François Antoine Bodumont — Wikipédia

François Antoine Bodumont
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François Antoine Bodumont, né à Bruxelles le et mort à Molenbeek-Saint-Jean le , est un peintre belge connu pour ses sujets religieux et ses œuvres relevant du domaine de la mythologie.

Biographie[modifier | modifier le code]

François Antoine Bodumont, fils de Jean-Baptiste Joseph Bodumont, arpenteur géomètre des forêts nationales et de Marie Anne Petronille Van Esschen, est né rue de Flandre à Bruxelles en 1801[N 1].

En 1816, François Antoine Bodumont devient élève de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles où il est récompensé par un second prix en 1820. La même année, il s'inscrit à l'Académie royale des beaux-arts de Gand où il bénéficie de l'enseignement de Joseph Paelinck jusqu'en 1824. Ses œuvres couvrent le champ de la peinture religieuse et des sujets mythologiques.

Il s'établit à Molenbeek-Saint-Jean à partir de 1825. Il expose à Gand (1826), Bruxelles (1827) et Anvers (1828). En , il défend la liberté de la presse et s'oppose à la condamnation de Louis de Potter, alors rédacteur au Courrier des Pays-Bas, journal libéral d’opposition au gouvernement de Guillaume Ier des Pays-Bas[1].

Il meurt, célibataire, à l'âge de 28 ans, le , dans sa demeure à Molenbeek-Saint-Jean[N 2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1822 : Le Seigneur et la Samaritaine, premier prix du concours de l'Académie de Gand[2],[N 3].
  • 1823 : Le Sommeil de l'Amour, demi-figure de grandeur naturelle présentée au salon de Gand[3].
  • 1824 : Reconnaissance d'Oreste et d'Électre, accessit au salon de la Société royale pour l'encouragement des Beaux-arts de Bruxelles[4].
  • 1824 : Léonidas, accessit au même salon[4].
  • 1825 : Amour endormi, offert comme prix d'une loterie organisée à Harlem[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Son acte de naissance, rédigé en français le 22 brumaire de l'an X précise qu'il est né le 14 brumaire (), à neuf heures du soir, au domicile de ses parents, rue de Flandre (acte n° 366 de l'an X).
  2. Son acte de décès, rédigé en néerlandais le , précise qu'il est mort la veille, le , à onze heures du soir et qu'il était célibataire. Les déclarants sont : 1) Joannes Bodumont, 34 ans, cultivateur, frère du défunt et 2) Egidius De Labbie, 45 ans, accoucheur, non parent du défunt (acte n° 1 de l'année 1830).
  3. L'œuvre est décrite comme suit : « Le Christ est assis et tourné vers la gauche. La Samaritaine, debout devant lui, s'appuie du bras gauche qui est placé sur le bord de la fontaine. Derrière le Christ, il y a des rochers, ainsi que dans le fond, où l'on aperçoit en outre une ville. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Liste des signatures apposées sur la pétition de Bruxelles », Le Belge, ami du roi et de la patrie, no 44,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Pays-Bas », Le Courrier de la Meuse, no 191,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Direction de l'Académie de Gand, Exposition des productions d'artistes vivans ouverte le 4 août 1823 dans la ville de Gand, Gand, F. De Goesin-Verhaeghe, , 56 p. (lire en ligne), p. 22.
  4. a et b Anonyme, L'Art Moderne, vol. 13, Bruxelles, Monnom, , 428 p. (lire en ligne), p. 110.
  5. « Prix notables gagnés aux trois derniers tirages de la loterie d'objets d'exposition d'Harlem », Journal de la Belgique : pièces officielles et nouvelles des Armées, no 316,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]