Gérard Pelletier (journaliste) — Wikipédia

Gérard Pelletier
Fonctions
Ambassadeur canadien
aux Nations unies

(3 ans et 3 mois)
Monarque Élisabeth II
Premier ministre Pierre Elliot Trudeau
John Turner
Prédécesseur Michel Dupuy
Successeur Stephen Lewis
Ambassadeur du Canada en France

(5 ans, 10 mois et 13 jours)
Prédécesseur Léo Cadieux
Successeur Michel Dupuy
Député à la Chambre des communes

(9 ans, 9 mois et 21 jours)
Circonscription Hochelaga
Prédécesseur Raymond Eudes
Successeur Jacques Lavoie
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Victoriaville (Canada)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Montréal (Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Père Achille Pelletier
Mère Léda Dufresne
Conjoint Alexandrine Leduc
Enfants 4
Diplômé de Université de Montréal
Université de St. Michael's College
Profession Journaliste
Écrivain
Diplomate

Gérard Pelletier (né le à Victoriaville, mort le (à 78 ans) à Montréal)[1] est un journaliste, homme politique et diplomate canadien. Il a été député d'Hochelaga à la Chambre des communes du Canada de 1965 à 1975 et ministre de 1968 à 1975.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Gérard Pelletier (deuxième à partir de la gauche) en 1941, au siège social de la Jeunesse étudiante catholique.

Gérard Pelletier est le plus jeune de dix enfants d'Achille Pelletier et de Léda Dufresne[2]. Il étudie au Séminaire de Nicolet, au collège de Mont-Laurier et à l'université de Montréal[2] (B.A.). De 1939 à 1945, il milite à la Jeunesse étudiante catholique (JÉC), dont il est le secrétaire général et, en 1940-1941, le président[2]. Il épouse Alexandrine (dite Alec) Leduc le [2]. Le couple aura quatre enfants (Anne-Marie, Louise, Jean et Andrée). En 1946, il est secrétaire du Fonds mondial de secours (World Student Relief) aux étudiants victimes de la guerre, à Genève[2].

Journalisme[modifier | modifier le code]

De 1947 à 1950, il est journaliste au quotidien montréalais Le Devoir[2]. Au cours de la même période, il est chroniqueur et scénariste pour Radio-Canada, la Canadian Broadcasting Corporation et l'Office national du film[2]. En 1950, il devient directeur de la publication Le Travail, organe de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada[2]. En 1950, il participe à la fondation de la revue Cité libre, dont il est rédacteur en chef[2]. De juin 1961 à 1965, il est le rédacteur en chef du quotidien montréalais La Presse, mais il est congédié en [2]. Il est ensuite éditorialiste pigiste pour d'autres journaux, dont Le Devoir, The Toronto Telegram, The Montreal Star, Ottawa Citizen et Brandon Sun[2].

Politique[modifier | modifier le code]

Lors de l'élection fédérale canadienne du 11 novembre 1965, il est candidat du Parti libéral du Canada dans la circonscription électorale d'Hochelaga et est élu député à la Chambre des Communes du Canada, obtenant 47,76 % des votes, devant le candidat du Nouveau Parti démocratique, qui obtient 19,62 % des votes[3]. Gérard Pelletier est alors l'une des «trois colombes» de l'équipe du Premier ministre Lester B. Pearson, avec Pierre Elliott Trudeau et Jean Marchand[2]. Le , Pierre Elliott Trudeau succède à Lester B. Pearson comme Premier ministre du Canada et le même jour il nomme Gérard Pelletier ministre sans portefeuille dans son premier gouvernement, poste que Pelletier occupera jusqu'au [4]. Gérard Pelletier est réélu député d'Hochelaga lors de l'élection générale du 25 juin 1968, avec 55,14 % des votes, devant le candidat du Parti progressiste-conservateur (26,11 %)[5]. Du au , il est Secrétaire d'État du Canada[4]. Du au , il est ministre des Communications par intérim[4]. Il est réélu député d'Hochelaga lors de l'élection générale du 30 octobre 1972, avec 44,34 % des votes, devant le candidat du Parti progressiste-conservateur (24,47 %)[6]. Du au , il est ministre des communications[4]. Il est réélu député d'Hochelaga lors de l'élection générale du 8 juillet 1974, avec 49,86 % des votes, devant le candidat du Parti progressiste-conservateur (30,38 %)[7]. Il démissionne comme député et comme ministre le pour être nommé ambassadeur en France[4].

Carrière diplomatique[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé ambassadeur du Canada en France[4], poste qu'il occupe jusqu'en 1981[2]. De 1981 à 1984, il est ambassadeur du Canada aux Nations unies[2].

Après sa carrière diplomatique, il continue de participer notamment au Conseil des relations internationales de Montréal, au Centre d'études et de coopération internationale et à des organisations non gouvernementales dans le commerce et le développement international[2]. Il a aussi enseigné dans des universités[2].

Publications[modifier | modifier le code]

Gérard Pelletier est l'auteur de plusieurs livres, articles et autres publications. Une liste partielle se trouve sur le site du Parlement du Canada[4].

Archives[modifier | modifier le code]

Il y a un fonds Gérard Pelletier à Bibliothèque et Archives Canada[8]. Il y a aussi un fonds Alec Pelletier[9]. Alec (née Alexandrine Leduc) est l'épouse de Gérard Pelletier. Le fonds d'archives d'Alec Pelletier complète les informations sur le couple et leurs activités communes au sein du mouvement de la Jeunesse étudiante catholique (JEC).

Titre honorifique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]