Flore de Tunisie — Wikipédia

La flore de Tunisie est constituée d'une grande diversité de plantes d'affinité principalement méditerranéenne : elle compte 2 828 espèces et sous-espèces, dont 2 526 indigènes, les autres étant des plantes introduites plus ou moins naturalisées (voire envahissantes pour certaines) d'après Alain Dobignard et Cyrille Chatelain[1].

Espèces endémiques[modifier | modifier le code]

Même si la Tunisie présente moins d'endémisme que le Maroc ou l'Algérie en raison d'une superficie et d'un relief moindre, elle abrite tout de même 39 à 73 espèces ou sous-espèces endémiques, selon les auteurs.

Espèces introduites[modifier | modifier le code]

Comme en Europe, on distingue en Tunisie les archéophytes (plante introduite avant 1500) des néophytes (plante introduite après 1500). Cette distinction permet de différencier les introductions anciennes, souvent d'origines géographiques proches, de celle plus récentes, survenues après la découverte du continent américain et l'intensification des échanges internationaux. Des espèces très communes dans le paysage méditerranéen, comme le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica) ou l'agave (Agave americana) sont en fait d'origine mésoaméricaine.

Par ordre systématique[modifier | modifier le code]

Orchidées

La famille des Orchidacée est représenté par une cinquantaine d'espèces ou sous-espèces[2]. On retrouve une flore orchidée typiquement méditerranéenne avec une prédominance du genre Ophrys. Plusieurs espèces sont localisées et/ou menacées dont trois présumées disparues du territoire tunisien. Serapias nurrica et Orchis pyramidal ne sont représentées en Tunisie que sur l'archipel de La Galite. La liste exhaustive des espèces de Tunisie est donnée ici d'après Martin et al[1]. avec les synonymes les plus courants :

Par type biologique[modifier | modifier le code]

Phanérophytes
Olivier au Djebel Ichkeul.

Les arbres de Tunisie sont principalement d'affinité méditerranéenne ; les arbres indigènes sont :

Le palmier dattier (Phoenix dactylifera) a été introduit dès l'Antiquité ; c'est également le cas du laurier-rose (Nerium oleander) et de la plupart des formes de cyprès méditerranéens (Cupressus sempervirens).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Alain Dobignard et Cyrille Chatelain, Indes synonymique de la flore d'Afrique du Nord, Genève, Conservatoire et Jardin botaniques de la Ville de Genève, 2010-2013, 428 p. (ISBN 978-2-8277-0120-9).
  2. Roland Martin, Errol Vela et Ridha Ouni, Les Orchidées de Tunisie, Jarnac, Société botanique du Centre-Ouest, , 160 p. (ISBN 978-2-36660-075-9).

Voir aussi[modifier | modifier le code]