Ferdinand-Marie Delvaux — Wikipédia

Ferdinand-Marie Delvaux
Naissance
Décès
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BologneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieux de travail

Ferdinand-Marie Delvaux, né à Bruxelles le et mort à Bologne le , est un peintre français d'origine flamande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ferdinand-Marie Delvaux est le fils de Jean-Godefroid Delvaux, avocat puis secrétaire au Conseil de Brabant et de Catherine-Thérèse Martine Van Assche, et petit-fils du sculpteur Laurent Delvaux (1696-1778). Il est l'oncle du peintre Édouard Delvaux.

Il se forme à Gand dans l'atelier du peintre d'histoire André Lens, et poursuit sa formation à Rome en 1810 où il peint de nombreuses scènes d'intérieurs de monastères ou de catacombes, ainsi que des vues de villages.

Revenu à Bruxelles il pratique la peinture religieuse.

Un second voyage à Rome en 1814 lui est fatal. Empoisonné dans une auberge non loin de Bologne, pour lui voler son argent[1], il meurt le .

Sa famille et ses amis lui érigèrent dans l'ancienne église Sainte-Catherine de Bruxelles un monument commémoratif, dû au ciseau de Gilles-Lambert Godecharle, et qui a été déposé ensuite dans la nouvelle église Sainte-Catherine de Bruxelles.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Le Martyre de Saint Stéphane, église des Minimes, Bruxelles.
  • Peinture pour l'église Sainte-Catherine, Bruxelles.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Jacobs, Les dessins de Ferdinand-Marie Delvaux aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique : l'analyse de l'œuvre graphique du peintre et premier essai de catalogue raisonné, Bulletins des Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, 1992-1993/1, 41e et 42e années, p. 97-125
  • Raymond Delvaux, Flor De Smedt, Felix Meurisse et Frans Jozef van Droogenbroeck, Het Kasteel van Walfergem, van Hof te Huseghem over Speelgoed van de familie t'Kint tot Landhuis van de familie Delvaux, Asse, Koninklijke Heemkring Ascania, Asse, 2007, p. 447–448.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Raymond Delvaux, et alii, Asse. Het Kasteel van Walfergem, Asse, 2007, éd. Ascania, p. 448.

Liens externes[modifier | modifier le code]