GE Renewable Energy — Wikipédia

GE Renewable Energy
logo de GE Renewable Energy
Logo de GE
illustration de GE Renewable Energy
Le siège social de GE Renewable Energy à Boulogne-Billancourt en 2016.

Création 1999 : ABB Alstom Power
 : Alstom Power
2011 : création d'Alstom Renewable Power au sein d'Alstom Power
Dates clés 2015 : acquisition par GE des activités Énergie d'Alstom : Alstom Power et Alstom Grid
2016 : Alstom Renewable Power et d'autres divisions d'Alstom Power et Alstom Grid deviennent GE Renewable Energy
Disparition 2024 : GE Vernova
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Boulogne-Billancourt
Drapeau de la France France
Direction Jérôme Pécresse (PDG)
Actionnaires Drapeau des États-Unis General Electric
Activité Équipement et ingénierie pour les réseaux électriques haute tension
Produits Turbines Arabelle, éoliennes Haliade-X et Haliade 150
Société mère General Electric
Filiales GE Hydro
GE Grid Solutions
GE Offshore Wind
Effectif 40 000 employés
SIREN 484 517 271
Site web https://www.ge.com/renewableenergy/

Chiffre d'affaires en augmentation 15,7 milliards de dollars [1]

Société précédente Alstom Power (Alstom Renewable Power)
Société suivante GE Vernova

GE Renewable Energy, anciennement Alstom Renewable Power, était une entreprise franco-américaine spécialisée dans les énergies renouvelables. Filiale de l'américain General Electric issue d'Alstom Power, elle a été dirigée par Jérôme Pécresse de 2015 à 2023.

Le , dans le cadre de la scission de General Electric, elle fusionne avec deux autres divisions du géant américain, dont GE Power, pour créer une société indépendante et cotée en bourse : GE Vernova.

Dans le domaine de l'éolien en mer, son principal concurrent est l'entreprise germano-espagnole Siemens Gamesa, qui pourrait détrôner sa future éolienne « Haliade-X », l'une des plus puissantes au monde[2].

Historique[modifier | modifier le code]

En 1999, Alstom crée une coentreprise avec ABB, nommée ABB Alstom Power, dans le domaine des systèmes de production d'énergie, puis en acquiert en 2000 la totalité des parts. Avant cette création, la mise en bourse des actions Alstom en 1998 avait rendus caducs les accords de licence signés entre Alstom et GE pour la construction des turbines à gaz de technique GE ; c'est cette mise en bourse en 1998 qui a conduit au rachat en juin 1999 par GE du département d'Alstom des turbines à gaz de technique GE fabriquées à Belfort.

En 2003, pénalisé par les difficultés techniques de ses turbines à gaz de grande puissance GT24/26, héritées d'ABB, Alstom connaît une grave crise financière.

En 2014, le rachat partiel d'Alstom par General Electric[3], est proposé pour un montant de 13 milliards de dollars[4].

2015 : Alstom Power et Alstom Grid sont rachetés par General Electric[modifier | modifier le code]

Le , Alstom finalise la vente de ses activités dans l'énergie, Alstom Power et Alstom Grid à General Electric. Alstom Grid devient GE Grid Solutions, tandis que Alstom Power devient GE Renewable Energy[5].

2016-2018 : les anciennes activités « Énergie » d'Alstom en difficulté[modifier | modifier le code]

En , GE annonce la suppression de 6 500 emplois en Europe, dont 765 en France, dans les activités énergie d'Alstom[6],[7].

En juin 2016, General Electric, le groupe américain désormais chargé de l'entretien des turbo-alternateurs Alstom qui équipent les centrales nucléaires françaises, veut réduire sa responsabilité financière en cas d'incident, quitte à engager une épreuve de force avec EDF[8].

En juin 2016, il est annoncé que la promesse de l'entreprise américaine General Electric de créer 1 000 emplois en France ne sera pas tenue[9]'[10]'[11].

En 2018, la déprime du marché des grosses turbines pour centrales électriques, inquiètent les ex-Alstom. La division énergie d'Alstom a été rachetée en 2015 par General Electric et est aujourd’hui en difficulté. Le site de Belfort, berceau d’Alstom, pourrait être concerné[12].

En recherche de liquidités, General Electric est engagé dans la vente d’une bonne partie de ses actifs, dont potentiellement les activités nucléaires ex-Alstom[13],[14].

2021 : scission de General Electric en trois entités[modifier | modifier le code]

En novembre 2021, General Electric annonce sa scission entre trois entités, l'une dédiée à la construction aéronautique, une à la santé, et une autre à l'énergie spécialisée dans la fabrication d'équipements électriques. General Electric prévoit de garder une participation de 19,9 % dans la nouvelle entité dédiée à la santé[15],[16]. General Electric a précisé qu'il allait fusionner ses filiales GE Renewable Energy, GE Power et GE Digital en une seule entité qui sera cédée en 2024[17].

En juillet 2022, General Electric annonce le calendrier de scission et le nom des trois nouvelles entités. GE Renewable Energy, GE Power et GE Digital seront regroupés au sein d'une branche énergie nommée GE Vernova. Elle sera scindée en 2024, puis introduite en bourse[18].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Activités[modifier | modifier le code]

GE Offshore Wind[modifier | modifier le code]

Une éolienne GE-Alstom Haliade 150-6MW et sa nacelle en 2017.

GE Offshore Wind est une filiale issue d'Alstom Wind, dont le siège mondial est situé à Nantes. Sur ses sites de production de Saint-Nazaire et de Cherbourg, GE Offshore Wind construit l'éolienne en mer Haliade-X de 14 MW, parmi les plus puissantes au monde[19]. L'Haliade-X succède à l'éolienne en mer Alstom Haliade 150[20].

Avec GE Onshore Wind, filiale basée à Schenectady, aux États-Unis, elle forme la branche Wind Energy de GE Renewable Energy.

Répartition des activités issues d'Alstom au sein de GE[modifier | modifier le code]

En 2016, les anciennes activités Énergie d'Alstom sont réparties au sein de nouvelles divisions créées par General Electric :

  • Alstom Power, devient GE Renewable Energy ;
    • Alstom Renewable Power, intègre GE Renewable Energy ;
    • Alstom Power Hydro, devient GE Hydro France au sein de GE Renewable Energy ;
    • Alstom Wind, devient GE Offshore Wind au sein de GE Renewable Energy ;
    • Alstom Power Turbomachines, devient GE Gas Power au sein de GE Power ;
    • Alstom Power Systems, devient GE Steam Power au sein de GE Power ;
  • Alstom Grid, devient GE Grid Solutions et est transférée au sein de GE Renewable Energy.

Organisation[modifier | modifier le code]

Organisation des anciennes activités Énergie d'Alstom au sein de General Electric au 13 décembre 2021[21]:

  • GE Renewable Energy, siège mondial à Boulogne-Billancourt, France :
    • GE Offshore Wind
      • Siège mondial à Nantes, France
      • Site d'assemblage et d'essai des nacelles et des générateurs des éoliennes offshore à Saint-Nazaire, France ;
      • Site d'ingénierie à Barcelone, Espagne (issu d'Alstom Ecotècnia)
    • GE Hydro
      • Siège mondial à Boulogne-Billancourt, France ;
      • Site de production à Grenoble, France ;
      • Site de production à Bilbao, Espagne ;
      • et de multiples sites en Inde, en Chine, au Canada, en Espagne et en Suisse.
    • GE Grid Solutions
      • Siège mondial à Boulogne-Billancourt, France ;
      • Site de production à Villeurbanne, France ;
      • Site de production à Aix-les-Bains, France ;
      • et de multiples sites aux États-Unis, au Canada, en Italie, en Turquie, en Inde, en Chine, en Indonésie et au Brésil.

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.ge.com/sites/default/files/GE_AR20_AnnualReport.pdf
  2. Ouest-France, « Éolienne géante Haliade-X : un monstre d’efficacité va bientôt régner en mer du Nord », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  3. Rachat d'Alstom : "Notre offre est la meilleure", dit Clara Gaymard, présidente de General Electric France, RTL
  4. (en) Aaron Kirchfeld, Matthew Campbell et Jeffrey McCracken, General Electric Said in Talks to Buy France’s Alstom, Bloomberg, 24 avril 2014
  5. « Transaction GE - Alstom », sur www.alstom.com (consulté le )
  6. General Electric va supprimer 765 emplois en France
  7. GE supprime 765 emplois en France dans l'ex-Alstom Power
  8. « Nucléaire : bras de fer entre EDF et General Electric ! », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  9. « Emploi : General Electric, des promesses non tenues ! », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  10. « General Electric : promesses tenues ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  11. « Alstom : La promesse de 1.000 emplois de General Electric ne sera pas tenue », sur challenges.fr, (consulté le )
  12. Jean-Michel Bezat, « Les déboires de General Electric inquiètent les ex-Alstom », Le Monde, (consulté le ).
  13. Philippe Piot, « General Electric : un faux calme estival autour du nucléaire », L'Est Républicain, (consulté le ).
  14. Hervé Martin, « Bercy rayonne : La France va récupérer une pépite nucléaire », Le Canard Enchaîné,‎
  15. (en) Rajesh Kumar Singh, « GE, an industrial conglomerate pioneer, to break up », sur Reuters,
  16. Yann Duvert et Lionel Steinmann, « General Electric va se scinder en trois sociétés distinctes », sur Les Echos,
  17. « General Electric va se scinder en trois entreprises cotées », sur Investir (consulté le )
  18. « GE : Le calendrier du projet de scission se précise », sur BFM Bourse, (consulté le )
  19. « World’s Most Powerful Offshore Wind Platform: Haliade-X | GE Renewable Energy », www.ge.com (consulté le )
  20. « GE en France », sur www.ge.com, (consulté le )
  21. « GE en France », sur www.ge.com, (consulté le )