Géraud Valet de Reganhac — Wikipédia

Géraud Valet de Reganhac
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Géraud Valet de Reganhac, né le à Cahors (Lot) et mort le dans le domaine familial de Reganhac à Cézac (Lot), est un juriste et un poète français fort apprécié à son époque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Géraud était le fils de Pierre de Valet de Reganhac, né en 1685, et de Marie de Marciel.

En 1744, Géraud Valet de Reganhac participa avec son cousin Jean-Jacques Lefranc de Pompignan à la fondation d'une société savante qui deviendra plus tard l'Académie de Montauban, reconnue par lettre patente de Louis XV, datée de Dunkerque le .

Ami de Jean-François Marmontel, il est présenté à Voltaire, venu à Toulouse lorsqu'il s'est intéressé à l'affaire Calas. Le grand philosophe des Lumières souhaite le voir devenir ministre de l'Instruction, mais Géraud Valet refuse la proposition en ces termes : « Nec nosco, nec cognocere volo magnos » (Je ne connais, ni ne veux connaitre les grands).

En 1758, il est avocat au Parlement de Cahors et devient l'année suivante avocat au Parlement de Toulouse.

Œuvres[modifier | modifier le code]

En 1756, Géraud Valet de Réganhac publia :

  • Ode sur la prise du fort Saint-Philippe
  • Ode sur la désertion et le retour
  • Éloge de Louis XII
  • Cours de littérature et de poésie
  • Éloge de la poésie lyrique
  • La nature sauvage et la nature cultivée

ainsi qu'une traduction en prose et en vers français de l' Art poétique d'Horace.

Par ailleurs, il écrivit deux discours qui furent couronnés par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse :

  • « L'esprit philosophique est-il plus utile que nuisible aux belles lettres ? »
  • « N'est-il pas honteux d'avoir plus de ménagement pour les vices que pour les ridicules ? »

Lauréat des Jeux floraux, il remporta trois fleurs au concours Clémence Isaure, et le , il fut nommé maître ès jeux floraux. En 1761, il lit à l'Académie son « Discours sur l'ode », et en 1767, il fait l'éloge de Clémence Isaure.

En 1775, il publie des « Études lyriques » d'après Horace.

Le , trois de ses odes sont lues devant Monsieur, frère du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, au cours d'une séance de l'Académie des Jeux floraux à Toulouse.

Vie familiale[modifier | modifier le code]

Le , il épouse sa cousine Anne de Valet de Calamane, avec laquelle il eut un enfant - un fils unique - Pierre Marie Joseph, né le à Pechpeyroux, lui aussi poète, qui sera trésorier général de France au bureau des Finances de Montauban.

Sa femme meurt le , et lui-même décède quelques jours après son soixante-huitième anniversaire, à la suite d'une attaque d'apoplexie, le , dans son domaine de Réganhac (Pechpeyroux).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Les informations ayant permis la rédaction de cet article ont été en grande partie puisées sur le site consacré au village de Pechpeyroux (Rubrique Généalogie) Ancêtres de Jean Hugues Henri Pierre de Valet de Reganhac

Liens externes[modifier | modifier le code]