François II de Montmorency-Hallot — Wikipédia

François II de Montmorency-Hallot
Biographie
Naissance
Décès
Famille
Père
Mère
Jeanne de Montdragon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

François II de Montmorency-Bouteville (né semble-t-il vers 1556-mort à Vernon le ), seigneur de/du Hallot, de Bouteville, baron de Chantemerle, chevalier de l'ordre du roi, gouverneur de Rouen et de Gisors, lieutenant-général en Normandie.

Il sert utilement les rois Henri III et Henri IV contre la Ligue et se distingue particulièrement aux batailles d'Arques et d'Ivry. Grièvement blessé la cuisse d'un coup d'arquebuse au siège de Rouen le 7 février 1592, il se retire à Vernon pour s'y faire soigner. Mais Christophe II de Tourzel sire de Saint-Just et Blainville, 3e marquis d'Allègre, le fait sauvagement assassiner (D'Alègre, 1565-1640, était du même camp, mais atrocement jaloux de la faveur justifiée qu'Henri IV accordait à Montmorency, digne de confiance, solide, réputé pour sa modération, proche des Politiques, alors que d'Alègre était connu pour ses excès, ses cruautés, ses emportements furieux, les exactions et brigandages que, sous prétexte d'exterminer la Ligue, il exerçait sans cesse en Haute-Normandie à partir de son château de Blainville, où d'ailleurs il reçut le roi le 13 février 1592 ; Henri lui avait accordé la charge de bailli-gouverneur de Gisors mais avait dû la lui retirer, alors que Montmorency cumulait la lieutenance des bailliages de Rouen, Evreux, Gisors ; pour échapper à la justice, d'Alègre se rapprocha alors des Ligueurs, rejoignant le duc de Mayenne, puis s'exila en Italie ; revenu en France, retiré à Allègre, assagi, il se rachètera une conduite en menant une action bienfaisante dans sa cité vellave[1],[2]).

Généalogie[modifier | modifier le code]

Fils de François Ier de Montmorency-Hallot (sire de Crèvecœur en 1554 par achat contre 10 000 livres tournois) et de Jeanne de Montdragon (fille de Troïlus de Mondragon, sire du Hallot, (vicomte d'Auteville ?), et de Françoise de La Palue, épousée vers 1520, héritière de Trésiguidy, Châteauneuf-du-Faou, La Palue/Beuzit ; les Montmorency-Halllot cèdent Trésiguidy et Châteauneuf au baron du Pont, seigneur de Rostrenen, vicomte du Faou[3],[4]), François II de Montmorency épouse en 1585, Marie de Noyant, dite d'Ossonvilliers. Deux filles sont nées de ce mariage :

Sans héritier mâle, c'est son frère Louis de Montmorency-Bouteville qui assure la pérennité de cette branche des Montmorency.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Christophe II d'Alègre, p. 235-260 », sur Une famille, les d'Alègre, par Pierre de Vaissière, chez Emile-Paul Frères à Paris, 1914
  2. « Christophe II d'Alègre », sur Mairie d'Allègre > Histoire interactive
  3. « Au pays de Léon », dans L' Histoire de Bretaigne... mis en escrit par... Bertrand d'Argentré..., Chez Iacques Du Puys, (lire en ligne), p. 58.
  4. « Le gisant de Troïlus de Mondragon (vers 1545), 2017 », sur Jean-Yves Cordier, OverBlog

Sources[modifier | modifier le code]

  • L'art de vérifier les dates - de David Bailie Warden, Saint-Allais (Nicolas Viton), Maur François Dantine, Charles Clémencet, Ursin Durand, François Clément - 1818