Fathi Zouhir — Wikipédia

Fathi Zouhir
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Portrait de Fathi Zouhir.
Biographie
Nationalité Protectorat français de Tunisie (jusqu'au ) et tunisien (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Naissance Voir et modifier les données sur Wikidata
Tunis
Décès Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Poste Gardien de butVoir et modifier les données sur Wikidata
Parcours senior1
SaisonsClubsM (B.)
Club africain
1 Matchs de championnat uniquement.
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Fathi Zouhir (arabe : فتحي زهير), né le à Tunis et mort le , est un homme politique et un dirigeant du football tunisien.

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Il naît dans une famille de la bourgeoisie tunisoise composée de maîtres-artisans. Il est le fils de Chedly Zouhir, président du tribunal de l'ouzara. Après des études au Collège Sadiki, il étudie à la faculté de droit de Toulouse[1]. Il épouse Traki, petite-fille de Moncef Bey, bey de Tunis de 1942 à 1943.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Zouhir assistant à la signature des conventions sur l'autonomie interne de la Tunisie (troisième à partir de la droite).

Militant du Néo-Destour, il participe notamment à la signature, en 1955 à Paris, des conventions de l'autonomie interne entre la Tunisie et la France. Il est nommé ministre des Affaires sociales dans le gouvernement de Tahar Ben Ammar en septembre 1955[2]. Après l'indépendance, il est élu membre de l'assemblée constituante puis devient ambassadeur en URSS et au Maroc.

Élu membre du bureau politique élargi du Parti socialiste destourien lors du congrès de 1964, il est nommé secrétaire d'État (équivalent de ministre à l'époque) à la Santé le 12 novembre 1964 et directeur du protocole présidentiel le 5 septembre 1966. Il est ensuite élu député entre 1969 et 1979.

Il est élu doyen des avocats en juillet 1975 et 1977.

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Il entame sa carrière de footballeur à l'Espérance sportive de Tunis, où il évolue au poste de gardien de but. Titulaire dans les catégories de jeunes et avec l'équipe de réserve, il ne peut concurrencer Laâroussi Tsouri et interrompt sa carrière pour se consacrer aux études.

Paradoxalement c'est vers le Club africain qu'il s'oriente comme dirigeant. Appartenant aux bureaux du club, il en prend la tête de 1967 à 1970. Sous sa présidence, le club remporte deux fois la coupe de Tunisie de football. Il est également membre de la Fédération tunisienne de football qu'il préside en 1971.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Deuxième gouvernement Ben Ammar », Le Petit Matin,‎ .
  2. Louis Périllier, La conquête de l'indépendance tunisienne : souvenirs et témoignages, Paris, Robert Laffont, , 304 p., p. 286.