Gœulzin — Wikipédia

Gœulzin
Gœulzin
Mairie.
Blason de Gœulzin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Douaisis
Maire
Mandat
Francis Fustin
2020-2026
Code postal 59169
Code commune 59263
Démographie
Population
municipale
1 042 hab. (2021 en augmentation de 2,26 % par rapport à 2015)
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 05″ nord, 3° 05′ 43″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 57 m
Superficie 4,79 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
Législatives Dix-septième circonscription
Localisation
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Gœulzin
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Gœulzin
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Gœulzin
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Gœulzin
Liens
Site web mairie-goeulzin.fr

Gœulzin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Gœulzin dans son canton et son arrondissement

Gœulzin est situé au sud de Douai.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Gœulzin
Férin Dechy
Gouy-sous-Bellonne Gœulzin
Estrées Cantin

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Gœulzin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,3 %), zones urbanisées (11 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), forêts (4,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la ligne 20 du réseau Évéole.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom provient probablement d'un patronyme suivi du suffixe -inius[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Cité pour la première fois en 1076 sous le nom Golesin, un domaine foncier de l'abbaye Saint-Amé s'y trouve depuis le VIIe siècle. Le territoire est divisé entre la Flandre de la châtellenie de Douai, le Hainaut et l'Artois. Au XIIe et XIIIe siècle, plusieurs chartes mentionnent la famille seigneuriale Goeulzin. Les familles qui lui succèdent sont les Denain, de Lille-Fresnes et de Bucquoy. enfin, vers 1745, le village est racheté par les Taffin d'Heursel jusqu'à la Révolution[13].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Gœulzin se blasonnent ainsi :"De gueules au pairle d'hermines."

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 915 inscrits, dont 567 votants (61,97 %), 11 votes blancs (1,94 %) et 556 suffrages exprimés (98,06 %). La liste Nouvel horizon 2026 pour Gœulzin menée par le maire sortant Francis Fustin recueille 322 voix (57,91 %) et remporte douze sièges au conseil municipal contre trois pour la liste Gœulzin 2020 avec vous ! menée par Denis Lamy avec 234 voix (42,09 %)[14],[15].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire de 1802 à 1807 : Lemaire fils[16],[17].

Maire en 1881 : D'Heursel[18].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1846 Louis Charles Taffin d'Heursel   Propriétaire
1965 Gérard Vanlichtervelde   Représentant
1986 Clotaire Oliveau   Proviseur
1986 Maurice Cottin    
Bernard Mercier SE[19] Professeur
En cours Francis Fustin UDI[20]  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 1 042 habitants[Note 4], en augmentation de 2,26 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5577547978949639689981 036930
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
902938937888901902859896880
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
838894818771757761798845842
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8608488918931 0801 0961 1121 1041 061
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0011 0491 042------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 493 hommes pour 541 femmes, soit un taux de 52,32 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,9 
8,2 
75-89 ans
9,5 
20,5 
60-74 ans
21,5 
22,9 
45-59 ans
22,0 
18,9 
30-44 ans
17,2 
14,7 
15-29 ans
13,0 
14,1 
0-14 ans
15,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

  • l'ancienne brasserie Gœulzin

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

l'ancienne brasserie Gœulzin

Le château de Gœulzin[modifier | modifier le code]

Deux toiles des Albums de Croÿ dépeignent le château dont les fondations datent du Moyen Âge. Il est entièrement reconstruit en briques et pierres au XVIIe siècle par le comte de Bucquoy. Les soubassements, le fossé et les tourelles sont toujours visibles aujourd'hui. La dernière restauration date du XIXe siècle. Le dernier habitant du château est la comtesse d'Heursel, morte en 1911. En 1914, il est occupé par les troupes allemandes qui construisent un abri au pied des murailles. Très endommagé par la guerre, seul le pavillon de chasse a été restauré[13].

Église St Jacques le Majeur[modifier | modifier le code]

Ouvrages sur le canal de la Sensée[modifier | modifier le code]

Photographie d'une écluse avec vue en plongée, photo en noir et blanc
Rénovation de l'écluse de Goeulzin en mai 1965

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

Gœulzin a pour géants Gœulzinus, Mireille et Gœulzinain[28].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Gœulzin et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne), p. 71-72
  14. « Élections municipales, Gœulzin », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 33.
  15. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Gœulzin », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 9.
  16. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
  17. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur LillOnum Bibliothèque numérique, p. 132-133 (image 162-163).
  18. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2..
  19. « Parrainages Présidentielle 2012 », sur [1].
  20. « Résultats Elections Municipales 2014 », sur [2] (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gœulzin (59263) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  27. « Résurgences Senséennes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15