Gérard Barray — Wikipédia

Gérard Barray
Nom de naissance Gérard Marcel Louis Barraillé
Naissance
Toulouse (Haute-Garonne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 92 ans)
Marbella (Espagne)
Profession Acteur
Films notables Les Trois Mousquetaires
Le Capitaine Fracasse
Le Chevalier de Pardaillan
Scaramouche
Le Témoin

Gérard Barray est un acteur français né le à Toulouse (Haute-Garonne) et mort le à Marbella (Espagne).

Vedette populaire du cinéma de cape et d’épée des années 1960, Gérard Barray est notamment connu pour ses rôles de d'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, Pardaillan dans Le Chevalier de Pardaillan et Hardi ! Pardaillan ou Surcouf dans Surcouf, le tigre des sept mers et Tonnerre sur l'océan Indien, avant de se tourner vers le genre policier, avec des films comme Sale temps pour les mouches et Béru et ces dames, et les thrillers tels Tendres Requins ou Le Témoin.

Il a également joué au théâtre dans L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau et plusieurs de l'émission Au théâtre ce soir au cours des années 1970.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Gérard Marcel Louis Barraillé naît le à Toulouse (Haute-Garonne)[1]. Son père, originaire de Mazamet, est ingénieur des arts et métiers et dirige une usine à Toulouse. Sa mère, née à Montauban, est titulaire d'une licence de français-latin-grec. Ses parents se séparent assez rapidement, sa mère décide de retourner à Montauban avec son fils. Elle reprend des études pour devenir sage-femme et dirige par la suite une clinique d'accouchement.

Vers l'âge de quinze ans, Gérard Barray découvre le jazz et la passion qu'il éprouve pour ce genre musical ne se démentira jamais ; il participe à quelques spectacles dans des cabarets, tout en poursuivant ses études, il obtient le baccalauréat à la faculté de Toulouse. Il entame alors des études pour devenir médecin-obstétricien et succéder à sa mère à la tête de la clinique, mais il n'est pas vraiment motivé. Ses goûts le portent plutôt vers le théâtre et la comédie. Il prend conseil auprès de Camille Ricard, comédienne devenue professeur au conservatoire de Toulouse, qui lui conseille de se rendre à Paris muni d'une lettre de recommandation pour un de ses amis, Noël Roquevert. Ce dernier lui fait travailler quelques scènes, devant partir en tournée, le fait admettre au cours Simon. Quatre ans plus tard, il obtient le prix du Jury.

Afin de gagner sa vie, il se produit parallèlement comme pianiste dans des cabarets, comme L'Écluse.

Carrière[modifier | modifier le code]

Gérard Barray fait ses débuts sur scène en 1955 dans L'Éventail de Lady Windermere d'Oscar Wilde au théâtre Hébertot, tout en décrochant quelques figurations au cinéma.

En 1959, à son retour du service militaire en Algérie, il tourne son premier rôle important dans L'Eau à la bouche de Jacques Doniol-Valcroze. L'année suivante, il succède à Jean Marais dans L'Aigle à deux têtes, pièce de Jean Cocteau qui, quatorze ans après sa création, est reprise au théâtre Sarah-Bernhardt, toujours avec Edwige Feuillère.

En 1961, après s'étant formé à l'escrime avec Claude Carliez et au combat avec Henri Cogan, il campe le rôle du duc de Vallombreuse dans le film de Pierre Gaspard-Huit, Le Capitaine Fracasse, devenant après Jean Marais l'un des acteurs emblématiques du genre. Il excelle dès lors dans les rôles de chevalier au grand cœur, incarnant d'Artagnan dans la Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie, Pardaillan dans Le Chevalier de Pardaillan (1962) et Hardi ! Pardaillan (1964) également de Bernard Borderie, ou encore Robert Surcouf dans Surcouf, le tigre des sept mers et Tonnerre sur l'océan Indien (1966) de Sergio Bergonzelli et Roy Rowland. Au total, il pratique le genre dans une dizaine de longs-métrages qui pour la plupart sont des succès du box-office, largement diffusés à l'étranger[réf. nécessaire].

Les films de cape et d'épée ayant moins de succès, il interprète le commissaire San-Antonio dans Sale temps pour les mouches (1966) puis Béru et ces dames (1968) de Guy Lefranc, d'après les romans de son ami Frédéric Dard qui lui donne la réplique dans un des sketches du téléfilm Histoires à mourir debout diffusé sur la Télévision suisse romande en 1985 et préface Le Héros de l'amour, spectacle écrit et interprété par Gérard Barray en 1990[2].

En 1969, il décroche son dernier rôle majeur dans Le Témoin d'Anne Walter : Van Britten, un mystérieux conservateur de musée qui séduit une jeune professeur d'anglais, jouée par Claude Jade. Pour Claude Berri, il incarne Richard, un acteur super star et plutôt capricieux, dans Le Cinéma de papa (1970). Dans les années 1970, il participe à plusieurs pièces de l'émission télévisée Au théâtre ce soir, dont La Reine galante (1974) d'André Castelot, dans le rôle de François Ier.

Gérard Barray s'installe en Espagne dans les années 1990, il apparaît dans quelques films et séries télévisées. En 2018, il publie un roman : L'Artiste : la mariée dormait encore aux éditions Christian Navarro.

Mort[modifier | modifier le code]

Gérard Barray meurt le à Marbella (Espagne) à l'âge de 92 ans[3],[4].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Gérard Barray épouse en à la mairie de Montauban la danseuse et actrice Teresa Lorca, rencontrée sur le tournage des Mercenaires du Rio Grande. Le couple a deux enfants : Marie et Julien.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilm[modifier | modifier le code]

Au théâtre ce soir[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance sur cineartistes.com
  2. « Gérard Barray » sur toutdard.fr.
  3. (es) Francisco Griñán, « Fallece en Marbella el actor francés Gérard Barray, héroe del cine de capa y espada que rescató Amenábar », sur Diario Sur, (consulté le )
  4. « Gérard Barray nous a quittés : le film de cape et d'épée perd une icône », sur Allociné, .
  5. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2010 », sur culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]