Gabrio Serbelloni — Wikipédia

Gabrio Serbelloni
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Serbelloni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfant
Alessandro Serbelloni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Blason

Gabrio Serbelloni (1508-) est un général italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille noble de Milan, Gabrio Serbelloni s'engage dans la carrière des armes comme lieutenant de son cousin le condottiere Jean Jacques de Médicis. Il combat avec lui les Sforza et les troupes de Charles Quint, prend part à la défense de Lecco, puis se met, toujours avec lui, au service du duc de Savoie. Il offre ensuite ses services à l'empereur et se distingue en 1542 contre les Ottomans lors de la défense de Strigonie. Il rejoint en 1546 son cousin pour combattre la ligue de Smalkalde.

Il est envoyé en 1551 défendre Asti contre les Français par Ferdinand de Gonzague, et conquiert Saluces dont il est nommé gouverneur. Toujours avec son cousin, il commande l'artillerie florentine contre Sienne en 1554, puis prend d'assaut Porto Ercole, et défend Populonia contre les Turcs.

En 1559, quand un autre de ses cousins est élu pape sous le nom de Pie IV, il est nommé capitaine général de la garde papale. Comme contrôleur de toutes les forteresses des États pontificaux, il reconstruit Civitavecchia et fortifie la cité léonine. Après la mort du pape, il se met au service de Philippe II d'Espagne, qui l'emploie dans le royaume de Naples.

S'étant fait chevalier de Malte, il est nommé prieur de Hongrie et participe à l'effort pour briser le siège de Malte (1565).

En 1567, il est aux Pays-Bas espagnols pour réprimer la révolte des gueux. En 1571, il prend part à la bataille de Lépante. Il capture Tunis en 1573, mais est fait prisonnier l'année suivante par Koca Sinan Pacha quand celui-ci reprend la ville. Amené à Constantinople comme un prisonnier de marque, il est libéré en 1575 grâce à l'ambassadeur vénitien Antonio Tiepolo qui paie sa rançon.

Il mène sa dernière campagne lors du siège de Maastricht (1579). Il meurt à Milan en 1580.

Sources[modifier | modifier le code]