François Francœur — Wikipédia

François Francœur
Description de l'image Portrait présumé de François Francoeur.jpg.

Naissance
Paris
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès (à 88 ans)
Paris
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Activité principale Compositeur, violoniste
Activités annexes Maître de musique à l'Opéra (1739)
Surintendant de la musique de la Chambre (1744-1776)
Administrateur de l'Opéra (1757)
Ascendants Joseph Francœur (père)
Famille Louis Francœur (frère)
Louis Joseph Francœur (neveu)

Œuvres principales

François Francœur est un compositeur, violoniste et interprète français (Paris, [1] - Paris, ).

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille de musiciens, il est violoniste dans l’orchestre de l’Académie royale de Musique dès l’âge de douze ans, comme « dessus de violon »[1]. Frère de Louis Francœur, il élève son neveu Louis Joseph Francœur à la suite de la disparition de son frère en 1745.

Musicien contemporain de Jean-Philippe Rameau, il compose beaucoup de symphonies, de musique de chambre et d'opéras, dont la plupart en collaboration avec François Rebel, dès 1726 et pendant 45 ans[1]. En 1727 il acquiert la charge de « compositeur de la Chambre du roi », suivie de son admission aux ordres militaires de Notre Dame du mont Carmel et Saint-Lazare de Jérusalem, rarement attribué aux musiciens. En 1730, remplaçant Jean-Baptiste Senaillé, il est dans les rangs des 24 violons du roi, rejoignant son père et son frère[1].

En février 1739, il devient maître de musique à l'Opéra, puis inspecteur général adjoint en août 1743. Il devient surintendant de la musique de la Chambre le 27 février 1744, à la place de François Colin de Blamont[1]. En avril 1757, il obtient la concession de l'Opéra de Paris, qu'il codirige avec Rebel, devant relever nombre d’embarras : déficit, indiscipline de la troupe, Querelle des Bouffons, le tout culminant dans la destruction du bâtiment dans un incendie, le [1].

En mai 1764, Louis XV anoblit Francœur, en reconnaissance de ses loyaux services. Il conserve son poste de surintendant de la musique de la Chambre, jusqu'à sa retraite en 1776. Antoine Dauvergne, son successeur, le décrit dans son État des personnes qui composent le comité de l'Opéra (1770), comme[1] : « Homme honnête, plein d'intelligence, de zèle et d'activité ».

Le violoniste Fritz Kreisler (1875-1962) compose une célèbre sicilienne et rigaudon "dans le style de François Francœur".

Œuvres principales[modifier | modifier le code]

  • Premier Livre de sonates à violon seul et basse continue (1720)
  • Deuxième Livre de sonates à violon seul et basse continue (1730)
  • Pavane, Pastourelle, Allemande-Sarabande et Rondeau, Aria (17..)
  • Pyrame et Thisbé, tragédie lyrique, sur un livret de Jean-Louis-Ignace de la Serre (avec François Rebel) créée le 17 octobre 1726
  • Tarsis et Zélie, tragédie lyrique en 5 actes, sur un livret de Jean-Louis-Ignace de la Serre (avec François Rebel) créée le 19 octobre 1728
  • Pastorale héroique de la fête des ambassadeurs plénipotentiaires d'Espagne à l'occasion de la naissance de Monseigneur le Dauphin, opéra-ballet en 1 acte (avec François Rebel) créée le 24 janvier 1730
  • Scanderberg, tragédie lyrique, livret de Antoine-Houdar de La Motte et Jean-Louis Ignace de la Serre (avec François Rebel) créée le 27 octobre 1735
  • Le Ballet de la paix, livret de Pierre-Charles Roy (avec François Rebel) créé le 29 mai 1738. Fut représenté 33 fois.
  • Les Augustales, divertissement, livret de Pierre-Charles Roy (avec François Rebel) créé le 16 novembre 1744
  • Zélindor, roi des Silphes, divertissement sur un livret de François-Augustin Paradis de Moncrif (avec François Rebel) créé le 10 août 1745
  • Le Trophée, divertissement à l'occasion de la victoire de Fontenoy (avec François Rebel) représenté le mardi 10 août 1745
  • Le retour du Roi , idylle, livret de Pierre-Charles Roy (avec François Rebel) créée le 8 septembre 1745
  • La Félicité, ballet héroïque, sur un livret de Pierre-Charles Roy (avec François Rebel) créé le 17 mars 1746
  • Ismène, pastorale héroique, sur un livret de François-Augustin Paradis de Moncrif (avec François Rebel) 10 octobre 1747
  • Le Prince de Noisy, ballet héroïque en 3 actes, (avec François Rebel), livret de Charles-Antoine Leclerc de La Bruère, Versailles, Théâtre des petits appartements,
  • Laudate pueri Dominum, motet pour solistes, choeur et orchestre (1750)
  • Les Génies tutélaires, divertissement composé à l'occasion de la naissance de Mgr le Duc de Bourgogne (avec François Rebel) 21 septembre 1751
  • La Tour enchantée, bal figuré mêlé de chants et de danses, livret de Mme de Villeroi et Pierre Joliveau (avec des musiques Antoine Dauvergne, Jean-Philippe Rameau, François Rebel et François Francoeur) créé le 20 juin 1770
  • Symphonies pour le Festin Royal du Comte d'Artois (1773)

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Grove 2001

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Gourret, Ces hommes qui ont fait l'Opéra, 1984, p. 65-68.
  • Marcelle Benoit (dir.), Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Fayard, 1992, (ISBN 2-213-02824-9)
  • (en) Michelle Fillion et Catherine Cessac, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : (3) François Francoeur [le cadet], Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25000 p. (ISBN 9780195170672, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]