Gall d'Aoste — Wikipédia

Gall d'Aoste
Fonction
Évêque d'Aoste
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Biographie
Décès
Activité
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Gall ou Gallus d'Aoste (mort à Aoste le 5 octobre 546) a été évêque d’Aoste, du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Gall ou Gallus est le probable successeur de l’évêque Agnellus d'Aoste, la durée de son épiscopat sur lequel nous n’avons pas d’information sure est très précisément connue grace une inscription funéraire retrouvée le dans le cimetière environnant l’église de Saint-Laurent.

  • L'inscription : « HIC REQUIESCIT IN PACE SANCTAE MEMORIAE GALLUS ESP. QUI VIXIT IN EPISCOPATU ANNOS XVII MENSES II DIES XX D.P. SUB D. III NONAS OCTOBRIS DUODECIES P.C. PAULINI JUNIORIS U.C. INDICT. X. »
  • La restitution : « HIC REQUIESCIT IN PACE SANCTAE MEMORIAE GALLUS EPISCOPUS QUI VIXIT IN EPISCOPATU ANNOS XVII MENSES II DIES XX DEPOSITUS SUB DIES III NONAS OCTOBRIS DUODECIES POST CONSULATUM PAULINI JUNIORIS ULTIMI CONSULIS INDICTIONNE X. »
  • La traduction : « Ici repose en paix, l’évêque Gall d’heureuse mémoire qui occupa pendant dix-sept ans, deux mois et vingt jours le siège épiscopal. Il fut inhumé le jour 3 de nones d'octobre[1], la douzième année après le consulat de Paulin le Jeune, dernier consul, indiction dixième »[2],[3],[4].

Le Paulin le Jeune évoqué est bien connu il s'agit de « Flavius Decius Paulinus Junioris » qui fut en 534 le dernier consul d'Occident [5].

Les reliques de Gall, transportées dans la crypte de la Collégiale de Saint-Ours furent transférées dans le chœur de l’édifice le . Selon l’abbé Joseph-Marie Henry qui le considère comme originaire de Nus et issu de la famille des Gallus, Gall se serait rendu en Maurienne avec les évêques de Turin et de Belley pour recevoir des reliques de Saint Jean-Baptiste qui avaient été rapportées dans son pays par une sainte locale la vierge Thècle.

Culte[modifier | modifier le code]

Après sa mort Saint Gall fit rapidement l’objet d’un culte local comme saint et sa fête est fixée au 5 octobre. Ses reliques ont été réparties dans divers reliquaires de la Vallée d’Aoste.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. c'est-à-dire le 5 octobre.
  2. Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye, Sébastien Hénault, Nancy, 1759 p. 246-247
  3. Mariagrazia Vacchina, Qui étions nous ?, Éditeur Musumeci, Aoste, 1989 (ISBN 8870323102).
  4. Abbé Henry, Histoire Populaire Religieuse et Civile de la Vallée d'Aoste, Publiée par l'Imprimerie Marguerettaz, Aoste 1929, réédition 1967, Chapitre 30 « Saint Gal », p. 44-45
  5. Venance Grumel, Traité d'Études Byzantines, Volume I « La Chronologie », P.U.F, Paris, 1958, p. 354.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Abbé Joseph-Marie Henry, Histoire de la Vallée d'Aoste. Imprimerie Marguerettaz Aoste (1929) réédition en 1967 p. 44-45.
  • (it) Fedele Savio Gli antichi vescovi d'Italia dalle origini al 1300 descretti per regioni: Piemonte Fratelli Bocca Editore 1898.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ouvrage collectif sous la direction de J-M Giaume et Jérôme Magaïl Le Comté de Nice de la Savoie à L'Europe identité mémoire devenir. Colloque de Nice 24-, dans le chapitre de Claudine Gauthier consacré à « St Grat étude d'une construction hagiographique dans la Maison de Savoie » (ISBN 9782864104674), 2006 p. 167-172.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]