Fernand Gentin — Wikipédia

Fernand Gentin
Illustration.
Fonctions
Ministre du Commerce

(1 an, 11 mois et 10 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Édouard Daladier
Gouvernement Daladier III, IV et V
Ministre de la Santé Publique

(28 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Léon Blum
Gouvernement Blum II
Ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones

(1 mois et 23 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Camille Chautemps
Gouvernement Chautemps IV
Député

(8 ans, 1 mois et 9 jours)
Élection 8 mai 1932
Réélection 3 mai 1936
Circonscription Aube
Législature XVe et XVIe
Groupe politique RRRS
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Reims
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès 15e arrondissement de Paris
Résidence Aube

Signature de Fernand Gentin

Fernand Gentin, imprimeur, est un homme politique français (membre du Parti radical) né le à Reims (Marne), et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En août 1914 Fernand Gentin est mobilisé avec le grade de sergent dans le 47ème Régiment d’infanterie territorial. Blessé le 9 novembre 1914 puis hospitalisé pendant sept mois, il est élevé au grade de sous-lieutenant en août 1917. Il termine le conflit avec la Croix de guerre et une citation[1].

Elu local puis national de 1923 à 1940[modifier | modifier le code]

Après le conflit Gentin succède à son père à la direction de la Grande imprimerie de Troyes.

En 1923 il obtient son premier mandat et devient conseiller municipal de la petite commune de Villy-le-Bois. Sa rapide ascension dans la fédération auboise du Parti radical lui permet de devenir conseiller général, député puis président du Conseil général de l’Aube. Le 21 novembre 1937, il échoue à l’élection au siège de sénateur de l’Aube laissé vacant par le décès d’Alexandre Israël[2].

Fernand Gentin devient ensuite ministre sans interruption de janvier 1938 à mars 1940, successivement des P.T.T., de la Santé publique et du Commerce.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Pendant l'Occupation, Gentin devient administrateur et directeur politique du quotidien Le Petit Troyen. Ce journal, décrit comme "clairement collaborationniste", cessera de paraître à la Libération.

Gentin est arrêté en décembre 1944. Le 24 janvier 1945 la cour d'assises de l'Aube l'acquitte de l'accusation de mise en danger de la sécurité de l'État mais le condamne à dix ans de dégradation nationale et le frappe d'inéligibilité. Le 10 juillet 1945 un jury d'honneur confirme son inéligibilité à toute fonction publique..

Fernand Gentin décède à Paris le 24 avril 1946.

Une du Petit Troyen le 27 avril 1936. Gentin en ballotage favorable. Le candidat socialiste Pierre Brossolette en troisième position.

Décorations[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • "Le Conseil général de l'Aube", la Vie en Champagne numéro 217, décembre 1972
  • « Fernand Gentin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fernand Gentin et les anciens combattants », Le Petit Troyen,‎ , première page (lire en ligne)
  2. « L'élection sénatoriale », Le Petit Troyen,‎ , première page (lire en ligne)
  3. « Art. 10 du décret du 18 février 1938 instituant un ordre de la Santé publique », sur www.france-phaleristique.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]