Franc-tireur — Wikipédia

Francs-tireurs vosgiens pendant la guerre de 1870 (gravure tirée de L’Illustration Européenne, 1870).

Un franc-tireur (au pluriel : francs-tireurs) est un combattant qui fait partie d'un corps franc organisé pendant une guerre pour combattre parallèlement à l'armée régulière[1]. Par extension, on parle généralement d'un « franc-tireur » pour qualifier une personne agissant de façon autonome, hors des structures.

Origines[modifier | modifier le code]

Arrestation d’un franc-tireur, par Carl-Johann Lasch (1871).

Dans les armées de la Révolution française, un franc-tireur est un soldat de certains corps d’infanterie légers.

L’appellation de franc-tireur, employée pendant le siège de Sébastopol en 1854, réapparaît pendant la guerre franco-prussienne de 1870. Il s'agit de corps de volontaires, appelés corps francs, plus ou moins organisés et plus ou moins importants qui se lèvent contre les troupes prussiennes. Le commandement allemand leur refusa la qualité de belligérant.

Par la suite, les conventions de La Haye (1899 et 1907) et de Genève (1949) accordent la qualité de combattant aux francs-tireurs à condition qu’ils se présentent en formation militaire et aient à leur tête un chef responsable pour ses hommes, qu'ils portent un signe distinctif reconnaissable à distance et enfin qu'ils portent les armes ouvertement et reconnaissent les lois de la guerre.

Évolution[modifier | modifier le code]

La dénomination de franc-tireur s'efface de plus en plus souvent devant celle de partisan. Entre 1941 et 1945 en France, deux mouvements de la Résistance intérieure française s'organisent :

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]