Gabrielle Réval — Wikipédia

Gabrielle Réval
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Gabrielle Élise LogerotVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Gabrielle Réval, Gabrielle LogerotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Autres informations
Membre de
Conflit
Genre artistique
roman, essai
Distinctions
Œuvres principales
  • Les Sévriennes... (1900)
  • La Bachelière (1910)

Gabrielle Réval est le nom de plume de Gabrielle Élise Victoire Logerot, née à Viterbe le et morte à Lyon le , romancière et essayiste française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gabrielle Logerot est élève de l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, promotion de 1890[1], et lauréate de l'agrégation en 1893. Elle enseigne ensuite au lycée de filles à Niort[2].

Ayant opté pour le nom de plume Réval, elle traite dans plusieurs ses romans de la vie des filles dans les établissements scolaires et de leur place dans la société : Lycéennes (1902), La Bachelière (1910[3]).

Elle est remarquée dès son premier livre, Les Sévriennes, publié en 1900 et dans lequel elle témoigne de son expérience à Sèvres. Elle peint, « par des tableaux successifs et par le récit d’une courte aventure, un milieu très spécial, "sélect" et très fermé ».

En 1904, alors que la question de l’éducation et l’instruction des filles prend de l’importance, elle publie L’Avenir de nos filles, ouvrage énumérant les professions féminines. Elle y souligne la précarité des autrices : « seule une femme riche peut, dans une certaine mesure, concilier ses devoirs de mère et d’écrivain[4] ».

En novembre de la même année, elle cofonde le prix Vie heureuse[5] qui deviendra plus tard le prix Femina. Avec vingt-et-une autres rédactrices du journal La Vie heureuse, elle souhaite constituer une contre-proposition au prix Goncourt jugé misogyne.

Après la Première Guerre mondiale, elle épouse le poète Fernand Fleuret[6].

De 1929 à sa mort elle est membre du Club des Belles Perdrix, association de femmes de lettre gastronomes.

Elle reçoit le Prix d'Académie[7] de l’Académie française en 1938 pour l’ensemble de son œuvre.

Elle est inhumée au Cap d'Ail, sur la côte d'Azur ou elle séjournait régulièrement et sur laquelle elle a écrit.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Sévriennes, .
  • Un lycée de jeunes filles, professeurs-femmes, .
  • Lycéennes, .
  • L'Avenir de nos filles, .
  • La Cruche cassée, (lire en ligne).
  • Le Ruban de Vénus, .
  • Les Camp-Volantes de la Riviera, .
  • La Bachelière, (lire en ligne).
  • Le Royaume du printemps, (lire en ligne).
  • La jolie fille d'Arras, .
  • La Bachelière en Pologne, .
  • L'Infante à la rose, .
  • Cœur-Volant, .
  • Le Dompteur, .
  • La Chaîne des dames, (lire en ligne).
  • La Vipère, .
  • Les Soirées de Nohant, .
  • La Tour du feu, .
  • Les grandes amoureuses romantiques, .
  • Altesse impériale, .
  • Une répétition chez madame Campan, .
  • Madame Campan, assistante de Napoléon, .
  • Une soirée chez la princesse Mathilde, divertissement littéraire, .
  • Hortense ou la Reine qui chante, .
  • La Côte d'Azur, .

Collaborations[modifier | modifier le code]

  • Femina, Pour bien connaître ses droits, (lire en ligne), préface.
  • Méroujan Barsamian, Elle et moi, , préface.
  • Herminée Howyan, Images d'Orient, , préface.
  • Maria Croci et Gabrielle Réval, Les recettes des "Belles Perdrix", (lire en ligne).

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Annuaire du Centenaire de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles, Paris, Collection de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles, no. 20, , 307 p. (ISSN 0768-326X), p. 219
  2. « Gabrielle Réval (auteur de La tour du feu) », sur Babelio (consulté le )
  3. « Des études au combat pour l'égalité · À la conquête de la Sorbonne : Marie Curie et autres pionnières · NuBIS », sur nubis.univ-paris1.fr (consulté le )
  4. Emilio Sciarrino, « Femmes écrivains à la « Belle Époque » en France & Italie », Acta Fabula, no vol. 12, n° 4,‎ (ISSN 2115-8037, lire en ligne, consulté le )
  5. « Gabrielle Réval (1869-1938) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. « Gabrielle Réval est morte », Le Petit Marseillais, (consulté le )
  7. « Gabrielle REVAL | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]