Gabriel Brunet de Sairigné — Wikipédia

Gabriel Brunet de Sairigné
Naissance
Paris, France
Décès (à 35 ans)
Lagnia Bien Hoa, Viêt Nam
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Légion étrangère
Grade Lieutenant-colonel
Années de service 19331948
Commandement 13e demi-brigade de Légion étrangère
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine (†)
Faits d'armes Narvik
Bir Hakeim-El Alamein
Campagne d'Italie
Campagne de France
Distinctions Légion d'honneur (commandeur)
Compagnon de la Libération (1942)
Mort pour la France
Croix de guerre 1939-1945 (7 citations)
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (4 citations)
Hommages La 154e promotion (1967-1969) de Saint-Cyr porte son nom.
Le quartier de l'escadron de reconnaissance de la 13e DBLE porte son nom.

Gabriel Marie Paul Louis Brunet de Sairigné, né le à Paris et mort pour la France le en Indochine, est un officier de la Légion étrangère française. Il est Compagnon de la Libération.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Plaque à son lieu de naissance, au n°2 rue de Narbonne (7e arrondissement de Paris).

Gabriel Brunet de Sairigné est le fils de l'industriel Gabriel Brunet de Sairigné et de Marie-Anne Jégou d'Herbeline (petite-fille de Charles Auguste Jégou d'Herbeline). Sa famille paternelle est propriétaire des châteaux de la Cantaudière et de la Rialière en Vendée, et habite l'hôtel du 3 rue de l'Escale à La Rochelle, où sa mère, qui se consacre à la Société de secours aux blessés militaires, trouve refuge durant la Première Guerre mondiale, lors de laquelle le père de Gabriel Brunet de Sairigné, officier de réserve, est fait prisonnier en Allemagne[1].

Il fait ses études aux lycées Pasteur et Saint-Louis avant d'entrer à Saint-Cyr en 1933 (promotion 1933-1935 - Roi Albert Ier).

Marié à Marie-Charlotte Jourdan de La Passardière, il est le père de Guillemette (épouse d'Henri Tézenas du Montcel et de Gérard Fabry) et Catherine (épouse de Michel Bon).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Au début de la guerre, il obtient de se faire affecter à la 13e demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) avant que celle-ci soit engagée à Narvik. Avec la moitié de son régiment, il fait le choix de suivre le général de Gaulle et rejoint les Forces françaises libres. Il reste ensuite à la 13e demi-brigade durant toute la durée de la guerre, de l'Afrique du Nord à l'Italie, puis en Provence. En tant que chef de bataillon commandant un groupement tactique, il est un des acteurs majeurs de la libération d'Autun le 9 septembre 1944[2].

Guerre d'Indochine[modifier | modifier le code]

Le , il prend le commandement de la 13e demi-brigade de Légion étrangère en Indochine française et devient ainsi, à l'âge de trente-trois, le plus jeune chef de corps de l'armée française. Il le reste jusqu'à sa mort le , dans un convoi tombé dans une embuscade sur la route de Dalat près de Lagnia Biên Hòa (Viêt Nam).

Ouvrage[modifier | modifier le code]

Honneurs et distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Honneurs et hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Carnets du lieutenant-colonel Brunet de Sairigné, Nouvelles Éditions Latines, 1990
  2. André-Paul Comor, L'épopée de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère 1940-1945, Nouvelles Éditions Latines, , 463 p. (ISBN 978-2-7233-0369-9, lire en ligne), p. 275

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Erwan Bergot, La Légion au combat : Narvick - Bir-Hakeim - Diên Biên Phu La 13e demi-bridage de Légion étrangère, France Loisirs, , 308 p., p. 17-232
  • André-Paul Comor (préf. Pierre Messmer), L'épopée de la 13e Demi-brigade de la Légion étrangère 1940-1945, Nouvelles Éditions Latines, , 463 p. (ISBN 978-2-7233-0369-9, lire en ligne), p. 275
  • Guillemette de Sairigné, Mon illustre inconnu : Enquête sur un père de légende, Paris, Fayard, , 326 p. (ISBN 978-2213600512)
  • Susan Travers (trad. de l'anglais), Tant que dure le jour : Amour et héroïsme dans la seconde guerre mondiale. Le récit d'une femme exceptionnelle, Paris, Plon, , 361 p. (ISBN 2-259-19289-0)
    Suzan Travers y fait de nombreuses remarques au sujet de son frère d'armes De Sairigné
  • Gaston Godard et Jean-Marc Viaud, De la Vendée au Sahara : L'aventure tunisienne du géologue Léon Pervinquière (1873-1913), La Roche-sur-Yon, Éditions du CVRH, , 272 p. (ISBN 978-2-911253-33-1), p. 191-235
    L'expédition de 1909 en Tunisie vue par Gabriel de Sairigné

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]