Fernando María Castiella — Wikipédia

Fernando María Castiella
Illustration.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères

(12 ans, 8 mois et 4 jours)
Président du gouvernement Francisco Franco
Prédécesseur Alberto Martín-Artajo
Successeur Gregorio López-Bravo
ambassadeur d'Espagne près le Saint-Siège

(6 ans)
ambassadeur d'Espagne au Pérou

(3 ans)
Biographie
Nom de naissance Fernando María Castiella Maíz
Date de naissance
Lieu de naissance Bilbao (Espagne)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Parti politique FET y de las JONS
Diplômé de Université de Cambridge
Université de Paris
Université de Genève
Université complutense de Madrid
Profession Avocat

Signature de Fernando María Castiella

Ministre des Affaires étrangères

Fernando María Castiella, né à Bilbao le et mort à Madrid le , est un diplomate espagnol, ministre des Affaires étrangères entre 1957 et 1969, durant la dictature franquiste.

Il obtint un doctorat en droit à l'université de Madrid puis poursuivit ses études à Paris, Cambridge, Genève puis l'académie de droit international de La Haye.

Au déclenchement de la guerre d'Espagne il quitta Madrid pour rejoindre la zone nationaliste où il occupa un poste d'officier d'état-major jusqu'à l'issue du conflit, après lequel il participa à l'épuration de l'université de Madrid.

Au cours de la seconde Guerre mondiale il s'engagea dans la División Azul. Avec José María de Areilza il écrivit, en 1941, Reivindicaciones de España, exposant un projet d'appropriation des colonies françaises en Afrique au moment où Franco envisageait une entrée en guerre aux côtés du troisième Reich alors au faîte de sa puissance.

Après la guerre, il occupa différents postes du gouvernement franquiste. Il fut ambassadeur d'Espagne au Pérou (entre 1948 et 1951) et auprès du Saint-Siège (entre 1951 et 1957), où il négocia le concordat du .

Franco le nomma ministre des affaires étrangères le . À ce poste il entreprit des négociations avec le Royaume-Uni sur la question de Gibraltar, infructueuses, et s'employa à sortir l'Espagne franquiste de son isolement diplomatique. Tout aussi infructueuses furent ses tentatives d'adhésion de l'Espagne à l'OTAN ainsi qu'à la CEE. Il parvint cependant à faire de l'Espagne un des membres cofondateurs de l'OCDE ainsi qu'un des membres du FMI.