Forces armées surinamiennes — Wikipédia

Forces armées surinamiennes
Nationaal Leger
Image illustrative de l’article Forces armées surinamiennes
Fondation 1975
Branches Force aérienne surinamienne, armée de terre du Suriname
Quartier-général Paramaribo
Main-d'œuvre
Âges militaires 18 ans
Disponibles au service militaire 123 072 (2002) hommes
Aptes au service militaire 72 059 (2002) hommes
Actifs 2 500
Budgets
Budget 63 000 000 $
Pourcentage du PNB 0,7 %

L' armée du Suriname est créée par le gouvernement le pour assurer la défense du Suriname après son indépendance en 1975, lorsque les Forces Armées néerlandaises se retirent.

À la suite du coup d'État militaire de 1980, elle gouverna le pays jusqu'en 1991. Onze années durant lesquelles elle se rendit coupable de nombreux crimes dont le plus célèbre reste le massacre de Moïwana commis à l'automne 1986.

Depuis 1991 et le retour à la démocratie, les Pays-Bas aident militairement le Suriname. Le Brésil et la France[1] fournit également une aide logistique à cette armée.

Organisation[modifier | modifier le code]

L'armée est composée d'environ 2 500 personnes, employées principalement dans les forces terrestres :

  • un bataillon d'infanterie (33ste Bataljon der Infanterie),formé en 1987
  • une unité des forces spéciales
  • une unité de police militaire
  • une unité de soutien logistique :(Staf verzorgings Bataljon)

Le Suriname possède également une petite force aérienne appelée « Surinaamse Luchtmacht ». Le corps d'armée dispose, en 2016, de trois hélicoptères indiens HAL Chetak.

L'armée de mer du Suriname est composée de la marine et des gardes côtes nationaux. En 1977, le Suriname reçoit trois bateaux d'occasion néerlandais. Le corps des garde-côtes dépend du ministère des affaires étrangères du Suriname. Le corps des garde-côtes dispose d'accords avec les gouvernements guyaniens et français.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Philippe Chapleau, « 300 FAMAS livrés aux forces du Suriname », sur Ouest-France,