Famille Seriziat — Wikipédia

La famille Seriziat, ou Sériziat[1], est une famille bourgeoise française comportant plusieurs personnalités notables entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe siècle.

Origine[modifier | modifier le code]

À la fin du XVIIIe siècle, deux branches de la famille Seriziat se distinguent au sein de la bourgeoisie lyonnaise, celle des « Seriziat-Mora », issue du fabricant de soieries Jean-Marie Seriziat et attestée à Lyon depuis le XVIIe siècle, et celle issue du marchand Pierre Seriziat, originaire de Saint-Didier-au-Mont-d'Or[2].

Le château de Saint-Ouen à Favières, d'après un dessin de 1848.

Pierre (II) Seriziat a eu dix enfants, dont Charles Catherin (1756-1802), général des guerres révolutionnaires[3], et Pierre (III) (1757-1847), avocat, époux d’Émilie Pécoul, belle-sœur du célèbre peintre Jacques-Louis David[4]. C'est par les Pécoul que les Seriziat héritèrent du domaine de Saint-Ouen à Favières (Seine-et-Marne), qu'ils habitèrent avant qu'il soit acquis par le baron Edmond de Rothschild[5].

Membres notables[modifier | modifier le code]

  • Charles-Catherin Seriziat (1756-1802), général de brigade ;
    • Pierre-Camille Seriziat (1789-1853), colonel, fils aîné du général ;
      • Charles-Édouard Seriziat (1823-1873), chef de bataillon, fils du colonel ;
      • Louis-Edmond Seriziat (1826-1911), chef de bataillon, fils du colonel et beau-père de Paul Ballaguy (1873-1937), auteur d'une monographie de la famille Seriziat ;
    • Charles-Rodolphe Seriziat (1797-1874), capitaine, 3e fils du général ;
  • Pierre (III) Seriziat (1757-1847), avocat, frère puîné du général Seriziat ;
    • Pierre-Emmanuel Seriziat (1787-1868), maire de Favières de janvier 1826 à octobre 1848, fils du précédent.

Galerie de portraits[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Ballaguy (p. 1) indique d'autres variantes orthographiques du nom (Serisiat, Ceriziat et Cerisiat) et précise que « c'est à tort que l'on a écrit Sériziat avec un accent aigu ».
  2. Ballaguy, p. 1-2.
  3. Ballaguy, p. 6.
  4. Ballaguy, p. 9.
  5. Ballaguy, p. 89.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Ballaguy, Un Général de l'an II, Charles Sériziat (1756-1802) : histoire d'une famille lyonnaise sous la Révolution, Lyon, A. Rey, 1913, 348 p. (consultable en ligne sur Gallica).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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