François Blanc (poète) — Wikipédia

François Blanc
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François Blanc (1662-1742) dit Blanc la Goutte est un poète grenoblois ayant notamment publié des poèmes en patois du Dauphiné.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1662[1], François Blanc était épicier place Claveyson, à Grenoble. Il se marie avec Dimanche Pélissier en 1689. Il a quatre filles qui se marient toutes à des marchands et deux fils qui meurent en 1733 et 1740. Dimanche meurt en 1737 et François le . Il acquiert en 1711 une maison à Claix, qui lui tenait lieu de maison de campagne, et où il composa ses principales œuvres[2].

Il est souvent surnommé « Blanc la Goutte », étant atteint de la maladie qui porte ce nom : « jemey gouttu ne souffrit tant que mi » écrira-t-il.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Grenoblo Malhérou, récit de l'inondation des 13 et qui dévasta Grenoble[3]
  • Jacquety de le Quatro Comare
  • Coupy de la lettrra
  • L'Épître…sur les réjouissances… pour la naissance de Monseigneur le Dauphin

Les poèmes de François Blanc sont connus pour être écrits en patois du Dauphiné.

« Grossié! me diri-vo, faudrit parla françois?
Y ne me revint pas si ben que lo patois. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. George Sand, dans la préface qu'elle écrit pour Grenoblo Malhérou en 1860, constate : « François Blanc était né en 1662 puisque l'on constate qu'il est mort en 1742 âgé de quatre-vingts ans ».
  2. Jean-Claude Michel, Histoire de Claix, édité par la mairie de Claix, (ISBN 2-9518529-1-6)
  3. Voir l'article Le serpent et le dragon

Sources[modifier | modifier le code]

  • Préface de Grenoblo Malhérou par George Sand, édition de 1864 illustrée par Diodore Rahoult et Étienne Dardelet (George Sand cite notamment un livre de M. Pivot publié en 1859)
  • Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269 p. (ISBN 2-9502223-0-7)

Liens externes[modifier | modifier le code]