Francis Daniel Pastorius — Wikipédia

Francis Daniel Pastorius
Biographie
Naissance
Décès
Entre le 26 décembre 1719 et 13 janvier 1720
Germantown (dans l'État actuel de la Pennsylvanie)
Sépulture
Germantown Preparatory Meeting of Friends Cemetery (cimetière des Quakers) de Germantown
Nom dans la langue maternelle
Franz Daniel Pastorius
Formation
Activité
Avocat, mandataire, maire, huissier et greffier de justice, écrivain, abolitionniste, enseignant
Père
Melchior Adam Pastorius
Mère
Magdalena Dietz Pastorius
Conjoint
Ennecke Klostermanns
Enfant
Johann Samuel Pastorius et Heinrich Pastorius
Autres informations
A travaillé pour
Frankfort Land Company, Ville de Germantown
Religion
Maître
Johann Heinrich Horb, William Penn,
Blason

Francis Daniel Pastorius, né le à Sommerhausen, en Franconie (aujourd'hui en Bavière) et mort entre le et à Germantown (dans l'État actuel de la Pennsylvanie), est un juriste, enseignant, mandataire, écrivain et abolitionniste connu pour avoir fondé, à l'âge de 32 ans, la ville de Germantown, aujourd'hui incluse dans le comté Philadelphie. Piétiste et converti au quakerisme lors de son arrivée dans les colonies anglaises, il fait partie des premiers anti-esclavagistes au sein des colonies de l'Empire britannique en Amérique du Nord.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Maison de Francis Daniel Pastorius à Germantown
Maison de Francis Daniel Pastorius à Germantown

Francis Daniel Pastorius est le fils unique de Melchior Adam Pastorius et de Magdalena Dietz Johenn, une famille prospère luthérienne. Melchior Pastorius était un fonctionnaire municipal qui a occupé diverses fonctions publiques dans la ville impériale de Windsheim. Francis Daniel Pastorius suit ses études secondaires au Gymnasium de Windsheim puis, de 1668 à 1675, il entreprend des études de droit dans plusieurs universités : l'université de Strasbourg, l'université de Bâle, l'université d'Iéna, l'université d'Altdorf et enfin l'université de Nuremberg, où il obtient un doctorat en droit. En 1676. Il ouvre et dirige un cabinet d'avocats à Windsheim jusqu'en 1679 où il ouvre un nouveau cabinet à Francfort-sur-le-Main. À Francfort il fait la connaissance du théologien, le docteur Johann Heinrich Horb (de) qui va lui faire découvrir le piétisme. Grâce à au Dr Johann Heinrich Horb, Pastorius devient le précepteur d'un jeune noble, Johann Bonaventura von Bodeck, de 1680-1682, qu'il accompagnera dans une tournée européenne : Allemagne, Angleterre, France, Suisse, Hollande[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8].

Carrière[modifier | modifier le code]

William Penn.

En 1683, un groupe de Mennonites, de piétistes luthériens, et de Quakers de la ville de Francfort qui ont fondé la Frankfort Land Company[7] demande à Pastorius d'être l'agent de la compagnie pour acheter de la terre en Pennsylvanie en vue de s'y installer. Pastorius part pour Philadelphie à bord de l'America, une fois arrivé le , il négocie l'achat de 15000 acres (61 km²) auprès de William Penn, propriétaire de la colonie, et il fonde ainsi l'implantation pour le compte de la Frankfort Land Company qu'il baptise Germantown. Au contact de William Penn il se convertit à la doctrine des Quakers[1],[2],[3],[4],[5],[9],[10],[11].

Le , les trente trois premiers colons envoyés par la Frankfort Land Company et venant de la ville de Krefeld débarquent du Concord. Ils sont accueillis par William Penn qu'ils ont connu lors de ses tournées en Allemagne en 1677[11],[12]. Pour attirer des colons, en 1684, Pastorius écrit un récit sur l'attractivité de Germantown : Positive Information From America, concerning the Country of Pennsylvania by a German who Traveled There[1],[13].

Citoyen actif de Germantown, où il résidera jusqu'à sa mort, il occupera différentes fonctions. Il est d'abord représentant des propriétaires fonciers de la Frankfort Land Company, et supervise l'essor économique de la jeune colonie. Les nouveaux colons souvent d'anciens tisserands qui avaient du mal à s'adapter à la vie agricole et aux métiers du bâtiment pour subvenir à leurs besoins, mettant en situation délicate Pastorius en tant que percepteur des loyers, qui demande dès 1685 à être déchargé de cette mission ; sa requête étant refusée par la compagnie, il restera son représentant jusqu'en 1700. Outre son poste de mandataire, il enseigne à la Friends School of Philadelphia, l'actuelle Friends Select School (en), et plus tard à la Germantown Friends School (en), il est également maire, huissier de justice et greffier du tribunal[1],[3],[5],[14],[6].

Pastorius écrit sur des sujets très variés comme une description géographique détaillée de la Pennsylvanie (1700), la Young Country-Clerks Collection compilation de modèles et d'exemples de documents juridiques, A New Primmer ou Methodical Directions to Atain the True Spelling, Reading, and Writing of English, qui est une initiation à la langue anglaise, des poèmes, des documents religieux, des guides sur l'agriculture et l'apiculture, et des articles sur divers sujets. Il a également écrit sur des sujets plus personnels. Il a écrit un récit de sa vie en Allemagne et de son voyage en Pennsylvanie et a rassemblé ses diverses connaissances dans son Bee-Hive, un recueil de conseils, d'informations et de sagesse destinés à ses fils[1],[2],[3],[4],[6],[7],[9].

En 1688, affligé par la condition des Noirs réduits à l'esclavage, avec trois autres quakers (Garret Hendericks, Derick op den Graeff, et Abraham op den Graeff (en)) Pastorius signe le tout premier manifeste anti-esclavagiste à être publié au sein des colonies anglaises du Nouveau Monde, qui sera rejeté par la Réunion Annuelle des Quakers de Philadelphie. Un siècle plus tard, sous l'impulsion des quakers Antoine Bénézet et John Wollman, se créée la première société antiesclavagiste sur le sol des jeunes États-Unis, la Pennsylvania Abolition Society à Philadelphie le 14 avril 1775. L'historien britannique Brycchan Carey (en), auteur de From Peace to Freedom: Quaker Rhetoric and the Birth of American Antislavery, 1658-1761, dit que ce manifeste fut un événement décisif pour le développement de la pensée abolitionniste des Quakers[1],[2],[3],[15],[16],[17],[18],[19].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

John Greenleaf Whittier.

Le , il épouse Ennecke Klostermanns. Ils ont deux fils : Johann Samuel Pastorius (1690-1722) et Heinrich Pastorius (1692-1726)[1],[6],[2],[5].

Pastorius meurt en ou . Sa vie a inspiré le poète quaker John Greenleaf Whittier qui a écrit The Pennsylvania Pilgrim[2],[4].

Francis Daniel Pastorius repose au Germantown Preparatory Meeting of Friends Cemetery (cimetière des Quakers) de Germantown dans le comté de Philadelphie[20].

Archives[modifier | modifier le code]

Les archives de Francis Daniel Pastorius sont déposées et consultables à la bibliothèque de l'Historical Society of Pennsylvania (en) au 1300 Locust Street, Philadelphie[6],[21].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Une sélection de poèmes de Pastorius sont éditées récemment :

  • Harrison T. Meserole, American Poetry of the Seventeenth Century, Penn State University Press, 1 janvier 1985, rééd. 1 novembre 2001, 580 p. (ISBN 9780271004198, lire en ligne), p. 293-304,

Une anthologie de ses principaux texte a été publiée en 2019 :

  • The Francis Daniel Pastorius Reader: Writings by an Early American Polymath, Pennsylvania State University Press, , 480 p. (ISBN 9780271083285).

Le récit de Pastorius de son voyage sur l’America est consultable sur le site de The American Yawp Reader[22].

Divers[modifier | modifier le code]

En dépit des convictions pacifistes caractérisant les Quakers, le nom de Pastorius sera utilisé de façon abusive par les nazis en 1942 pour nommer l'« opération Pastorius », un projet manqué d'attaque contre les États-Unis dont Philadelphie était une cible[23],[24].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • En 1917 la ville de Philadelphie érige un monument à la mémoire de Francis Daniel Pastorius, une statue réalisée par Albert Jaegers (en)[25].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en-US) John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 17 : Park - Pushmataha, New York, Oxford University Press, USA, , 952 p. (ISBN 9780195127966, lire en ligne), p. 111-112
  2. a b c d e et f (en-US) Leslie Stephen (dir.), Dictionary of National Biography : From the earliest times to 1900., vol. 15, New York, Oxford University Press, USA, , 1355 p. (ISBN 9780198651031, lire en ligne), p. 453-455
  3. a b c d et e (en-US) Emory Elliott (dir.), American Colonial Writers : 1606-1734, Detroit, Michigan, Gale Research, , 419 p. (ISBN 9780810317031, lire en ligne), p. 245-247
  4. a b c et d (en-US) Jeffrey H. Gray, James McCorkle & Mary Balkun (dir.), The Greenwood Encyclopedia Of American Poets And Poetry, vol. 4 : M -- R, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 1409 p. (ISBN 9780313330124, lire en ligne), p. 1226-1228
  5. a b c et d (en-US) James Levernier (dir.), American Writers Before 1800, vol. 2 : G-P, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 1207 p. (ISBN 9780313234774, lire en ligne), p. 1141-1143
  6. a b c d et e (en-US) « Francis Daniel Pastorius papers 0475 », sur www2.hsp.org (consulté le )
  7. a b et c (en) « Francis Daniel Pastorius | German educator », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  8. (de) Deutsche Biographie, « Horb, Heinrich - Deutsche Biographie », sur www.deutsche-biographie.de (consulté le )
  9. a et b (en-US) Henry Warner Bowden, Dictionary Of American Religious Biography, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 581 p. (ISBN 9780837189062, lire en ligne), p. 355-356
  10. (en-US) « Francis Daniel Pastorius », sur www.ushistory.org (consulté le )
  11. a et b (en-US) « Pastorius and the Founding of Germantown », sur WMAN, (consulté le )
  12. (en-US) Oswald Seidensticker, « William Penn's Travels in Holland and Germany in 1677 », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 2, No. 3,‎ , p. 237-282 (46 pages) (lire en ligne)
  13. « “Compare the Ship that bore them hither with Noah's Ark: Francis Daniel Pastorius Describes his impressions of Pennsylvania, 1683 », sur historymatters.gmu.edu (consulté le )
  14. (en-US) « Encyclopedia of Greater Philadelphia | Francis Daniel Pastorius », sur philadelphiaencyclopedia.org (consulté le )
  15. (en-US) « Quaker Protest Against Slavery in the New World, Germantown (Pa.) 1688 [with enhanced contrast] :: Quakers and Slavery », sur triptych.brynmawr.edu (consulté le )
  16. (en) Thomas E. Drake, Quakers and slavery in America, Yale University Press, 1950, rééd. 1965, 249 p. (lire en ligne), p. 10-15
  17. (en) « The Hidden History of the Fight Against Slavery », sur OZY, (consulté le )
  18. (en-US) « Pennsylvania Abolition Society Papers | Historical Society of Pennsylvania », sur hsp.org (consulté le )
  19. (en) History com Editors, « First American abolition society founded in Philadelphia », sur HISTORY (consulté le )
  20. (en) « Francis Daniel Pastorius (1651-1720) - Mémorial... », sur fr.findagrave.com (consulté le )
  21. « Encyclopedia of Greater Philadelphia | Historical Society of Pennsylvania », sur philadelphiaencyclopedia.org (consulté le )
  22. (en-US) « Francis Daniel Pastorius Describes his Ocean Voyage, 1684 | The American Yawp Reader » (consulté le )
  23. (en) David A. Taylor, « The Inside Story of How a Nazi Plot to Sabotage the U.S. War Effort Was Foiled », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
  24. (en-US) Kennedy Hickman, « Sabotage on the Home Front: Operation Pastorius », sur ThoughtCo, (consulté le )
  25. (en-US) « Philadelphia Public Art: Pastorius Monument », sur www.philart.net (consulté le )

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Dictionary of American biography, Scribner, , 649 p. (ISBN 9780684141442, lire en ligne), p. 290-291,
  • (en) James Levernier (dir.), American Writers Before 1800, vol. 2 : G-P, Westport, Connecticut, Greenwood Press, 24 janvier 1984 (ISBN 9780313234774, lire en ligne), p. 1141-1143. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Emory Elliott (dir.), American Colonial Writers : 1606-1734, Detroit, Michigan, Gale Research, , 419 p. (ISBN 9780810317031, lire en ligne), p. 245-247. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) American Council Of Learned Societies, Concise Dictionary of American Biography: Complete to 1970, New York, Charles Scribner's Sons, , 1536 p. (ISBN 9780684191881, lire en ligne), p. 862,
  • (en-US) Leslie Stephen (dir.), The dictionary of national biography, : From the earliest times to 1900, vol. 15, New York, Oxford University Press, USA, , 1355 p. (ISBN 9780198651031, lire en ligne), p. 453-454. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) John A. Garraty (dir.), American National Biography, vol. 17 : Park - Pushmataha, New York, Oxford University Press, USA, , 952 p. (ISBN 9780195127966, lire en ligne), p. 111-112. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en-US) Henry Warner Bowden (dir.), Dictionary of American Religious Biography, Westport, Connecticut, Greenwood Press (réimpr. 1993) (1re éd. 1977), 581 p. (ISBN 9780837189062, lire en ligne), p. 355-356. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Brian Howard Harrison & Lawrence Goldman (dir.) et Natalie Zacek (rédacteur), Oxford Dictionary of National Biography, vol. 42, New York, Oxford University Press, USA, (ISBN 9780198614111, lire en ligne),
  • (en-US) Jeffrey H. Gray, James McCorkle & Mary Balkun (dir.), The Greenwood Encyclopedia Of American Poets And Poetry, vol. 4 : M -- R, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 1409 p. (ISBN 9780313330124, lire en ligne), p. 1226-1227. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Essais et biographies[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Marion Dexter, The Life of Francis Daniel Pastorius, the Founder of Germantown, Scholar's Choice, , 506 p. (ISBN 9781296003180),

Articles[modifier | modifier le code]

Les articles de JSTOR, sont librement accessibles à la lecture en ligne jusqu'à la concurrence de 99 articles par mois.

  • (en-US) Oswald Seidensticker, « William Penn's Travels in Holland and Germany in 1677 », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 2, No. 3,‎ , p. 237-282 (46 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Samuel W. Pennypacker, « The Settlement of Germantown, and the Causes Which Led to It », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 4, No. 1,‎ , p. 1-41 (41 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Townsend Ward & Pl. Caduche, « Germantown Road and Its Associations », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 5, No. 2,‎ , p. 121-140 (22 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Townsend Ward & James T. Mitchell, « The Germantown Road and Its Associations (continued) », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 5, No. 3,‎ , p. 241-258 (22 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) « Articles of Agreement between the Members of the Frankfort Company, 1686 », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 15, No. 2,‎ , p. 205-211 (7 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Samuel W. Pennypacker, « The Pennsylvania Dutchman, and Wherein He Has Excelled », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 22, No. 4,‎ , p. 452-457 (6 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Beatrice Pastorius Turner, « William Penn and Pastorius », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 57, No. 1,‎ , p. 66-90 (26 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) S. Foster Damon, « Francis Daniel Pastorius », Poetry, Vol. 44, No. 1,‎ , p. 37-40 (4 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Shirley Hershey Showalter, « The Herbal Signs of Nature's Page, a Study of Francis Daniel Pastorius View of Nature », Quaker History, Vol. 71, No. 2,‎ , p. 89-99 (11 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Ira V. Brown, « Pennsylvania's Antislavery Pioneers, 1688–1776 », Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 55, No. 2,‎ , p. 59-77 (19 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Lyman W. Riley, « Books from the "Beehive" Manuscript of Francis Daniel Pastorius », Quaker History, Vol. 83, No. 2,‎ , p. 116-129 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Alfred L. Brophy, « Notes and Documents: The Quaker Bibliographic World of Francis Daniel Pastorius's Bee Hive », The Pennsylvania Magazine of History and Biography, Vol. 122, No. 3,‎ , p. 241-291 (51 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Patrick M. Erben, « "Honey-Combs" and "Paper-Hives": Positioning Francis Daniel Pastorius's Manuscript Writings in Early Pennsylvania », Early American Literature, Vol. 37, No. 2,‎ , p. 157-194 (38 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Katharine Gerbner, « 'We are against the Traffik of Men-body" : The Germantown Quaker Protest of 1688 and the Origins of American Abolitionnism », Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 74, No. 2,‎ , p. 149-172 (24 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Katherine Gerbner, « Antislavery in Print: The Germantown Protest, the "Exhortation," and the Seventeenth-Century Quaker Debate on Slavery », Early American Studies, Vol. 9, No. 3,‎ , p. 552-575 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Anthony Grafton, « The Republic of Letters in the American Colonies: Francis Daniel Pastorius Makes a Notebook », The American Historical Review, Vol. 117, No. 1,‎ , p. 1-39 (40 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • (en-US) Margo M. Lambert, « Mediation, Assimilation, and German Foundations in North America: Francis Daniel Pastorius as Cultural Broker », Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 84, No. 2,‎ , p. 141-170 (30 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]