François Pupponi — Wikipédia

François Pupponi
Illustration.
François Pupponi en 2015.
Fonctions
Député français

(14 ans, 6 mois et 5 jours)
Élection 16 décembre 2007
Réélection 17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 8e du Val-d'Oise
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2007-2016)
SER (2016-2017)
NG (2017-2018)
LT (2018-2020)
MoDem (2020-2022)
Prédécesseur Dominique Strauss-Kahn
Successeur Carlos Martens Bilongo
Maire de Sarcelles

(20 ans, 2 mois et 26 jours)
Élection
Réélection 18 mars 2001
16 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Dominique Strauss-Kahn
Successeur Nicolas Maccioni
Conseiller général du Val-d'Oise

(10 ans, 4 mois et 3 jours)
Élection 22 mars 1998
Réélection 28 mars 2004
Circonscription Canton de Sarcelles-Nord-Est
Président François Scellier
Groupe politique PS
Prédécesseur Jean-Claude Mestre
Successeur Youri Mazou-Sacko
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Nantua (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (jusqu'en 2018)
TdP (depuis 2020)
Profession Administrateur des finances publiques

François Pupponi
Maires de Sarcelles

François Pupponi, né le à Nantua (Ain), est un administrateur des finances publiques et homme politique français.

Membre du Parti socialiste jusqu'en 2018, il est maire de Sarcelles de 1997 à 2017 et député de la 8e circonscription du Val-d'Oise de 2007 à 2022. Il rejoint Territoires de progrès et le groupe MoDem en 2020.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

D’origine corse, sa maison familiale se trouvant toujours dans l'Alta Rocca, en Corse[1], il est longtemps inspecteur des impôts (catégorie A) puis directeur divisionnaire des impôts en 2003 (arrêté ministériel du ).

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Il entre au conseil municipal de Sarcelles lors de l'alternance de 1995, élu premier adjoint de Dominique Strauss-Kahn. Il lui succède à la tête de la mairie le et devient conseiller général du Val-d'Oise, élu dans le canton de Sarcelles-Nord-Est l'année suivante.

Années 2000[modifier | modifier le code]

Réélu au premier tour lors des municipales de 2001, avec 58 % des suffrages contre 22 % au RPR Jean-Claude Mestre[2], il poursuit la politique initiée par Dominique Strauss-Kahn, mettant en place le plan de rénovation urbaine du Grand-Ensemble, engageant la desserte de la ville par le tramway T5, et projetant la création de 2 500 emplois par la construction d'un nouveau centre commercial[3].

Le Parti socialiste l'investit pour l'élection législative partielle dans la huitième circonscription du Val-d'Oise en , organisée à la suite de la nomination de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du FMI. Opposé principalement à Sylvie Noachovitch, avocate chroniqueuse sur TF1 investie par l'UMP, qui avait mis en ballotage défavorable Dominique Strauss-Kahn lors des législatives de , il se présente comme élu de terrain et mise sur sa proximité avec le député sortant, auquel il a déjà succédé à la mairie de Sarcelles. Après les émeutes de novembre 2007 à Villiers-le-Bel, l'une des quatre communes composant la circonscription, il axe sa campagne sur la défense des banlieues, s'en proclamant le « porte-parole » contre le « sentiment d'injustice et de ghettoïsation » et appelant les électeurs à « voter pour battre la droite et faire barrage à Sarkozy »[4]. En tête au premier tour avec 38,33 % des votes, il est élu député avec 54,3 % contre 45,7 % pour sa rivale UMP, le dans une élection marquée par une forte abstention aux deux tours (74 % et 69 %)[5]. Il siège dans la commission de la Défense nationale et des Forces armées, il est vice-président du groupe d'études sur les vols de nuit et nuisances aéroportuaires, et membre des groupes d'études « Pauvreté, précarité et sans abri » et « Voies navigables et transports multimodaux ».

En , il est réélu maire de Sarcelles au premier tour avec 68,8 % des suffrages, grâce à une alliance de premier tour avec la liste bleue, contre 17,2 % à l'UMP Patrick Toulmet et 9,1 % au MRC Rachid Adda[2]. En raison d'un cumul de trois mandats, il quitte l'Assemblée départementale en [6]. À la suite du 2e tour de l'élection cantonale partielle organisée dans le canton de Sarcelles-Nord-Est le , il est remplacé au Conseil général par le socialiste Youri Mazou-Sacko[7].

Années 2010[modifier | modifier le code]

Il signe en 2011 une lettre ouverte de parlementaires, demandant à Nicolas Sarkozy de s'opposer, au nom de la France, à la reconnaissance de l’État de Palestine le aux Nations unies. En  il fera d'ailleurs partie des 5 députés (Laurent Cathala, David Habib, Monique Iborra, Armand Jung) de gauche en France à s'abstenir à l'Assemblée nationale lors du vote sur la résolution pour la reconnaissance d'un État palestinien.

En , le juge Serge Tournaire, qui instruit le dossier du Cercle de jeu Wagram à Paris pour "blanchiment d'argent" et "extorsion", décide de le placer sur écoute, mis en cause par un de ses employés municipaux pour subornation de témoin dans l'affaire du cercle Wagram[8]. Placé sous le statut de témoin assisté[9], il n'est pas mis en examen[10].

L'année suivante, il est investi par le Parti Socialiste sur la 8e circonscription du Val-d'Oise, dont il est le député sortant, aux élections législatives de 2012 avec Hussein Mokhtari, conseiller général du Val-d'Oise et conseiller municipal de Garges-les-Gonesse, comme suppléant. Il obtient plus de la moitié des suffrages au premier tour mais est contraint, à cause de la forte abstention, à un second tour où il améliore de plus de dix points son score.

Il est ensuite réélu maire de Sarcelles, après que sa liste a obtenu 63,1 % au premier tour des municipales de 2014, dans un contexte pourtant défavorable à la gauche.

En 2017, un communiqué d'En marche le présente comme candidat du parti pour les élections législatives, mais l'intéressé dément avoir sollicité une telle investiture, ne revendiquant que celle du PS[11]. Il n'a toutefois aucun opposant LREM face à lui, ce qui facilite sa réélection. Au second tour, il est opposé à Samy Debah, fondateur du Collectif contre l'islamophobie en France, qui se présente comme candidat « indépendant ». François Pupponi le bat largement mais affirme que la candidate La France insoumise (éliminée au premier tour) a appelé à voter contre lui : « Ce qu'on appelle l'islamo-gauchisme, je l'ai vécu en direct ». Le député-maire affirme par ailleurs que les « réseaux salafistes » ont tenté d'infiltrer plusieurs villes de son département : « Ça a commencé par du soutien scolaire dans une maison de quartier, puis dans une MJC, puis ils ont présenté des candidats aux élections de parents d'élèves »[12].

Dans un article du Monde diplomatique d', François Pupponi est accusé de clientélisme et sa politique de la ville est mise au pilori. Sont notamment pointés « les propos creux sur le vivre-ensemble cherchant à dissimuler la mise en concurrence des « communautés » nationales et religieuses » ainsi qu'un « dédain » à l'égard de la jeunesse, notamment vivant en banlieue[13].

Le , il annonce sa démission de son mandat de maire de Sarcelles pour se mettre en conformité avec la loi limitant le cumul des mandat, bien qu'il la désapprouve. En attendant l'élection de son remplaçant le , l'intérim est assuré par son premier adjoint de la ville, Nicolas Maccioni[14]. En , La Gazette des communes indique qu'il est « resté très influent à l'hôtel de ville de Sarcelles. Au point de provoquer la démission de son successeur, Nicolas Maccioni »[15]. Resté membre du conseil municipal, il en démissionne en , tout en indiquant rester intéressé à redevenir élu municipal lors des élections de 2020[16]. Il est alors en conflit ouvert avec son successeur, Patrick Haddad[17].

Il soutient la candidature de Luc Carvounas pour le congrès d'Aubervilliers du PS, en 2018[18]. En , il ne fait plus partie du Parti socialiste, déclarant : « J’ai quitté le PS mais je reste socialiste, mes convictions n’ont pas changé ». Il continue cependant de siéger au sein du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée. Il dit avoir pris cette décision à la suite de la crise engendrée par le départ de Nicolas Maccioni, l’ancien premier adjoint qui était devenu maire en . En , il quitte le Groupe socialiste de l'Assemblée nationale pour cofonder le Groupe Libertés et territoires, dont plusieurs membres sont corses[19].

Années 2020[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2020, il figure en troisième position sur la liste divers gauche conduite par son collaborateur parlementaire François-Xavier Valentin. Alors que celle-ci est devancée par la liste socialiste du maire sortant Patrick Haddad, François Pupponi décide à la surprise générale de prendre la tête de la liste — qui a fusionné avec deux autres listes éliminées — en vue du second tour[17]. Lors du vote, la liste menée par François Pupponi réunit 42 % des suffrages, contre 58 % pour la liste du maire sortant[20]. Ces élections constituent son premier revers en plus de vingt ans de vie politique[21].

Il rejoint le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés en [22].

Il est battu par Carlos Martens Bilongo (NUPES) lors du second tour des élections législatives de 2022, obtenant 38,28 % des suffrages exprimés face au candidat NUPES, qui obtient 61,72 % des voix[23].

Positionnement[modifier | modifier le code]

Au sein du PS, il est proche de la mouvance représentée par Dominique Strauss-Kahn[13]. Il défend par ailleurs des positions pro-israéliennes[24].

Franc-maçon, il est membre de la loge parisienne « Fraternité-Pasquale Paoli », du Grand Orient de France[25].

Logement[modifier | modifier le code]

François Pupponi est le coauteur avec Jean-Luc Laurent d'un amendement à la loi ALUR, adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le . Cet amendement prévoyait que les cessions de parts sociales de SCI et de sociétés à prépondérance immobilière s’effectueraient dorénavant par acte authentique. Autrement dit, il augmentait le monopole des notaires et le coût des transmissions de parts de SCI au profit de ceux-ci. Cet amendement a été annulé le par la Commission des affaires économiques du Sénat[26].

En , il succède à Michel Delebarre à la présidence de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine[27].

En , il s'élève contre la décision du gouvernement Philippe de baisser de manière uniforme l'allocation personnalisée au logement[28].

Affaires[modifier | modifier le code]

Abus de biens sociaux envers la société de chauffage urbain de Sarcelles[modifier | modifier le code]

À la fin des années 2000, il est inquiété pour des soupçons d'abus de biens sociaux portant sur une somme de 25 800 euros dépensés à des fins personnelles entre 2004 et 2006, selon la brigade financière de Versailles, avec la carte de crédit de SEM Chaleur, la société de chauffage urbain de Sarcelles[29],[30].

Le , il est condamné par le tribunal correctionnel de Pontoise à 5 000  d'amendes pour dépenses abusives, et à rembourser la SEM Chaleur des dépenses irrégulières, ainsi que d'une partie de ses frais d'avocats. François Pupponi réaffirme son innocence et déclare faire appel, ce qui suspendra l'exécution du jugement[31],[32].

Clientélisme communautaire[modifier | modifier le code]

François Pupponi a été plusieurs fois pointé du doigt par son opposition de gauche républicaine, dirigée localement par Rachid Adda, pour ses pratiques clientélistes mises en œuvre à l'échelle de Sarcelles dans sa gestion municipale et de la 8e circonscription du Val-d'Oise où il est élu[33].

En 2005, il suscite la polémique en réservant un créneau horaire de la piscine municipale, le dimanche matin, à une association de juifs loubavitch, très religieux, qui refusaient qu'hommes et femmes se baignent en même temps[33].

En 2008, il admet dans sa majorité La liste Bleue une liste de juifs ultra-orthodoxes, que Dominique Strauss-Kahn qualifiait en 2001 de « honte pour la République »[33].

Au cours de la campagne des législatives de 2017, qui l'opposent au second tour à Samy Debah, professeur dans un lycée de Garges-lès-Gonesse, ville mitoyenne de Sarcelles et fondateur du CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France), qu'il avait quitté quelques mois avant l'élection, il fait campagne auprès des communautés religieuses[34]. Une vidéo publiée par la presse confessionnelle le montre ainsi un vendredi en pleine campagne, attendant dans l'arrière-cour d'une mosquée de Garges-lès-Gonesse devant des rangées de fidèles en génuflexion en train de prier[35].

Il fait également deux interventions publiques au cours de la kermesse organisée par l'association musulmane turque Millî Görüş (qu'il mettra ensuite en cause en tant que député comme une émanation de l'islam politique), les 6 et . Il y rappelle son soutien à l'association, matérialisée par le prêt par la mairie de Sarcelles qu'il dirige de moyens municipaux (locaux, cars…) et promet la cession d'un terrain municipal à celle-ci pour la création de son centre culturel. Le , il signe même un document garantissant la cession de terrain, adressé au responsable du Millî Görüs de Sarcelles. Réélu député, la cession du terrain n'a pas lieu, François Pupponi l'ayant en fait déjà promis à l’évêché de Pontoise[34].

Au cours des municipales 2020, la synagogue de Sarcelles, Beth El, organise avec François Pupponi une réunion publique en pleine campagne dans ses locaux. Face à la polémique générée par cette annonce, la réunion est finalement annulée[réf. nécessaire].

Interrogé par Mediapart, François Pupponi assume de faire campagne dans les arrières cours des mosquées et des synagogues, affirmant que « Dans les quartiers vous faites des promesses aux communautés. Les promesses se font là où les gens se réunissent », reconnaissant que « c'est un problème »[34].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Les émirats de la République - Comment les islamistes prennent possession de la banlieue, Les éditions du Cerf, 2020, (ISBN 978-2204134163)[36],[37].
  • La gauche en perdition, Les éditions du Cerf, 2023.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « François Pupponi, l'élu corse de la région parisienne au cœur d'une affaire liée au banditisme », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  2. a et b François Pupponi, jdd.fr, 2008
  3. À Sarcelles, François Pupponi favori malgré les clashs, Bénédicte Agoudetsé, Le Parisien, 3 mars 2008.
  4. Éric Zemmour, « Le Val-d'Oise a élu un socialiste pour succéder à DSK », Le Figaro, 17 décembre 2007.
  5. Pupponi (PS), élu député à la place de DSK dans le Val-d'Oise, AFP, 16 décembre 2007.
  6. « François Pupponi ne lâche pas sa mairie », Le Parisien, 7 juillet 2008.
  7. Source : Le Figaro.
  8. François Pupponi embarqué dans l’affaire des cercles, corsematin.com, 28 septembre 2011.
  9. Cercle Wagram : François Pupponi sous statut de témoin assisté, Le Monde.fr, 7 mars 2012
  10. « Soupçons d'abus de biens sociaux: la mairie de Sarcelles perquisitionnée », BFMTV,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « La République en marche : le maire de Sarcelles stupéfait de son investiture », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  12. Judith Waintraub et Vincent Nouzille, « L'islamosphère », Le Figaro Magazine, semaine du 6 octobre 2017, pages 50-56.
  13. a et b « À Sarcelles, un maire contre ses administrés », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Angélique Boilet, « François Pupponi : « La loi m’oblige à quitter mes fonctions de maire de Sarcelles » », VO News 95, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre Bourgeois, « A Sarcelles, l’ombre envahissante de l’ancien maire resté député », sur lagazettedescommunes.com, (consulté le ).
  16. Victor Tassel, « Sarcelles : François Pupponi démissionne du conseil municipal… pour mieux revenir ? : Vingt-quatre ans après sa première élection dans la ville, le député explique qu’il « n’était plus dans son élément ». Il compte, en revanche, revenir dès mars 2020 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. a et b « Sarcelles : Pupponi veut récupérer son fief », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  18. Agence France-Presse, « Congrès du PS: qui soutient qui? », sur liberation.fr, (consulté le ).
  19. Mathilde Siraud, « Assemblée nationale : création d'un nouveau groupe baptisé «Libertés et territoires» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  20. « Élections municipales de 2020 : Sarcelles », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Municipales : François Pupponi à Sarcelles, la fin d’un règne et d’une méthode », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  22. Modifications à la composition des groupes.
  23. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2022 », sur Site du Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  24. Jean Stern, « Une omerta qui remonte à loin - Enquête », sur Orient XXI, .
  25. « Angelo Rinaldi initié au GODF», lexpress.fr., 22 janvier 2018
  26. « homere-avocats.com/notes/SCI-l… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  27. « La gouvernance de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine renouvelée », sur acteurspublics.com, (consulté le ).
  28. Isabelle Rey-Lefebvre, « Aides au logement : pour le député François Pupponi, « cette baisse est une bourde de Bercy » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  29. Laurent Borredon et Emeline Cazi, « Les notes de frais qui gênent le député François Pupponi, le PS et la justice : Les enquêteurs estiment que le député PS de Sarcelles a utilisé indûment la carte bancaire d'une société d'économie mixte, la SEM Chaleur. Le parquet tarde à se prononcer », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. AFP, « Sarcelles. Le député François Pupponi renvoyé devant la justice pour abus de bien sociaux : François Pupponi est soupçonné d'avoir utilisé à des fins personnelles la carte de crédit de SEM Chaleur, la société chargée du chauffage de quelque 40 000 Sarcellois. Après 10 ans d'enquête, il doit être jugé prochainement devant le tribunal correctionnel de Pontoise », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Thibault Chaffotte, « Sarcelles : François Pupponi condamné à 5000 euros d’amende pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux : Dans l’affaire de la SEM Chaleur, le tribunal a prononcé une peine de 5000 euros d’amende à l’encontre du député, alors que le procureur avait requis six mois de prison avec sursis et 20000 euros d’amende. L’ex-maire de Sarcelles a annoncé son intention de faire appel », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. AFP, « Le député François Pupponi condamné à 5 000 euros d’amende pour des dépenses abusives : Il était accusé d’avoir utilisé à des fins personnelles la carte de crédit d’une société chargée du chauffage de 40 000 Sarcellois, alors qu’il en était président », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le parquet avait requis une peine de six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende (…) « Le tribunal a considéré que les faits qui m’ont été reprochés ne sont pas si graves, mais je vais malgré tout faire appel, car je les conteste complètement », a réagi M. Pupponi ».
  33. a b et c Marcelo Wesfreid, « Pupponi "chouchoute" ses communautés à Sarcelles : Le député maire de Sarcelles leur fait les yeux doux. Il les subventionne, les écoute, voire les intègre à sa majorité comme ce fut le cas de la liste bleue, première liste s'assumant communautaire à une élection municipale en France. », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. a b et c Lou Syrah et Guillaume Krempp, « Vigie « anti-séparatiste » à l’Assemblée, François Pupponi joue du clientélisme communautaire dans son fief de Sarcelles », sur Mediapart (consulté le ).
  35. « Cazeneuve appelle à un “front républicain” contre Samy Debah, candidat “salafiste et communautariste” », sur Des Dômes & Des Minarets, (consulté le ).
  36. François Pupponi : « En banlieue, l’islam politique veut prendre le pouvoir », entretien, nouvelobs.com, 23 janvier 2020
  37. Bruno Jeudy, « François Pupponi, le maire de Sarcelles dénonce la gauche niqab », parismatch.com, 1er février 2020.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]