François-Marie Bigex — Wikipédia

François-Marie Bigex
Fonctions
Archevêque de Chambéry (d)
Archidiocèse de Chambéry (d)
à partir du
Évêque de Pignerol
Diocèse de Pignerol
à partir du
Pierre-Joseph Rey (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Prêtre catholique (à partir du )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateurs
Paolo Giuseppe Solaro, Amedeo Bruno di Samone (d), Giuseppe Prin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

François-Marie Bigex, né le à La Balme-de-Thuy (mandement de Thônes, province de Genevois) et mort le à Chambéry, fut un homme d'Église, évêque puis archevêque.

Biographie[modifier | modifier le code]

François-Marie Bigex naît le à La Balme-de-Thuy, dans la province de Genevois.

Il fait ses premières études à Évian, puis son séminaire à Annecy, avant de le poursuivre à Saint-Sulpice à Paris. « En 1782, il fut reçu docteur de la maison de Navarre, et plusieurs évêques français essayèrent de le retenir », mais il est appelé par l'évêque de Genève, Jean-Pierre Biord, qui le fait membre de son chapitre[1]. Il devient ainsi vicaire général du diocèse de Genève. Lors de l'occupation française en 1792, il fuit à Lausanne.

En 1817, le roi le fait nommer évêque de Pignerol (Italie). À la suite de la démission d'Irénée-Yves de Solle, il est ordonné archevêque de Chambéry en 1824 et il y restera jusqu'à sa mort en 1827. Avec cette nomination, il devient l'un des restaurateurs de l'Église dans le duché de Savoie après la période révolutionnaire. Durant son épiscopat, il réintègre les carmélites en 1825, en Savoie[2].

Il devient membre effectif de l'Académie de Savoie, le [3].

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Le missionnaire catholique ou instructions familières sur la religion, 1796, 344 pages (considéré comme un bréviaire de la résistance spirituelle).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique ou biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, Tome 1, 1867, pp.589-590.
  2. Jean-Pierre Leguay (sous la dir.) André Palluel-Guillard, Sorrel (C), Fleury (A), Loup (J), T4 – La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe – XXe siècle, Evreux, éd. Ouest France, (ISBN 2-85882-536-X), p. 194.
  3. « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • George-Marie Raymond, Notice sur la vie et les travaux de monseigneur François-Marie Bigex, archevêque de Chambéry, Chambery, Imprimerie de F.-R. Plattet, , 11 p. (lire en ligne)
  • André Palluel-Guillard, L’aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Yens sur Morges/Saint-Gingolph, Editions Cabedita, , 662 p. (ISBN 2-88295-260-0), p. 587.
  • (en) « Archbishop François-Marie Bigex † », sur www.catholic-hierarchy.org, David M. Cheney (consulté le ).
  • Dictionnaire d'Amboise. Pays de Savoie, Editions Amboise, 1989 (2e édition), p. 94, Article.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]