Coineen est à l'avant, tenant un tambourin. Foule sur le quai.
Enda O'Coineen, à bord de Kilcullen Voyager-Team Ireland, descend le chenal des Sables-d'Olonne avant le départ du Vendée Globe 2016-2017.

Quelques semaines après cette sixième place, Gamesa est mise en vente chez Owen Clarke[41] en raison de la non reconduction du contrat entre Mike Golding et son sponsor.

2015-2017 : Enda O'Coineen[modifier | modifier le code]

Revendu en avril 2015 au millionnaire irlandais Enda O'Coineen[42],[43], le bateau va devenir Kilcullen Voyager, puis Currency House Kilcullen, puis Team Ireland et enfin Kilcullen Voyager-Team Ireland. Il participe à plusieurs courses dans les Îles britanniques, dont la Fastnet Race, où il termine huitième. Malgré un départ retardé pour soucis techniques, O'Coineen termine à la troisième place de la Transat Saint-Barthélemy-Port-la-Forêt[44]. Il abandonne le Vendée Globe 2016-2017 à la suite d'un démâtage survenu au sud de la Nouvelle-Zélande.

2017-2021. Arnaud Boissières[modifier | modifier le code]

Arnaud Boissières rachète le bateau en 2017 avec pour objectif un 4e Vendée Globe en 2020. Ses deux partenaires du Vendée Globe précédent le suivent dans cette nouvelle aventure : La Mie Câline et Artipôle. Le bateau entre directement en chantier dans l'écurie Mer Agitée de Michel Desjoyeaux pour moderniser le bateau, avec notamment la pose de foils, d'un nouveau gréement reculé d'un mètre et une modification complète du système de safran (passage à des safrans suspendus). Le roof profitera également d'un refit afin de mieux protéger le skipper. il participe à la Route du Rhum 2018 et termine 9e. En 2019 le bateau prend part à la transat Jacques Vabre avec à son bord Boissières et Xavier Macaire. il termine 18e.

En 2020, le bateau prend part à la dernière course préparatoire au Vendée Globe 2020, la Vendée-Arctique-Les Sables qu'il finit 14e.

Du 8 novembre 2020 au 11 février 2021 le bateau boucle son 4e Vendée Globe en 94 jours.

Le , Boissières annonce la vente du bateau à Rodolphe Sepho. Les deux hommes son coéquipiers dans la Transat Jacques-Vabre. Il terminent 16es sur 22 Imoca[45].

2022. Rodolphe Sepho[modifier | modifier le code]

Pris en main par Rodolphe Sepho, La Mie câline-Artisans Artipôle devient Rêve de large 3-Région Guadeloupe. Dans la Route du Rhum 2022, il termine 32e sur 38 Imoca[46].

2023. Fabrice Amedeo[modifier | modifier le code]

Voilier bleu sombre et blanc, vu de trois quarts arrière, amarré au ponton. En arrière-plan, l'ancienne base de sous-marins allemande de Lorient.
Nexans-Art & Fenêtres, deuxième du nom, à Lorient.

Le , Fabrice Amedeo, qui a perdu son Nexans-Art & Fenêtres, premier du nom, dans la Route du Rhum 2022, achète le bateau. Un foil est cassé. Amedeo estime qu'il va être « plus cohérent et moins cher[47] » de revenir à des dérives droites que de remplacer le foil ou d'en acheter une nouvelle paire. Il fait alléger le bateau, et transformer les ballasts pour les rendre plus performants. Il veut un Imoca « léger, fiable, simple[47] ». L'électronique est changée, de même que les pilotes automatiques. Le bateau est recouvert de 15 m2 de panneaux solaires. Comme son prédécesseur, il va être un « bateau laboratoire[48] » : il est équipé d'un capteur de CO2 , de salinité et de température, d'un capteur de microplastiques et d'un capteur d'ADN environnemental. Le , il est mis à l'eau, et devient Nexans-Art & Fenêtres, deuxième du nom[48].

Palmarès[modifier | modifier le code]

2007-2009 : Ecover 3 – Mike Golding[modifier | modifier le code]

2009-2010 : Mike Golding Yacht Racing – Mike Golding[modifier | modifier le code]

2010-2011 : Président – Jean Le Cam et Bruno Garcia[modifier | modifier le code]

2011-2013 : Gamesa – Mike Golding[modifier | modifier le code]

2015-2017 : Kilcullen Voyager – Enda O'Coineen[modifier | modifier le code]

2018-2021 : La Mie Câline artisans Artipole – Arnaud Boissières[modifier | modifier le code]

Rêve de large 3-Région Guadeloupe — Rodolphe Sepho[modifier | modifier le code]

32e sur 38 Imoca dans la Route du Rhum[46]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « New Open 60 for Golding - Yachting World », sur Yachting World, (consulté le )
  2. Dominic Bourgeois, « Guillaume Verdier (2) : La confirmation… », sur voilesetvoiliers.com, (consulté le )
  3. « Quid du futur Ecover ? - Course au Large », sur Course au Large, (consulté le )
  4. a b et c (en) James Boyd, « Mike Golding's Gamesa out of the shed », sur The Daily Sail, (consulté le )
  5. a b c d et e James Boyd, « The singlehanded round the world veteran gives us the guided tour to his new Ecover », sur The Daily Sail, (consulté le )
  6. « Le nouvel ECOVER, dans les temps », sur Course au Large, (consulté le )
  7. Dury Alonso, « Vendee Globe. Para que mojarse, mejor secos », sur PONTOON (consulté le )
  8. « Actualités - Important chantier à bord de Gamesa - Vendée Globe », sur vendeeglobe.org, (consulté le )
  9. (en) James Boyd, « We speak to designer Merfyn Owen about 'the Platex' inceptor device on Ecover III », sur The Daily Sail, (consulté le )
  10. (en) James Boyd, « Out on Mike Golding's Ecover we see the effects of his Open 60's interceptor while designer Merf Owen tells us more », sur The Daily Sail, (consulté le )
  11. Olivier Chappuis, « Mike Golding », Voiles et Voiliers, no 453,‎ , p. 129.
  12. James Boyd, « Blistering schedule for Mike Golding's shore team to get their new steed ready for shipping (now with photos...) », sur The Daily Sail, (consulté le )
  13. « Ecover 3 est arrivé à Auckland - Course au Large », sur Course au Large, (consulté le )
  14. a b et c « Actualités - Important chantier à bord de Gamesa », sur Vendée Globe, (consulté le )
  15. a et b Olivier Bourbon, « Mike Golding : « Mon voilier, je le connais sur le bout des doigts » », sur Voiles et Voiliers, (consulté le )
  16. (en) James Boyd, « Back in the IMOCA 60 », sur The Daily Sail, (consulté le )
  17. James Boyd, « Princess Royal to break open the bubbly during Southampton Boat Show », sur The Daily Sail, (consulté le )
  18. « Transat Jacques Vabre : Ecover commence à creuser, Groupama en sortie de Pot au Noir », sur Mer et Marine, (consulté le )
  19. « VM Matériaux 4e, Ecover 5e et Groupe Bel 6e... », sur Course au Large, (consulté le )
  20. « Mike GOLDING : " je me sens très triste de ne pas participer à la Transat Artemis... Mais nous devons rester concentrés sur le Vendée" », (consulté le )
  21. « Record SNSM, résultats » (consulté le )
  22. « Round the Island Race 2008 » (consulté le )
  23. « Vendée Globe : la malédiction du démâtage frappe Mike Golding », sur RTL.fr, (consulté le )
  24. « Actualités - Fin du chantier pour le monocoque de Mike Golding - Vendée Globe », (consulté le )
  25. « Mike Golding and ECOVER to take part in the iShares Cup 2009 », sur Yachts and Yachting Online, (consulté le )
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  27. Kate Laven, « Ben Ainslie and Team Origin eye Azzurra revenge in Louis Vuitton Trophy », sur Telegraph.co.uk, (consulté le )
  28. « Mike Golding Yacht Racing troisième en IMOCA », sur Course au Large, (consulté le )
  29. (en) « Cowes Week 2010: Mike Golding wins Artemis Challenge Trophy », sur Telegraph.co.uk, (consulté le )
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  31. « Le Cam et Garcia démâtent - Voile », sur France TV Sport, (consulté le )
  32. Ouest France, « Barcelona World Race. Démâtage de Jean Le Cam et Bruno Garcia » (consulté le )
  33. Kate Laven, « Mike Golding will compete in 2012 Vendee Globe after securing backing from Gamesa », sur Telegraph.co.uk, (consulté le )
  34. (en) James Boyd, « New sponsor for Mike Golding », sur The Daily Sail, (consulté le )
  35. « L´IMOCA de Mike Golding rebaptisé », sur Course au Large, (consulté le )
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  38. (en) James Boyd, « Major set-back for Mike Golding », sur The Daily Sail (consulté le )
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  43. Bernard Gallay, « Le voilier de course IMOCA 60 GAMESA est vendu ! », sur Bernard Gallay, avril (consulté le )
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  45. a et b « E47 Soren Gold, GBR 3 », sur histoiredeshalfs.com, janvier 2023 (consulté le 4 février 2023).
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  47. a et b Chloé Torterat, « Fabrice Amedeo, un nouvel Imoca et un nouveau projet plus sobre », sur bateaux.com, 11 janvier 2023 (consulté le 4 février 2023).
  48. a et b « Fabrice Amedeo : un nouveau bateau tourné vers la préservation des océans et la transition énergétique », sur imoca.org, 13 juillet 2023 (consulté le 23 juillet 2023).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]